148 - La grotte
Elle était profonde et obscure
Cerbère en cachait toute l'entrée
Orphée jouant de sa lyre enchantée
Trouble Cerbère qui ouvrit le mur
Alors Orphée pris le long sentier
Qui allait au royaume de Charon
Au bord du Styx, la barque attendait
Pour conduire les âmes tout au fond
Vers les portes où se tenait Cerbère
Le gouffre s'ouvrit vers les enfers
Je marchais ainsi dans la grotte
Rêvant comme une idée qui trotte
L'antre mythologique où Gaïa
Me conduisait vers l'au-delà
Mais point de peur mes chers lecteurs
Ma grotte étincelle de lueurs
Je vous est conduis dans mon rêve
Le jour décline, l'errance s'achève
Est-ce folie que de vouloir
Faire revivre cette belle histoire
A vous de m'offrir vos beaux mots
Qui m'emporteront très , très loin
O grand Dieu Zeus, Gaïa, Éros
Ouvrez les portes pour notre bien
Line
Pour mes amis poètes de QR
Update:Vraiment Riha belle leçon de mythologie, ton poème est magnifique, moi aussi je suis passionnée de mythologie, c'est bon d'imaginer l'Olympe, Homère qui en a façonné toute l'histoire avec un autre philosophe, je ne me souviens plus de son nom. c'est grâce à eux que nous sommes enchantés aujourd'hui encore.
Update 3:Cette poésie n'apparaissait pas dans la rubrique, je me suis mise en anonyme, et....bingo ! elle est apparue,
Alors là, je n'ai rien compris !!!
donc c'est moi, Jacqueline, "Line" pour tout le monde ici
Answers & Comments
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Bonjour Jacqueline,
Merci pour votre magnifique poème.. Quelle plume! La nuit m'apporte tout et son contraire. Par moments, elle me rassure et à d'autres elle m'inquiète. En fait, elle nous met face à nous-mêmes sans faux semblants et sans garde fous.
Terreur
Ce soir-là j’avais lu fort longtemps quelque auteur.
Il était bien minuit, et tout à coup j’eus peur.
Peur de quoi ? je ne sais, mais une peur horrible.
Je compris, haletant et frissonnant d’effroi,
Qu’il allait se passer une chose terrible…
Alors il me sembla sentir derrière moi
Quelqu’un qui se tenait debout, dont la figure
Riait d’un rire atroce, immobile et nerveux :
Et je n’entendais rien, cependant. O torture !
Sentir qu’il se baissait à toucher mes cheveux,
Et qu’il allait poser sa main sur mon épaule,
Et que j’allais mourir au bruit de sa parole !…
Il se penchait toujours vers moi, toujours plus près ;
Et moi, pour mon salut éternel, je n’aurais
Ni fait un mouvement ni détourné la tête…
Ainsi que des oiseaux battus par la tempête,
Mes pensers tournoyaient comme affolés d’horreur.
Une sueur de mort me glaçait chaque membre,
Et je n’entendais pas d’autre bruit dans ma chambre
Que celui de mes dents qui claquaient de terreur.
Un craquement se fit soudain ; fou d’épouvante,
Ayant poussé le plus terrible hurlement
Qui soit jamais sorti de poitrine vivante,
Je tombai sur le dos, roide et sans mouvement.
Guy de Maupassant
https://www.youtube.com/watch?v=R76URfXE_ck
Bonne journée, bisous ☺
Bonojour 'Tite Soeur
oh que j'aime cette Grotte - elle est fantastique - MERCI de nous l'offrir sur cette toile - les dieux n'ont qu'à bien se tenir
je suis fan de la mythologie gréco-romaine- et de toutes sortes de légendes et de contes - je n'ai pas grandi malheureusement je suis toujours la petite fille qui raffole d'histoires et d'Histoire
oui j'ai peur du noir - d'ailleurs comme les fenêtres de ma chambre sont éclairées par les réverbères de ma rue - et je dors toujours les volets ouverts - quand j'étais petite ma mère (rip) laissait toujours ma veilleuse allumée et l'éteignait lorsque je dormais
rien n'à changer sauf que ma mère ne viendra plus éteindre la lumière - ni moi d'ailleurs puisque elle est allumée toute la nuit jusqu'au petit matin rose et blanc
on retourne à la mythologie gréco-romaine avec la Vénus de Milo dans une petite scribouillardise :-)
Ni l’érosion du temps, ni le chancre
N’altèrent ce symbole de la beauté sensuelle,
Elle aura fait verser tant d’encre
Son mythe part au-delà de l’intemporel
Loin des drames satyriques
et des tragédies apocryphes
Qui berçaient les nuits de la Grèce Antique,
Le port de tête fier et le regard intensif
Elle s’érige en marbre de couleur blanche,
revêtue d'un simple himation
roulé autour de ses hanches.
La poitrine offerte à l’imagination
Émigrée à Milos de la Mer Egée
Loin de Rodhes l’île des roses infinies
Où elle était aimée choyée et protégée.
Oubliée la vengeance des Erynnies
Nées du crime de Cronos, haine ou aléa,
versa le sang du père d’Aphrodite
Sur le ventre maternel de Réha
Qui se répandit sur la mer, d’où le mythe ?
La naissance de l’Amour dans une écume
Que le sperme d’Ouranos aura fécondé
Hélas bien malgré lui, je présume
Une nymphe incarnée sous les traits de la beauté
Copyrights© juillet 2015 Riha de Jade
je te souhaite une belle journée - bisous ma chère Soeur
https://www.youtube.com/watch?v=uRARF3Ze0To
Dis moi pourquoi
Dis moi quels sont les secrets de Ton Âme
Dis moi quel est le chemin de Ton Amour Divin
Dis moi d'où vient la lumière de ton visage
Âme pleine de splendeur et de beauté
MORCEAUX
Ces petits morceaux de vie
Que l'on appelle des jours
Aimer au jour le jour
Vivre au jour l'amour
Ces petits morceaux de jours
Que l'on appelle des heures
T'aimer heure par heure
Vivre des heures de bonheur
Ces petits morceaux de toi
Que j'appelle être heureux
Aimer le jeu et le feu
Vivre un feu pour nous deux
De toi à moi
il y a un ocean
ou je te cherche
De ta main à ma main
il y a ce que j'écris
et ce que tu effaces
De ta bouche à ma bouche
il y a le vent trop chaud
et puis le vent salé
Au dessus de ma peine
De tes yeux à mes yeux
Il y a un petit pont
Michel Duval
Poésie coincée dans les grottes de yahoo, d'ici qu'elle aille se perdre dans "santé mentale" (ils aiment pas les grottes...)
beau
Merci pour se poéme , je ne crains pas le noir , parfois il relaxe , mais cela dépend des individus Beaucoup le craigne ,car cette situation génère chez eux des angoisses
Très beau ton poème Jacqueline, merci à toi :)