Qu'apporte-t-elle de constructif à l'enfant ?
L'argument qui consiste à dire qu'une fessée n'a jamais tué personne ne me convainc pas vraiment. Que c'est une manière de dire "STOP!" non plus.
Je dois être un peu bouchée.
Pourriez-vous m'éclairer s'il vous plait ?
QS : Si un enfant vous tape, que lui dites-vous ?
(Yahoo propose la rubrique Politique !! Ahaha ...)
Update:Nafnaf : Je suis aussi choquée que vous qu'on en soit arriver à voir des enfants lancer un coup de pied à leurs parents. Mais lui donner une fessée en lui hurlant "je t'interdis de me taper" (??) ....
Update 3:Abra : Il y a des palettes de punitions bien plus perverses : la privation pendant quelques jours de leur nin**** chérie étant le sommet ^^
Update 5:Malka : En vous lisant, je me sens un peu moins bouchée, merci.
Update 7:correctif : que si le simple fait de se fâcher (...) fonctionne c'est dû ....
Update 9:Stan : Ma mère était encore plus forte que vous, un simple regard vous clouait au mur ! (rire).
Hex : Oui ! Ca s'apprend et ça requiert pas mal de patience mais ça vaut ... le coup !
Chère Zu : Qu'ajouter de plus ? Je te rejoins complètement.
Matsu : Quel plaisir de vous "revoir", de vous lire ! ......
Marco : Oui ! Un parent qui admet avoir bêtement craqué (de fatigue, d'énervement) sera selon moi plus crédible que des explications ombrageuses sur les supposés bienfaits de la fessée.
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"Quand on frappe les adultes, c'est une agression, quand on frappe les animaux, c'est de la cruauté, quand on frappe les enfants, c'est pour leur bien..."
L'autorité s'appuie avant tout dans l'établissement d'une relation de confiance et d'affection entre l'enfant et l'adulte. L'influence néfaste des châtiments corporels sur l'enfant n'est plus à démontrer, je ne comprends même pas que ta question fasse encore débat.
La "valeur éducative", c'est de dire à l'enfant : "Maman (ou papa) a ses limites que tu viens de franchir. Ãa fait 25 fois que je te demande calmement d'arrêter en faisant appel à ton intelligence et tu ne m'écoutes pas, alors je craque et voilà le résultat. Et puisque tu as visiblement besoin de piquer une crise pour que nous puissions tous nous calmer ensuite, la fessée (la tape sur les fesses, quoi) va t'aider à en atteindre plus rapidement l'apogée. Au lieu de chouiner pendant des heures, tu vas brailler 5 minutes puis ça sera fini et on pourra passer à autre chose... ok ?"
Voilà le message que ça transmet.
Personnellement, j'ai dû m'en servir 2 ou 3 fois depuis la naissance de ma fille qui a 10 ans 1/2.
Le fait que j'assume chacune des fessées données suffit largement à ce qu'elle me prenne au sérieux quand je l'en menace et du coup, je n'ai pas à en donner.
Non, c'est pas bien.
Les punitions non plus, c'est pas bien. Je dis ça pour ceux qui se croient meilleurs parents que ceux qui donnent des fessés mais qui exercent leur autorité à coup de punitions (ou d'insultes et de menaces).
Dans l'idéal, parler à ses enfants, leur expliquer les choses en sachant se montrer ferme sur les interdits, ça suffit. Mais les parents peuvent être parfois fatigués, exaspérés et leurs enfants aussi. C'est pourquoi on ne peut pas mettre sur le même plan la mère exténuée et seule qui flanque une paire de gifles à ses gamins et les parents qui prônent les châtiments corporels comme mode d'éducation.
Ah si, tout de même !
Il y a un cas où punitions et coups trouvent leur justification, c'est quand il s'agit non pas de faire du mal à l'enfant mais DE LE SURPRENDRE. C'est d'ailleurs le cas qu'évoque Malka : le gamin qui est parti pour emmerder ses parents pendant un quart d'heure en se roulant par terre peut être arrêté dans son élan par une fessée mais c'est l'effet de surprise qui joue et pas la douleur. Pas la peine de faire mal.
il y a différentes graduations pour poser des limites à un enfant, pour un enfant un peu dur (il y en a), la fessée, à titre exceptionnel, peut être une façon de le faire. Je ne suis pas un chaud partisan, ça m'arrache le coeur de toucher un poil de mes mômes.
Je n'ai jamais compris non plus et ne comprends toujours pas.
Je ne suis pas d'accord non plus.
Cette question se serait-elle posée si l'enfant n'était pas plus faible physiquement ? Châtier un enfant corporellement, même avec une fessée est à mes yeux un "abus de pouvoir".
