A chacun selon son mérite ,pose un principe d'égalité de base; hélas ,pas pour longtemps et surtout en ce qui concerne le pouvoir; en effet elle aboutit, malgré son principe de base égalitaire, à un renforcement des castes sociales. Ce sont en effet les élites en place qui définissent elles-mêmes les principes de reconnaissance du mérite.
La méritocratie n'est réservée qu'à très peu d'individus, elle n'est pas égalitaire dans la mesure où c'est quelques élites qui en formulent les modalité.
Un fils de paysan a bien peu de chance de se retrouver président de la république, même s'il est "méritant"
Pour moi elles le sont (inconciliables), puisque les critères de mérite sont toujours arbitrairement définis pour un collectif donné.
Pour parvenir à un même résultat, certains doivent s'accrocher bien plus que d'autres, la figure de mérite n'est donc pas la même, pourtant la récompense à la clé est la même: le résultat visible pour les autres (disons perceptible).
L'inégalité provient du fait qu'on n'évalue jamais vraiment la figure de mérite (on ne peut pas), on se contente de fixer un modèle arbitraire et de dire que le "meilleur" c'est celui qui se conforme le mieux à celui-ci.
Mais si on change le modèle de référence, qu'en sera t-il? Le "meilleur" sera t-il aussi capable de maintenir sa position de leadership? Aura t-il assez de talent et de volonté pour se rendre le "meilleur" en tout?
La méritocratie n'aurait pour moi de sens que dans un référentiel individuel, pas dans un référentiel collectif dit "égalitaire", puisqu'on est seul à savoir correctement évaluer ce qui représente pour soi-même un véritable challenge, et qu'on est seul à pouvoir évaluer son mérite quand l'a rempli. D'ailleurs, c'est une fois qu'on a rempli ses challenges les plus difficiles qu'on fait autorité sur soi-même et que l'on parvient à garder le contrôle de sa liberté individuelle.
C'est ce que les mouleurs-emmerdeurs conformistes et anti-conformistes ont tant de mal à comprendre. Leur logique est d'attendre qu'une autorité extérieure se prononce, pour agir comme ou contre l'autorité le préconise. Pour tout dire, c'est assommant quand on ne voit pas du tout les choses sous cet angle.
En fait nous utilisons une mauvaise définition de l'égalité.
Ce n'est pas l'égalité qu'il faut rechercher nous sommes tous différents et si nous étions réellement obligés de tous nous comporter de façon identique ce serait l'enfer.
Qui aurait l'idée de forcer un boulanger à être mécanicien et un mécanicien à faire du pain ?
L'égalité devrait d'abord et uniquement s'imposer en droit.
Regarde la pseudo égalité homme femme si les hommes se mettaient à se comporter comme des femmes 90% des femmes seraient déçues et inversement
Et puis si c'était naturel pourquoi le sport ne mélange pas les deux catégories ?
Pourquoi en boxe on ne permet pas à un poids moud de massacrer un poids léger ?
Au lieu de rechercher une &égalité stupide on ferait mieux d'essayer à aider les plus défavorisés et rechercher à ce que chacun puisse vivre heureux avec ses particularités. Le collège unique est la connerie absolue Il a stoppé l'ascenseur social des meilleurs Un prix Nobel de philosophie comme Albert Camus enfant des parents très pauvre et ignorants est impossible aujourd'hui. Honte à notre démocratie.
Pourquoi se priver des meilleurs pour diriger le pays ou les entreprises, regardez comme la France est mal dirigée il faudrait une sélection, pas à haut niveau il y a les experts pour cela mais à un niveau suffisant pour écarter un hollande.
Par contre les inégalités outrageuses des revenus personne n'en parle sérieusement à part d'inciter à la haine des riches la gauche ne fait rien pour réduire les écarts monstrueux de salaire elle fait juste semblant. Rappelez vous les parachutes dorés accordés par Jospin
En fait il faut concilier la méritocratie et l'honnêteté. Les hautes études, la capacité à diriger ne sont pas suffisant il faut aussi la capacité à privilégier l'intérêt général et refuser la clientélisme
mais je parle dans le vide les milliardaires se sont payés tous les grands médias et ainsi font l'opinion et l'élection et nous on reste sans dent
la méritocratie en tant que concept idéologique politique économique... est un système parfait dans lequel les personnes les plus chanceuses, en termes de santé physique, de patrimoine génétique, de soutien familial et de revenus, les plus chanceuses en termes d’éducation et d’opportunités de carrières, en retirent le plus de bénéfices
- sauf - bien évidemment - quand tu y ajoutes le facteur humain... le favoritisme le copinage - des amis bien placés - les enfants de... ont plus de chance d'accéder à un place qu'en temps ordinaire avec des examens appropirés ne mériteraient 'peut-être" pas - alors qu'un enfant d'ouvrier aura plus de mérite en réussissant avec ses seules capacités intellectuelles et son potentiel...
