Exact. L'homme est un être humain composé de 46 chromosomes, un cerveau, un système nerveux, des neurones, 5 sens, des hormones et des glandes un appareil digestif, un appareil circulatoire, un appareil respiratoire, un squelette, des muscles, des articulations, des ligaments, des tendons , de la peau...un appareil reproducteur, un système immunitaire, de l'ADN et des gènes etc etc etc donc avant de répondre à ta question je vais d'abord étudier en profondeur cette matière et prendre toute connaissance de cet être dont je n'ai pas fini de faire le tour...
Un homme est aussi une âme dont le mystère doit rester secret pour ne pas s'égarer.
Pascal?!...il est dangereux de trop faire voir à l’homme combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer sa grandeur. Il est encore dangereux de lui trop faire voir sa grandeur sans sa bassesse. Il est encore plus dangereux de lui laisser ignorer l’un et l’autre. Mais il est très avantageux de lui représenter l’un et l’autre.
Il ne faut pas que l’homme croie qu’il est égal aux bêtes, ni aux anges, ni qu’il ignore l’un et l’autre, mais qu’il sache l’un et l’autre.
L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête.
S’il se vante, je l’abaisse ; s’il s’abaisse, je le vante ; et le contredis toujours, jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il est un monstre incompréhensible.
Que l’homme maintenant s’estime à son prix. Qu’il s’aime, car il y a en lui une nature capable du bien ; mais qu’il n’aime pas pour cela les bassesses qui y sont
Pascal ... J'y pense souvent, à vrai dire. Et, au vu de mon expérience personnelle, je crois que c'est souvent juste.
De fait, la vie a fait de moi une sorte de monstre précisément par ce mécanisme. Par des voies multiples et détournées, elle m'a retranché de la communauté des hommes dès l'enfance. J'ai passé plus de temps dans la contemplation et la compagnie des livres qu'à jouer et rire avec les gens de mon âge. Étudiant sans relâche, j'ai percé certains mystères, éclairé certaines questions que le commun des mortels ne se pose même pas. J'ai compris des choses qu'il ne comprend pas. Mais l'idéal est froid et livide.
Et plus on en découvre, moins on en sait. Quand on poursuit la sagesse, elle ne cesse de s'échapper. Tant qu'on n'a vu que sa mare, on ignore la vastitude de l'étang. Tant qu'on ne connait que son lac, on ne peut concevoir l'océan.
Pour peu qu'on lève la tête, bien vite on réalise, que malgré tous ces sacrifices, on est encore tout en bas de la montagne. Pour quelques mètres gagnés, on se retrouve isolés.
Voilà ce qui arrive à qui trop a poursuivi l'idéal. Angélique, il se perd dans l'ascèse. S'égarant loin des sentiers battus, il s'éloigne du monde et de la société, dans laquelle seule l'homme se réalise.
Ayant, par choix ou par nécessité, renoncé à la compagnie des hommes, il renie une part de sa nature (souvenons-nous d'Aristote : "l'homme est un animal politique" disait-il pour rappeler qu'il se réalise dans la Cité).
En se voulant ange, il se fait bête.
A moins d'être fait d'un métal peu commun, qui s'engage à la légère en ces voies s'y perd. Rétrospectivement - mais pour moi il est trop tard - je crois que qui veut s'élever doit le faire en cultivant d'abord la compassion. La sagesse peut attendre.
Answers & Comments
Rien.
C'est de la philo à la Barbie en vacances, ce type de phrase...
L'homme n'est pas ange du tout, mais une bête au sens figuré .
Exact. L'homme est un être humain composé de 46 chromosomes, un cerveau, un système nerveux, des neurones, 5 sens, des hormones et des glandes un appareil digestif, un appareil circulatoire, un appareil respiratoire, un squelette, des muscles, des articulations, des ligaments, des tendons , de la peau...un appareil reproducteur, un système immunitaire, de l'ADN et des gènes etc etc etc donc avant de répondre à ta question je vais d'abord étudier en profondeur cette matière et prendre toute connaissance de cet être dont je n'ai pas fini de faire le tour...
Un homme est aussi une âme dont le mystère doit rester secret pour ne pas s'égarer.
L'homme est soit mort, soit vivant.
Pascal?!...il est dangereux de trop faire voir à l’homme combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer sa grandeur. Il est encore dangereux de lui trop faire voir sa grandeur sans sa bassesse. Il est encore plus dangereux de lui laisser ignorer l’un et l’autre. Mais il est très avantageux de lui représenter l’un et l’autre.
Il ne faut pas que l’homme croie qu’il est égal aux bêtes, ni aux anges, ni qu’il ignore l’un et l’autre, mais qu’il sache l’un et l’autre.
L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête.
S’il se vante, je l’abaisse ; s’il s’abaisse, je le vante ; et le contredis toujours, jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il est un monstre incompréhensible.
Que l’homme maintenant s’estime à son prix. Qu’il s’aime, car il y a en lui une nature capable du bien ; mais qu’il n’aime pas pour cela les bassesses qui y sont
la bête ils l'ont souvent dans le pantalon
ni ange surtout !
Pascal ... J'y pense souvent, à vrai dire. Et, au vu de mon expérience personnelle, je crois que c'est souvent juste.
De fait, la vie a fait de moi une sorte de monstre précisément par ce mécanisme. Par des voies multiples et détournées, elle m'a retranché de la communauté des hommes dès l'enfance. J'ai passé plus de temps dans la contemplation et la compagnie des livres qu'à jouer et rire avec les gens de mon âge. Étudiant sans relâche, j'ai percé certains mystères, éclairé certaines questions que le commun des mortels ne se pose même pas. J'ai compris des choses qu'il ne comprend pas. Mais l'idéal est froid et livide.
Et plus on en découvre, moins on en sait. Quand on poursuit la sagesse, elle ne cesse de s'échapper. Tant qu'on n'a vu que sa mare, on ignore la vastitude de l'étang. Tant qu'on ne connait que son lac, on ne peut concevoir l'océan.
Pour peu qu'on lève la tête, bien vite on réalise, que malgré tous ces sacrifices, on est encore tout en bas de la montagne. Pour quelques mètres gagnés, on se retrouve isolés.
Voilà ce qui arrive à qui trop a poursuivi l'idéal. Angélique, il se perd dans l'ascèse. S'égarant loin des sentiers battus, il s'éloigne du monde et de la société, dans laquelle seule l'homme se réalise.
Ayant, par choix ou par nécessité, renoncé à la compagnie des hommes, il renie une part de sa nature (souvenons-nous d'Aristote : "l'homme est un animal politique" disait-il pour rappeler qu'il se réalise dans la Cité).
En se voulant ange, il se fait bête.
A moins d'être fait d'un métal peu commun, qui s'engage à la légère en ces voies s'y perd. Rétrospectivement - mais pour moi il est trop tard - je crois que qui veut s'élever doit le faire en cultivant d'abord la compassion. La sagesse peut attendre.
pas ange du tout et plutôt bête ! ! !
poussière d'étoiles le reste c'est ma belle nicotine
seulement un peut con sur les bords