Si cette façon d'éduquer un enfant est radicale et donne de bons résultats, le seul intérêt est que le parent qui l'applique obtient la paix avec son(ses) gosse(s) instantanément. Pour l'enfant par contre je considère que c'est de l'injustice.
Les autres façons de faire, comme la persuasion par la discussion et/ou la démonstration par des situations qui amènent l'enfant à réfléchir à son comportement prennent plus de temps et sont des solutions de longue haleine bien souvent mais sont surtout les plus justes.
C'est ma façon de voir et je ne condamne pas les usagers de la fessée; certaines réponses sont persuasives il faut le dire......euh....non pas pour moi; sorry.
Ah ! Jane ! Nous allons toutes les deux avoir un petit torticolis.....ce coup-ci. ;-)
J'aimerais qu'il existe une réponse objective à votre question mais je n'en connais pas, raison qui me pousse à laisser la procréation à d'autres personnes plus compétentes. C'est un e affaire d'idéologie et je ne ma mêle de ce genre d'affaire que pour en rire.
C'est pourtant un constat: nous avons plus de problèmes avec les enfants qui ne savent pas distinguer la carotte du bâton jusqu'à ce qu'on leur inculque hors du domicile parental qu'avec les enfants rois.
Ce n'est pas donné à tout un chacun de se faire obéir en utilisant les basses de sa voix et un regard glaçant. Cela s'apprend mais peu de parents ont eu cette éducation...
Alors: oui, le parent parfait est celui qui a de l'autorité sans avoir à donner de fessée ni à hausser le ton. Mais comme c'est plus facile d'exiger d'être parfait que de l'être, je trouve que c'est un peu facile de critiquer.
Ce qui me choque et ce que je trouve inquiétant c'est que sous prétexte qu'il y a de la maltraitance, au lieu de s'attaquer à la maltraitance, on se retrouve avec des donneurs de leçons qui font des amalgames douteux en criminalisant les parents ordinaires qui ne sont pas des monstres. C'est n'importe quoi et c'est complètement contre-productif de tout mélanger. Si une fessée passe d'office pour de la violence physique, alors selon cette même logique tu n'as pas le droit de faire sortir un petit de table sans sa mousse au chocolat sinon t'es dangereux parce que tu le prives de nourriture ?? Et si tu l'obliges à aller se calmer dans un coin alors tu le séquestres ?? Je ne pense pas qu'infantiliser les parents à coups de sermons abstraits soit utile à qui que ce soit.
Sinon, entièrement d'accord avec Malka et ÐиколÑ.
La fessée a un effet calmant sur le parent en colère.
Elle fait plaisir au parent sadique qui la donne à froid - genre je note sur une fiche tous les péchés de l'enfant et le samedi je le frappe en fonction de ce qu'il afait.
Elle apprend à l'enfant que le plus fort est le chef, ce qu'il met en pratique dès qu'il se sent lui-même plus fort.
Elle peut faire aussi soit des révoltés qui deviendront des révolutionnaires sanguinaires, soit de pauvres choses cassées, sans volonté, qui suivront toute leur vie un chef autoritaire.
Quand un bébé "tape" un parent ou un adulte, on lui prend la main pour arrêter son geste, on le regarde droit dans les yeux et on lui dit NON.
SI un enfant tape, quelle question, il faut le laisser agir, bien sûr ! Un jour, je suis allée chez une femme qui avait des bleus et des morsures sur les bras, c'était son fils de 10 ans, un vaurien pourri gâté, qui se jetait sur elle régulièrement et lui infligeait tout ceci. Elle le laissait faire, persuadée que c'était normal et bon pour son développement. Quand j'ai quitté la maison, j'ai trouvé ça beau, la complicité mère fils !
Bon les fessees !! Ouh la laaaaaa j'ai ete une victime lol.. Je suis africaine... Ce que ca m'a apporte ?
Bah ca m'a fait craindre mes parents, dans le sens ou avant de faire un truc pas bien, cette voix au fond de moi me dit tu vas recevoir des coups. Alors je reflechissais deux fois. Je leur parlais correctement, jamais manquer de respect a mes parents ou a une personne plus agee , jamais hausser le ton. Poser la main sur eux. A l'ecole, je savais que j'avais interet a bosser dur.
Mais c'est par pour autant que j'osais pas demander des trucs a mes parents , que j'ai pas eu une enfance heureuse. J'etais pas "une enfant battue" . Pour moi les fois ou iIs m'ont donne des fessees c'etait pour mon bien et je le meritais. Parce que parfois j'etais tetue. Ca m'a permis de ne pas reproduire certaines betises qui auraient pu me porter prejudice.