il n'y aura aucune conciliation entre l'égalité et la méritocratie qui à la base comme il est écrit dans ton lien que je te remercie d'avoir mis en ligne - appartenait à une branche d'élite => l'aristrocatie avant le XXème siècle - lorsque la personne est née avec une cuillère en argent dans la bouche quel mérite a-t-elle d'être naît noble et d'avoir tous les pouvoirs? quoi que Pierre Joseph Proudhon est fils d'ouvier et autodidact même si je ne suis pas toujours d'accord avec lui quand il dit que le Seul qui doit aller en enfer est Dieu- pas toujours d'accord non plus avec sa philosophie et sa thèse sur la pornocratie - mais endehors de ça il a beaucoup de mérite
cela dit certains qui ont la chance d'être dans le système de ce concep - ne l'utilise pas à bon escient et conduise le monde sciemment à l'idiocratie et à la médiocratie - réduisant ainsi les chances du petit peuple encore plus bas qu'elles ne le sont déjà - si ce n'est carrément réduire la population pour arriver à un quota idéal -
pour répondre à ta question la méritocratie et l'égalité sont inconciliable parce qu'il y aura toujours une forme d'injustice dès le moment où le facteur humain s'en mêle
le problèmes avec les notions "méritcratie" et "l'égalité" c'est qu'elles réfèrent à une morale et c'est pourquoi c'est totalement impossible d'y raisonner... pour raisonner il faut avoir des notions bien défini et la morale cherche à définir l'indéfinissable... car comme la Timinette a dit, si l'égalité veut dire qu'on doit appliquer le même principe aux mêmes situations, le principe de "a chacun selon son mérite" coïncide par définition avec la notion "d'égalité"... et donc le problème c'est qu'on n'arrive pas définir les notions "mérite", "les mêmes situations" et "l'égalité" de façon univoque... car en les définissant moralistiquement, on y tente d'attraper leurs significations fondemantaux, leur chose en soi, leur Noumèna, leur essence... et ça est insaissible tout simplement, on ne peut pas la connaître, on ne peut pas y raisonner...
alors c'est mieux de lâcher la conne-moralistique et de commencer à raisonner avec des notions bien définies... ainsi nous pourrions arriver aux vraies conclusions, des conclusions qui font une distinction, des conclusions qui vont plus loin que le simple intérêt propre de chaque moraliste individuel...
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A chacun selon son mérite ,pose un principe d'égalité de base; hélas ,pas pour longtemps et surtout en ce qui concerne le pouvoir; en effet elle aboutit, malgré son principe de base égalitaire, à un renforcement des castes sociales. Ce sont en effet les élites en place qui définissent elles-mêmes les principes de reconnaissance du mérite.
et la voyoucrachie des politiques passent tout le temps!
La méritocratie n'est réservée qu'à très peu d'individus, elle n'est pas égalitaire dans la mesure où c'est quelques élites qui en formulent les modalité.
Un fils de paysan a bien peu de chance de se retrouver président de la république, même s'il est "méritant"
Pour moi elles le sont (inconciliables), puisque les critères de mérite sont toujours arbitrairement définis pour un collectif donné.
Pour parvenir à un même résultat, certains doivent s'accrocher bien plus que d'autres, la figure de mérite n'est donc pas la même, pourtant la récompense à la clé est la même: le résultat visible pour les autres (disons perceptible).
L'inégalité provient du fait qu'on n'évalue jamais vraiment la figure de mérite (on ne peut pas), on se contente de fixer un modèle arbitraire et de dire que le "meilleur" c'est celui qui se conforme le mieux à celui-ci.
Mais si on change le modèle de référence, qu'en sera t-il? Le "meilleur" sera t-il aussi capable de maintenir sa position de leadership? Aura t-il assez de talent et de volonté pour se rendre le "meilleur" en tout?
La méritocratie n'aurait pour moi de sens que dans un référentiel individuel, pas dans un référentiel collectif dit "égalitaire", puisqu'on est seul à savoir correctement évaluer ce qui représente pour soi-même un véritable challenge, et qu'on est seul à pouvoir évaluer son mérite quand l'a rempli. D'ailleurs, c'est une fois qu'on a rempli ses challenges les plus difficiles qu'on fait autorité sur soi-même et que l'on parvient à garder le contrôle de sa liberté individuelle.
C'est ce que les mouleurs-emmerdeurs conformistes et anti-conformistes ont tant de mal à comprendre. Leur logique est d'attendre qu'une autorité extérieure se prononce, pour agir comme ou contre l'autorité le préconise. Pour tout dire, c'est assommant quand on ne voit pas du tout les choses sous cet angle.
L'égalité est une égalité en droits !
Et non une égalité en tout.
En quoi la méritocratie s'opposerait-elle à l'égalité en droits !
En fait nous utilisons une mauvaise définition de l'égalité.
Ce n'est pas l'égalité qu'il faut rechercher nous sommes tous différents et si nous étions réellement obligés de tous nous comporter de façon identique ce serait l'enfer.
Qui aurait l'idée de forcer un boulanger à être mécanicien et un mécanicien à faire du pain ?
