Moi finalement je ne sais plus trop, je pense que l’on juge trop par rapport aux apparences et que c’est dangereux.
Update:Je questionne les gens de ma région :
http://fr.answers.yahoo.com/question/index;_ylt=Ah...
Si vous voulez vous pouvez vous aussi questionner les gens de vos régions ( donnez des chiffres de préférences ).
Ensuite vous pouvez mettre le lien de votre question ici avec vos impressions.
Update 3:Bon excusez-moi, j’ai peut-être mal choisi la rubrique puisque je demande aussi de parler des hommes qui sont victimes des femmes. Si j’avais posé la question ailleurs je pense que je n’aurais pas eu de réponses, déjà là je me demande si ça intéresse quelqu’un.
Update 5:@ Benoît, simple escargot
Je pense que ce n’est pas parce qu’on se soucie des femmes qu’il faut oublier les hommes mais la catégorie est mal choisie faute de mieux. Il faudrait peut-être une catégorie sexisme qui regroupe les hommes et les femmes mais il faut garder la rubrique condition féminine.
Tu as répondu dans la catégorie Bretagne, tu es breton toi aussi ?
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Dans ma région, ce que je pense des rapports hommes/femmes ? Je pense que c'est l'une des choses qui me pousserait au féminisme définitivement.
Les choses vont mal, mieux certes, mais encore mal. Trop de violence conjugale, et trop de dérapages meurtriers sur fond d'alcool. Ils arrivent épisodiquement, mais régulièrement, des dérapages désespérant de cruauté.
Même les chiffres des violences verbales, du harcèlement et des accrochages dans les lieux publics (entre hommes/femmes) sont mauvais. Certains marchent en bande, donc attention aux insultes, si tu ne déclines pas très très poliment leur demande de ton numéro ou que tu ne réponds pas à leur "bonjour" appuyé.
Sans oublier le nombre de grossesses précoces élevé, ce qui selon moi, démontre de vrais dysfonctionnements.
Je crains que ce ne soit que la partie immergée de l'Iceberg. On sort du silence et du tabou, donc j'ai bonne espoir de voir les choses s'améliorer.
Quant aux hommes battus par leur conjointe, je n'en ai jamais eu connaissance, absolument jamais. Alors peut-être est-ce du à la honte ou à l'extrême minorité des cas. Je ne sais pas.
Par contre, j'ai eu connaissance de cas d'hommes (honnêtes) se battant pour obtenir la garde de leurs enfants face à leur ex-femmes. C'est en général là qu'on voit que rien ne leur est facilité à ce niveau là.
Une petite ville d'apparence tranquille de ma région fut considérée comme la plus violente du pays l'an dernier et cela étonna pas mal. Pourquoi ? Parce qu'il s'agissait en priorité de violences conjugales, et non particulièrement de violences qui avaient lieu dans les rues.
Sinon, on me dit parfois que le Nord est une région tranquille et que "la mentalité machiste" y est moins installée qu'ailleurs. Je pense personnellement qu'il n'en est rien, notamment dans les grandes villes "de transit". Cela dit mon impression ne saurait être que partielle puisque je rencontre essentiellement des machos dans l'espace public. Et là , il est vrai que certains y font LEUR loi, et gare à toi si tu as l'outrecuidance de ne pas raser les murs voire même d'apparaître, parfois.
Ma région c'est la Bretagne mais j'en suis partie en 1992. A l'époque, je ne la trouvais pas machiste mais c'est aussi sans doute parce que je n'avais pas encore ouvert les yeux sur le machisme.
A Paris (où je réside donc depuis cette époque), il y a le pire et le meilleur, je crois.
C'est quand même une ville qui cristallise de nombreuses cultures (régionales et internationales) et c'est ici que j'ai pu rencontrer mes pires cas de machisme (dont je n'aurai sans doute jamais même envisagé l'existence à Brest ou à Rennes) mais aussi des hommes encore plus féministes que moi (des allemands, des suisses, des nordiques). Des hommes que moi, dans ma culture latine, j'ai pu avoir du mal à comprendre, qui ne répondaient pas du tout à mon système de pensée (sur la jalousie, l'amour, le sexe, les rapports sociaux en général et H/F en particulier). Qui m'ont fait grandir. Des femmes aussi, conscientes, éclairées, connaissant l'histoire du féminisme.
Et puis j'ai vu que ces gens qui me faisaient grandir, ben y'en avait quand même assez peu de français (ça vient après, quand on sait soi-même structurer sa pensée sur la question, qu'on s'exprime). Et j'ai commencé à voir comment ce pays *entretenait* politiquement le sexisme, comment c'était une donnée forte de l'identité nationale de la France, toutes ces histoires de gauloiseries, de réticences à accorder du pouvoir aux femmes, de jugements avant tout physiques sur elles alors qu'elles disent des choses importantes, je me suis rendue compte du peu de représentativité dans les instances politiques, j'ai vu comment on glorifie toujours la maternité, comment nous sommes sans arrête renvoyées à notre utérus, à nos "qualités naturelles", etc.
Et aujourd'hui je pense très sérieusement à me tirer.
Parce que se battre sérieusement pour être traitée d'hystérique par un con et que le public du plateau de télé applaudisse, ça va je suis courageuse mais pas masochiste.
Si si, la question est très intéressante et mérite d'être posée, mais la réponse est loin d'être simple. En fait, je ne pense pas qu'on puisse se fier aux réponses données dans chacune des catégories régions (qui fait partie de la catégorie voyage). à mon avis, il faut plutôt rechercher la réponse dans l'histoire et la littérature. La problème est que ce n'est pas dans les faits marquant qu'il faut chercher, mais analysé chaque petit détail. C'est un long travail (que je n'ai pas le courage de réaliser ni pour ma région de naissance, ni pour celle actuelle).
PS : Je pense que la catégorie est bien choisie, mais juste pour en remettre une couche, elle serait mieux dans une catégorie sexisme...
Encore une moche qui désespère de trouver un mec canon....