Le travail social ne m'a jamais servi qu'à échanger ma force de travail contre des biens et des services.
Le travail étant utile n'est jamais une fin en soi et ne trouve son sens que dans la fin à laquelle il sert, c'est-à-dire le plus souvent dans la qualité de vie qu'il procure.
Bonjour ! FAUX _ Le travail n'aide pas à se réaliser _
Ce n'est que par soi-même que l'on se réalise , sinon , on rentre dans un moule _ Je vous propose deux lectures , CELINE , et Albert CAMUS " L'étranger "
Tout ce que je sais,c'est que s'occuper les mains et l'esprit te rends heureux.Il ne faut jamais compter ses heures,mais il ne faut pas non-plus devenir un workhaolic.Les drogués du boulot m'interroges...J'ai envie,pour ma part,de travailler plus.Mais j'éviterais de faire un burn-out,car j'en ai déjà fait un...
L'intérêt du travail réside principalement dans ce qu'il nous aide à nous "réaliser" en effet.
Et si ce n'est pas le cas (parce que nous n'avons pas tous cette veine), je peux le dire pour avoir été mère au foyer le temps de mes congés maternité, le travail est un tremplin social. C'est-à-dire que sans emploi, une femme sans famille et livrée à la quasi seule fréquentation quotidienne d'un homme qui travaille, lui, se retrouve très vite démunie. Et je ne fais pas ici allusion à quelque dépendance financière ou matérielle.
Le travail occupe l'esprit dans les moments les plus difficiles de l'existence et il crée du lien social même superficiel. Et puis les Français préfèrent de loin partir en vacances, mais ces dernières ne pourraient pas avoir autant de charme sans le travail.
Le chômage au lieu d'être la rançon de la science devrait en être la récompense il devait être célébrer comme le succès entier de l'humanité qui aurait franchi un pas vers un monde affranchi du travail ou la vie de l'homme n'aurait plus à se résumer en une longue lutte pour assurer sa survie quotidienne.
Le chômeur... Cet homme délivré de la nécessité de travailler est l'aboutissement logique de notre processus d'évolution... Il suffit juste d'avoir la volonté de se libérer des chaines qui nous entravent depuis 2000 ans d'ère judéo-chrétienne.
Bien entendu c'est dans la mesure où son travail se rapproche de la forme idéale du travail que l'homme se forme en travaillant: en effet son travail est source de liberté et d'humanisation. De plus il apprend à se maîtriser, à faire attention, à résister à ses appétits, à ses distraction.
Dans la mesure où son travail se rapproche d'une forma aliénée il est bien évident qu'il ne se réalise pas, qu'il ne se forme pas puisque, il n'est pas à la source de son activité.
Les hommes travaillent généralement trop pour pouvoir encore rester eux-mêmes.
Le travail : une malédiction que l’homme a transformée en volupté.
Oeuvrer de toutes ses forces pour le seul amour du travail, tirer de la joie d’un effort qui ne mène qu’à des accomplissements sans valeur, estimer qu’on ne peut se réaliser autrement que par le labeur incessant — voilà une chose révoltante et incompréhensible.
Le travail permanent et soutenu abrutit, banalise et rend impersonnel. Le centre d’intérêt de l’individu se déplace de son milieu subjectif vers une fade objectivité ; l’homme se désintéresse alors de son propre destin, de son évolution intérieure, pour s’attacher à n’importe quoi : l’œuvre véritable, qui devrait être une activité de permanente transfiguration, est devenue un moyen d’extériorisation qui lui fait quitter l’intime de son être. Il est significatif que le travail en soit venu à désigner une activité purement extérieure : aussi l’homme ne s’y réalise-t-il pas — il réalise.
Sur les cimes du désespoir, Emil Cioran, éd. L'Herne, 1990, p. 194
Je ne suis pas sur d'avoir compris la question en fait tu n'est pas d'accord avec Cioran ?
En fait Cioran a en grande partie raison, il y a du travail qui correspond à des corvées mais il a tord, il devrait penser à tout le travail qu'il a du faire pour écrire cela et ce travail là l'a au contraire réalisé
Je sais que le travail bien fait peut être source de satisfaction même de façon humble mais tout dépend de la personne.
Il est certain aussi que sans travail nous n'en serions pas là mais évidement l'injustice qui règne dans le monde règne aussi sur le travail
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Je ne philosophe pas contre le travail, mais contre les conditions de travail. Nuance..
Le travail social ne m'a jamais servi qu'à échanger ma force de travail contre des biens et des services.
Le travail étant utile n'est jamais une fin en soi et ne trouve son sens que dans la fin à laquelle il sert, c'est-à-dire le plus souvent dans la qualité de vie qu'il procure.