L'égalité devrait d'abord et uniquement s'imposer en droit.
Regarde la pseudo égalité homme femme si les hommes se mettaient à se comporter comme des femmes 90% des femmes seraient déçues et inversement
Et puis si c'était naturel pourquoi le sport ne mélange pas les deux catégories ?
Pourquoi en boxe on ne permet pas à un poids moud de massacrer un poids léger ?
Au lieu de rechercher une &égalité stupide on ferait mieux d'essayer à aider les plus défavorisés et rechercher à ce que chacun puisse vivre heureux avec ses particularités. Le collège unique est la connerie absolue Il a stoppé l'ascenseur social des meilleurs Un prix Nobel de philosophie comme Albert Camus enfant des parents très pauvre et ignorants est impossible aujourd'hui. Honte à notre démocratie.
Pourquoi se priver des meilleurs pour diriger le pays ou les entreprises, regardez comme la France est mal dirigée il faudrait une sélection, pas à haut niveau il y a les experts pour cela mais à un niveau suffisant pour écarter un hollande.
Par contre les inégalités outrageuses des revenus personne n'en parle sérieusement à part d'inciter à la haine des riches la gauche ne fait rien pour réduire les écarts monstrueux de salaire elle fait juste semblant. Rappelez vous les parachutes dorés accordés par Jospin
En fait il faut concilier la méritocratie et l'honnêteté. Les hautes études, la capacité à diriger ne sont pas suffisant il faut aussi la capacité à privilégier l'intérêt général et refuser la clientélisme
mais je parle dans le vide les milliardaires se sont payés tous les grands médias et ainsi font l'opinion et l'élection et nous on reste sans dent
Bonjour Armand
la méritocratie en tant que concept idéologique politique économique... est un système parfait dans lequel les personnes les plus chanceuses, en termes de santé physique, de patrimoine génétique, de soutien familial et de revenus, les plus chanceuses en termes d’éducation et d’opportunités de carrières, en retirent le plus de bénéfices
- sauf - bien évidemment - quand tu y ajoutes le facteur humain... le favoritisme le copinage - des amis bien placés - les enfants de... ont plus de chance d'accéder à un place qu'en temps ordinaire avec des examens appropirés ne mériteraient 'peut-être" pas - alors qu'un enfant d'ouvrier aura plus de mérite en réussissant avec ses seules capacités intellectuelles et son potentiel...
il n'y aura aucune conciliation entre l'égalité et la méritocratie qui à la base comme il est écrit dans ton lien que je te remercie d'avoir mis en ligne - appartenait à une branche d'élite => l'aristrocatie avant le XXème siècle - lorsque la personne est née avec une cuillère en argent dans la bouche quel mérite a-t-elle d'être naît noble et d'avoir tous les pouvoirs? quoi que Pierre Joseph Proudhon est fils d'ouvier et autodidact même si je ne suis pas toujours d'accord avec lui quand il dit que le Seul qui doit aller en enfer est Dieu- pas toujours d'accord non plus avec sa philosophie et sa thèse sur la pornocratie - mais endehors de ça il a beaucoup de mérite
cela dit certains qui ont la chance d'être dans le système de ce concep - ne l'utilise pas à bon escient et conduise le monde sciemment à l'idiocratie et à la médiocratie - réduisant ainsi les chances du petit peuple encore plus bas qu'elles ne le sont déjà - si ce n'est carrément réduire la population pour arriver à un quota idéal -
pour répondre à ta question la méritocratie et l'égalité sont inconciliable parce qu'il y aura toujours une forme d'injustice dès le moment où le facteur humain s'en mêle
passe une bonne journée
le problèmes avec les notions "méritcratie" et "l'égalité" c'est qu'elles réfèrent à une morale et c'est pourquoi c'est totalement impossible d'y raisonner... pour raisonner il faut avoir des notions bien défini et la morale cherche à définir l'indéfinissable... car comme la Timinette a dit, si l'égalité veut dire qu'on doit appliquer le même principe aux mêmes situations, le principe de "a chacun selon son mérite" coïncide par définition avec la notion "d'égalité"... et donc le problème c'est qu'on n'arrive pas définir les notions "mérite", "les mêmes situations" et "l'égalité" de façon univoque... car en les définissant moralistiquement, on y tente d'attraper leurs significations fondemantaux, leur chose en soi, leur Noumèna, leur essence... et ça est insaissible tout simplement, on ne peut pas la connaître, on ne peut pas y raisonner...
alors c'est mieux de lâcher la conne-moralistique et de commencer à raisonner avec des notions bien définies... ainsi nous pourrions arriver aux vraies conclusions, des conclusions qui font une distinction, des conclusions qui vont plus loin que le simple intérêt propre de chaque moraliste individuel...
bonne journée
Qu 'importe l'égalité ,je ne veux pas être l'égal des ordures qui nous gouvernent . je leur suis amplement supérieur en leur crachant à la gueule .
La méritocratie remonte à la IIIème République.