Bonjour
Est-ce que votre art martial est adapté pour répondre proportionnellement à des attaques varient en degrés de dangerosité et selon la nature de l'attaque et de l'attaquant?
Un art martial en tant que art de guerre se préoccupe-elle et doit-elle se préoccuper de répondre proportionnellement à différents types et degrés d'attaques?
Répondre proportionnellement à des attaques fait -il partie des préoccupations de votre art martial?
Quel outil votre art martial offre pour répondre à cette préoccupation?
merci
Update:@ à tous merci pour vos réponses très intéressentes
Copyright © 2024 1QUIZZ.COM - All rights reserved.
Answers & Comments
Verified answer
Oeil pour oeil, Dent pour dent ?
Une question intéressante,
Je dirais, a mon grand regret. que l'art que je pratique (LimaLama, style proche du Kempo américain) comme beaucoup d'autres, ne se préoccupe pas assez de cet aspect psychologique de l'auto-défense.
Les techniques de base te préparent pour le pire et ripostent de la même manière (de façon exagérée dans certains cas si l’on ne considère pas les situations possibles).
Une simple saisie du poignet par exemple peut être contrée avec un grand coup de pied dans les c... sans trop penser contre qui, ni pourquoi.
Il est donc important d'apprendre des variantes différentes pour pouvoir réagir graduellement si nécessaire et en se basant sur son propre bon sens.
Les variantes, on en apprend presque toujours quelques unes, mais le bon sens ou quand appliquer les techniques on ne l’apprend pas toujours au Dojo.
La philosophie de certains arts comme l’aïkido moderne (soumettre sans « trop » faire de mal) est bien jolie, mais pas toujours tres pratique (ne pas pouvoir frapper son adversaire pour le freiner est un grand désavantage et il est nécessaire de dominer parfaitement ces techniques pour qu’elles soient efficaces).
Dans une situation réelle, il est a mon avis assez difficile de mesurer le « degrés » de danger d’une attaque et de réagir proportionnellement. (Le degré de danger on ne pourrait réellement le mesurer qu’une fois le coup reçu, ...trop tard).
Face a une situation de peur et de panique, on n’a pas trop le temps de penser et de choisir la technique appropriée, on agit d’abord par instinct ou par reflexe martial pré-entrainé et on pense après aux conséquences.
Je me demande si plus on aura travaillé de reflexes différents suivant la situation possible, plus on aura de chance de douter et de ne pas savoir réagir au moment nécessaire.
On ne réagira évidemment pas de la même façon devant une femme qui nous giffle que contre un homme arme d’un couteau (situations hypothétiques oposees: pas de panique et bon sens dans un cas contre peur et instinct de survie de l'autre ).
Mais devant certaines situations compliquées, par exemple un enfant arme d’un pistolet qui vous pointe a bout portant, le bon sens n’aura peut-être pas trop le temps de dire a notre cerveau reptilien de ne pas lui arracher le bras.
J’imagine que dans certaines disciplines martiales comme celle que pratique la police ce thème de "comment réagir " doit être analysé a plus a fond.
-------------------------------
Profitant de ta question , je demande aux experts, pourquoi il y a tant de "bavures" policieres, est ce lie au fait que dans une situation de panique il est difficile de reagir de maniere controlee et proportionnelle meme si on a ete entraine pour ?
Vivant au Mexique, pais assez violent, se posent quelques questions importantes sur le theme de l'autodefense et surtout sur le "droit" de reagir ou voir meme de "tuer" avant d'etre soi meme probablement tue.
Dans le cadre d'une violation, une femme doit elle cooperer et peut etre avoir la vie sauve (et seulement devoir affronter le traumatisme psychologique) ou essayer de se defendre voir tuer mais en considerant que si elle n'y arrive pas cela sera probablement pire pour elle. Et en pensant aussi que si elle ne fait rien elle peut aussi se faire tuer apres par le compable ne voulant pas de temoin.
La meme question se pose dans le cadre des enlèvements contre rançon.
Si on en a la posibilité , tuer avant d'etre peut etre tué ?
La question est un peu liée au theme de la reponse proportionnelle.
Eh, moi je fais du Shotokan... particulier j'avoue, et j'utilise pour te dire, tout les hauteurs, même celles de l'esprit comme fait référence Smilodon.
Steph..ne confond pas Shotokan et Shotokan Sportif...
Justement, j'ai enseigné à mes élèves mardi dernier à combattre sur un agrippe comme en judo. Les petits ont adorés. Essayé ça, je vous le conseil! Question de faire des arts martiaux...
Tori agrippe la manche de Uke d'une mains sous le tricep et de l'autre mians, le Gi à la hauteur du pectoraux et Uke fait de même. Je place une chaise derrière chaque combattant à l'extrémité du tatami. Le but est d'aller assoir son adversaire sur la chaise ou sortir du tatami si vous préféré...
Prochain cours, kata Heian sandan plus le même jeu avec en plus d'ajouter la projection dans Heian Sandan. Ãa c'est du karaté Shotokan...
Ce n'est pas l'art martial qui doit répondre proportionnellement à l'attaque, mais bien le pratiquant qui doit être capable d'évaluer la dangerosité de l'attaque.
