D'abord, ce ne sont pas "nombre de scientifiques" mais 2 (UNE + UNE) expériences, celle de Benjamin Libet en 1983 et celle de Soon de 2008. Tu as donc écrit "nombre de scientifiques" pour que ça ait l'air plus sérieux que 2 expériences.
A la fin, il donne les biais de l'expérience :
<<Il y a tout d’abord les incertitudes de mesure, puisqu’on parle ici d’un écart de seulement quelques centaines de millisecondes. Ensuite le fait que l’estimation du moment de décision par le sujet lui-même n’est certainement pas très fiable : elle est subjective et l’horloge peut constituer une source de distraction et donc d’erreur. Enfin, le signal électrique relevé dans le cerveau pourrait être simplement un signal « préparatoire », qui indique que le cerveau s’active mais qui ne détermine pas spécifiquement la décision que l’on va prendre.
Bref, il y a plein de critiques à faire à l’expérience de Libet, et qui permettent de se rassurer quant à l’existence de notre libre-arbitre. >>
Quant à celle de 2008, elle n'est pas plus probante. Si demeure la possibilité de se dire "non", un libre arbitre demeure.
Là-dessus, le "libre arbitre" dans la philosophie occidentale, c'est la possibilité de dire le bien et le mal et de choisir entre les deux. Les neurosciences ne disent rien là-dessus.
Faire autant que faire se peut , formule consacrée . Bien avant les scolastiques , inventeur de ce libre arbitre , l'homme a bien existé non? Cette notion se veut un lien entre le platonisme et le monothéisme dans la douceur .
Il est très facile d'admettre théoriquement que le libre arbitre est une illusion...mais nous sommes en fait DÉTERMINÉS quoique nous fassions, et avant même d'y penser, par notre croyance au libre arbitre sans laquelle s'effondrerait toute notion de morale, de mérite et de responsabilité personnelle....bref des conséquences psychologiques cataclismiques insoupçonnables, à vous faire avaler un gnochi de travers....je préfère ne pas y penser et juste retenir...quoiqu'il arrive qu'elle que soit la réponse que je commets..." c'est pas d'ma faute m'sieur "...!
Rien de spécial, à part en connaître le plus possible sur le fonctionnement du cerveau humain, et notamment la manière dont on peut (très facilement) être influencé. C'est le seul moyen de regagner des degrés de liberté.
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Tu as bien fait de donner l'adresse de l'article.
D'abord, ce ne sont pas "nombre de scientifiques" mais 2 (UNE + UNE) expériences, celle de Benjamin Libet en 1983 et celle de Soon de 2008. Tu as donc écrit "nombre de scientifiques" pour que ça ait l'air plus sérieux que 2 expériences.
A la fin, il donne les biais de l'expérience :
<<Il y a tout d’abord les incertitudes de mesure, puisqu’on parle ici d’un écart de seulement quelques centaines de millisecondes. Ensuite le fait que l’estimation du moment de décision par le sujet lui-même n’est certainement pas très fiable : elle est subjective et l’horloge peut constituer une source de distraction et donc d’erreur. Enfin, le signal électrique relevé dans le cerveau pourrait être simplement un signal « préparatoire », qui indique que le cerveau s’active mais qui ne détermine pas spécifiquement la décision que l’on va prendre.
Bref, il y a plein de critiques à faire à l’expérience de Libet, et qui permettent de se rassurer quant à l’existence de notre libre-arbitre. >>
Quant à celle de 2008, elle n'est pas plus probante. Si demeure la possibilité de se dire "non", un libre arbitre demeure.
Là-dessus, le "libre arbitre" dans la philosophie occidentale, c'est la possibilité de dire le bien et le mal et de choisir entre les deux. Les neurosciences ne disent rien là-dessus.
Demain soir, libre-arbitre ou pas, je ferai quand même des gnocchis.
Faire au mieux avec ce qu'on peut avoir.
Dans ce cas, on peut commettre tous les crimes qu'on veut, sans en être responsable. C'est pas chouette, ça ?
Faire autant que faire se peut , formule consacrée . Bien avant les scolastiques , inventeur de ce libre arbitre , l'homme a bien existé non? Cette notion se veut un lien entre le platonisme et le monothéisme dans la douceur .
Il est très facile d'admettre théoriquement que le libre arbitre est une illusion...mais nous sommes en fait DÉTERMINÉS quoique nous fassions, et avant même d'y penser, par notre croyance au libre arbitre sans laquelle s'effondrerait toute notion de morale, de mérite et de responsabilité personnelle....bref des conséquences psychologiques cataclismiques insoupçonnables, à vous faire avaler un gnochi de travers....je préfère ne pas y penser et juste retenir...quoiqu'il arrive qu'elle que soit la réponse que je commets..." c'est pas d'ma faute m'sieur "...!
l' attendre ???
Réfléchir et faire avec nos moyens selon les circonstances c'est à dire essayer d'être le plus efficace possible.
Ce que quelques scientifiques jugent non pas scientifiquement VÉRIFIÉ, mais seulement à leur avis PROBABLE , n'est en rien un critérium.
Donc on s'en fout !
Rien de spécial, à part en connaître le plus possible sur le fonctionnement du cerveau humain, et notamment la manière dont on peut (très facilement) être influencé. C'est le seul moyen de regagner des degrés de liberté.