Bonjour ! FAUX _ Le travail n'aide pas à se réaliser _
Ce n'est que par soi-même que l'on se réalise , sinon , on rentre dans un moule _ Je vous propose deux lectures , CELINE , et Albert CAMUS " L'étranger "
Cordialement à vous _
Tout ce que je sais,c'est que s'occuper les mains et l'esprit te rends heureux.Il ne faut jamais compter ses heures,mais il ne faut pas non-plus devenir un workhaolic.Les drogués du boulot m'interroges...J'ai envie,pour ma part,de travailler plus.Mais j'éviterais de faire un burn-out,car j'en ai déjà fait un...
L'intérêt du travail réside principalement dans ce qu'il nous aide à nous "réaliser" en effet.
Et si ce n'est pas le cas (parce que nous n'avons pas tous cette veine), je peux le dire pour avoir été mère au foyer le temps de mes congés maternité, le travail est un tremplin social. C'est-à-dire que sans emploi, une femme sans famille et livrée à la quasi seule fréquentation quotidienne d'un homme qui travaille, lui, se retrouve très vite démunie. Et je ne fais pas ici allusion à quelque dépendance financière ou matérielle.
Le travail occupe l'esprit dans les moments les plus difficiles de l'existence et il crée du lien social même superficiel. Et puis les Français préfèrent de loin partir en vacances, mais ces dernières ne pourraient pas avoir autant de charme sans le travail.
on ne travaille bien que quand on s'épanouit ( c'est de moi!).
combien de gens voudraient dans le monde aspirer à cela ou près de chez nous et n'y arrive pas?
tout travail salarié non indépendant doit être encadré pour le bien du salarié et la quiétude de l'employeur.
Le chômage au lieu d'être la rançon de la science devrait en être la récompense il devait être célébrer comme le succès entier de l'humanité qui aurait franchi un pas vers un monde affranchi du travail ou la vie de l'homme n'aurait plus à se résumer en une longue lutte pour assurer sa survie quotidienne.
Le chômeur... Cet homme délivré de la nécessité de travailler est l'aboutissement logique de notre processus d'évolution... Il suffit juste d'avoir la volonté de se libérer des chaines qui nous entravent depuis 2000 ans d'ère judéo-chrétienne.
Cioran, le dépressif chronique, le désabusé professionnel, quelle belle référence !
De toute façon, l'humain n'est pas fait pour le travail, la preuve ça le fatigue....
Bien entendu c'est dans la mesure où son travail se rapproche de la forme idéale du travail que l'homme se forme en travaillant: en effet son travail est source de liberté et d'humanisation. De plus il apprend à se maîtriser, à faire attention, à résister à ses appétits, à ses distraction.
Dans la mesure où son travail se rapproche d'une forma aliénée il est bien évident qu'il ne se réalise pas, qu'il ne se forme pas puisque, il n'est pas à la source de son activité.
Les hommes travaillent généralement trop pour pouvoir encore rester eux-mêmes.
Le travail : une malédiction que l’homme a transformée en volupté.
Oeuvrer de toutes ses forces pour le seul amour du travail, tirer de la joie d’un effort qui ne mène qu’à des accomplissements sans valeur, estimer qu’on ne peut se réaliser autrement que par le labeur incessant — voilà une chose révoltante et incompréhensible.
Le travail permanent et soutenu abrutit, banalise et rend impersonnel. Le centre d’intérêt de l’individu se déplace de son milieu subjectif vers une fade objectivité ; l’homme se désintéresse alors de son propre destin, de son évolution intérieure, pour s’attacher à n’importe quoi : l’œuvre véritable, qui devrait être une activité de permanente transfiguration, est devenue un moyen d’extériorisation qui lui fait quitter l’intime de son être. Il est significatif que le travail en soit venu à désigner une activité purement extérieure : aussi l’homme ne s’y réalise-t-il pas — il réalise.
Sur les cimes du désespoir, Emil Cioran, éd. L'Herne, 1990, p. 194
http://dicocitations.lemonde.fr/citation_auteur_aj...
Je ne suis pas sur d'avoir compris la question en fait tu n'est pas d'accord avec Cioran ?
En fait Cioran a en grande partie raison, il y a du travail qui correspond à des corvées mais il a tord, il devrait penser à tout le travail qu'il a du faire pour écrire cela et ce travail là l'a au contraire réalisé
Je sais que le travail bien fait peut être source de satisfaction même de façon humble mais tout dépend de la personne.
Il est certain aussi que sans travail nous n'en serions pas là mais évidement l'injustice qui règne dans le monde règne aussi sur le travail