Un art martial ne peut pas couvrir, à mon sens, toutes les réponses possibles à toutes les attaques possibles et encore moins prévoir des degrés de réponses différents pour chacune d'elle.
Un prof / maître qui vous dira que son art martial vous prépare dans ce sens aura oublié de vous dire, à mon avis, que vous serez prêt à vous défendre efficacement lorsque vous soufflerez vos 80 bougies.
Lorsqu'un clé doit être porté à un adversaires belliqueux, plus il se défendra, plus vous resserrerai votre prise sur lui. Si d'emblée, il comprends ce qu'il va lui arriver au moment ou vous le saisissez et qu'il se calme, alors vous n'irez pas jusqu'à la cassure.
Tout est question de pratiquant et non d'art martial.
J'aime bien la phrase du docteur Yang Jwing Ming :
"Ãtre magnanime avec l'ennemi c'est être cruel avec soi-même"
Mais elle ne s'applique que dans les cas extrêmes.
Par exemple, vous avez appris à taper dans les tempes avec des pics de doigts... cool, mais vous allez, je pense, commencer par mettre des claques pour voir jusqu'où votre adversaire est prêt à aller. Ensuite, vous fermerez les mains pour mettre des coups de poings et en dernier recours, si l'autre sort un méchant couteau, vous utiliserez cette technique qui cause probablement des dommages irréversibles... parce que VOUS n'êtes pas un tueur professionnel.
----- Début pour Mitch :
A mon avis, si les bavures existent c'est que les policiers ou ceux qui les font (valables aussi pour les profs sur des élèves ou pour des parents sur leurs enfants), c'est qu'ils ne sont ni préparés psychologiquement, ni aidés techniquement à répondre aux problèmes dans lesquelles ils ont dérapé.
Je suis sur le qui-vive dès que je vois un type avec une arme à feu (policier et militaire), car personne n'est à l'abri d'un "pétage de plomb" de ces gars là . Je trouve inadmissible qu'on laisse des gens se balader avec des armes. Les méchants sont dans les garages et les sous sols, pas dans les gares et les centres ville.
Un art martial complet devrait envisager la plus grande étendue de la palette techniques qu'offre l'art du combat mais ce qui est le plus déterminant c'est l'intuition instantannée de l'artiste... Cette étonnante empathie avec un partenaire, et plus difficile, avec un adversaire...Cela se joue, s'agit en une poussière de seconde.
Cette connaissance là apporte une souplesse interne par laquelle l'art mérite sa dénomination.
comme la plupart des arts martiaux, pour réagir de manière proportionnel, un pratiquant de wing shun doit atteindre un certain niveau de maîtrise.
Cela n'engage que moi, mais je pense qu'un pratiquant (surtout un violent, puisque la peur et le stress lui fait peur son contrôle) qui commence à savoir se défendre mais ne maitrise pas encore son art est particulièrement dangereux car il ne se controle pas forcement dans le feu de l'action.
Le fait de travailler à mains nues et avec armes présente probablement un avantage, parce que ça permet d'appréhender les distances et les trajectoires sur plusieurs plans.
L'aikinojutsu représente en majorité les clés, les projections, les balayages et les étranglements.
Le jukempo y ajoute la dimension frappes.
Au moyen-âge cela était englobé sous le vocable jujutsu.
Quant au maniement des armes, étant donné qu'elles sont de taille, de forme et de poids différents, cela permet de connaître les forces et les faiblesses de celles-ci.
Quant à la proportionnalité, je dirais que oui dans la mesure où on est soi-même équilibré et qu'on connait les limites à ne pas dépasser.
Réagir c'est la priorité, s'arrêter à temps c'est du bon sens.
@ Trauma : à quelle école de karate fais-tu référence? Shotokan je suppose?
Il existe des tas d'autres écoles de karate bien plus complètes...
et toi l'es tu? comment tu évalues la dangerosité d'une attaque? es-tu sur que ton adversaire est seul? il n'y a pas de bonne proportion pour répondre à une attaque. il faut être vainqueur, modéré son attaque est très risqué.
moi je trouve que le karaté do est bien équilibré .
mais après il faut trouve le Stylée de art martiaux qui te propre et que tu te sente a laisse
Oui, mais je te retournerai la question : qu'est ce qu'une défense proportionnelle? A quoi, à l'attaque initiale ou à l'ensemble d'un combat.
Quand on est obligé de se servir de ses techniques on ne sait JAMAIS jusqu'où le combat peut aller.
Ceux qui disent le contraire ou qui prétendent tels Eizer qu'ils vont frapper et tuer ne se sont jamais trouvés dans un combat où leur vie était en jeu. Il est facile d'en parler sur les bancs de l'assemblée nationale ou dans un dojo policé.
Puisque tu parles d'art martial, art de guerre, saches qu'en cas de conflit, il est souvent plus utile de faire des blessés que des morts. Un mort, on le laisse où il est et il est ramassé ensuite. Un blessé mobilise au moins quatre copains pour porter la civière et ralentit la colonne, en plus un bléssé qui se tord de douleur ou qui hurle ça casse le moral des autres, mais seuls ceux qui ont été en op. savent ça.....
Ca ne s'apprend pas derriere une play....
L'art de la guerre, c'est l'art de l'avantage, de la tactique et de la stratégie.