Développer l'imagination et l'abstraction afin de pouvoir "décrypter le monde".
"Deux points de vue extrêmes s'opposent sur l'activité mathématique. Le premier, dans lequel je m'inscris volontiers, est d'inspiration platonicienne: il postule qu'il existe une réalité mathématique, brute, primitive, qui préexiste à sa découverte. Un monde dont l'exploration passe par la création d'outils, comme il a fallu inventer les navires pour passer les océans. Le mathématicien va donc inventer, créer des théories dont le but est de lever un coin du voile sur cette réalité préexistante".
Les finalités sont multiples, sans les maths on en serait encore à l'âge de pierre à chasser le bison (ou le sanglier) dans la forêt.
Sans maths, pas d'internet, pas d'ordi, pas d'électricité, pas d'eau courante, pas de trains, pas de voitures, pas de magasins, pas d'argent, enfin rien. Ou presque.
La finalité de l'activité mathématique c'est de faire travailler notre cerveau. Faire des maths c'est réfléchir, on fait travailler nos neurones, on crée des connexions entre elles, et en faisant cela on progresse et notre cerveau devient plus performant et pas uniquement en mathématiques. Cette gymnastique nous permet par la suite de réfléchir "bien", notre réflexion suivra une logique, on aura une certaine rigueur, un enchainement constructif de nos idées... Faire des maths c'est se construire une "tête bien faite".
Il existe un vieux mythe voulant qu’Einstein n’était pas très doué pour les mathématiques, que son esprit brillant et excentrique lui faisait trouver des angles inédits pour aborder les problèmes, mais qu’il n’était pas particulièrement matheux. Le physicien aurait même déjà déclaré à un groupe de savants à Zagreb que «j’ai besoin de ma femme pour résoudre les problèmes mathématiques».
Derrière chaque grand homme se cache une femme
Dans un passage souvent cité d’une lettre à sa première femme, datée de 1901, Einstein se dit excité à la perspective d’«amener nos travaux sur les motions relatives à leur conclusion». Et il est vrai que l’article possessif «nos» laisse ici entendre que Mileva Maric participe activement aux recherches du célèbre physicien ;
Einstein était un vrai physicien, bien plus qu’un mathématicien, mais il n’a pas pu accéder aux secrets de l’univers.
L'escalier de la science est l'échelle de Jacob, il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu.
Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément.
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !
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Développer l'imagination et l'abstraction afin de pouvoir "décrypter le monde".
"Deux points de vue extrêmes s'opposent sur l'activité mathématique. Le premier, dans lequel je m'inscris volontiers, est d'inspiration platonicienne: il postule qu'il existe une réalité mathématique, brute, primitive, qui préexiste à sa découverte. Un monde dont l'exploration passe par la création d'outils, comme il a fallu inventer les navires pour passer les océans. Le mathématicien va donc inventer, créer des théories dont le but est de lever un coin du voile sur cette réalité préexistante".
Les finalités sont multiples, sans les maths on en serait encore à l'âge de pierre à chasser le bison (ou le sanglier) dans la forêt.
Sans maths, pas d'internet, pas d'ordi, pas d'électricité, pas d'eau courante, pas de trains, pas de voitures, pas de magasins, pas d'argent, enfin rien. Ou presque.
On fait des mathématiques pour deux raisons.
- Le goût et la compréhension des mathématiques indépendamment de ses applications pratiques.
- L'intérêt de ses applications pratiques pour toute sortes de calcul.
Il y a en plus un rôle conventionnel dans l'enseignement où c'est supposé aider à mener à des voies d'études prestigieuses.
Apprendre la rigueur, le raisonnement, la logique.
Et aussi, accessoirement, ça sert pour faire des calculs en physique par exemple.
... peut être être "intelligent" au sens étymologique du terme ...
La finalité de l'activité mathématique c'est de faire travailler notre cerveau. Faire des maths c'est réfléchir, on fait travailler nos neurones, on crée des connexions entre elles, et en faisant cela on progresse et notre cerveau devient plus performant et pas uniquement en mathématiques. Cette gymnastique nous permet par la suite de réfléchir "bien", notre réflexion suivra une logique, on aura une certaine rigueur, un enchainement constructif de nos idées... Faire des maths c'est se construire une "tête bien faite".
L'infini...y a rien de plus fini comme concept math.mathématique.
infini
l'infini
Il existe un vieux mythe voulant qu’Einstein n’était pas très doué pour les mathématiques, que son esprit brillant et excentrique lui faisait trouver des angles inédits pour aborder les problèmes, mais qu’il n’était pas particulièrement matheux. Le physicien aurait même déjà déclaré à un groupe de savants à Zagreb que «j’ai besoin de ma femme pour résoudre les problèmes mathématiques».
Derrière chaque grand homme se cache une femme
Dans un passage souvent cité d’une lettre à sa première femme, datée de 1901, Einstein se dit excité à la perspective d’«amener nos travaux sur les motions relatives à leur conclusion». Et il est vrai que l’article possessif «nos» laisse ici entendre que Mileva Maric participe activement aux recherches du célèbre physicien ;
Einstein était un vrai physicien, bien plus qu’un mathématicien, mais il n’a pas pu accéder aux secrets de l’univers.
L'escalier de la science est l'échelle de Jacob, il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu.
Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément.
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !