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ceci est une question très intéressante et je vais donc m'efforcer au mieux pour expliquer ma réponse :

A ta question les autres armes étaient considérées comme second ordre ?? je répondrai non... elles étaient considérées comme des armes...

Par contre le sabre du samurai n'était pas son arme dans le vrai sens du mot, car on lui a toujours appris dans son enseignement et ses vertus : '' Ne pas utiliser le sabre mais être le sabre" ...

En fait au Japon le sabre est un objet de respect et de vénération, une manifestation de la Tradition à travers la transmission d'un héritage historique et mystique. Dans la mythologie shintoîste, le sabre est l'un des trois objets sacrés ( avec le Miroir divin et la Chaîne de Joyaux ).

D'ailleurs, dans la lignée impériale japonaise, le sabre se transforma en élément représentatif des castes guerrières qui soutenaient le pouvoir en place. De part les valeurs d'honneur, de courage et de dignité, le bushi était le seul à être digne de porter cette matérialisation terrestre du divin.

Le samuraï cherchant à forger son corps et son esprit à l'aulne de l'acier, le sabre devint une incarnation de son âme. Dès lors, le sabre et son porteur se fondant en une entité unique, un kami ( esprit divin ) pouvait se manifester.

L'importance du sabre fut à l'origine d'une multitude de convenances sociales et spirituelles pour les japonais. Le sabre guidait la vie du samuraî, influençait sa relation à autrui tout comme il régissait le rapport de l'autre au samuraî.

A la naissance d'un fils de samuraî, un sabre était déposé auprès de l'enfant pour le protéger des esprits néfastes. A l'adolescence, on lui remettait un wakizashi (sabre court) et un nom d'adulte lors de la cérémonie du Genpuku. Arrivé à l'âge adulte, il recevait l'autorisation d'arborer le daisho (ensemble katana/wakizashi) en temps que samuraî.

Manquer de respect au sabre était une faute inexcusable exigeant réparation immédiate. Ainsi, le samuraî avait il le droit de tuer sur place toute personne touchant son '' âme / arme '', fut-ce par inadvertance. ( certaines Ryu ont développé des stratégies martiales en ce sens, générant volontairement un contact sur leur '' âme / arme '' pour avoir une "excuse" de trancher l'ennemi...).

A la mort du samuraî, son sabre était placé à côté de son lit funéraire afin permettre au rituel religieux de libérer l'âme du défunt. Le sabre était ensuite conservé et devenait un trésor familial.

J'espère vous avoir fait comprendre la distinction...avec mes modestes moyens...

Cela s'explique par plusieurs éléments.

Le katana est LE symbole de la caste des guerriers, on peut comprendre toute l'importance qu'on peut accorder à ce symbole.

C'est aussi bien plus que ça ; c'est l'assurance-vie d'un guerrier. Pendant des années, on lui enseigne le maniement des armes. On peut dès lors penser qu'ils étaient particulièrement attachés à l'arme qu'ils maîtrisaient le mieux.

Tous les rituels liés au sabre (nettoyage, huilage, polissage,...) pourrait être un témoignage de profond respect tout comme une preuve qu'une arme entretenue réduit considérablement le risque d'une défaillance fatale.

On ne laisse pas de place au hasard et la défaite ne peut être due qu'à la supériorité stratégique de l'ennemi. Une arme rouillée, un fourreau fendu, un tranchant émoussé auraient pu envoyer le samouraï directement au cimetière...

un guerrier comme le samourai doit respecter tous les arts de combats, et toutes les armes qui permettent de lutter , même la tige de bambou est considéré comme une redoutable arme alors oui le samourai utilise le sabre comme la deuxième partie de son bras mais il peut tout autant utiliser une autre arme qui pour lui sera aussi légitime que son sabre .

sans tomber dans l'adoration excessive de l'arme, un soldat, un guerrier doit aimer, entretenir son arme, car il en aura besoin .

d'ailleurs on apprend que même pour aller au chiottes, ou b....r on ne quitte pas son arme ;-))

il faut aussi considérer le katana comme une pièce unique, c'est en même temps une oeuvre d'art ... sachant comment il est réalisé

presque unique... Roland et Durandal pour n'en citer qu'un exemple. il est fréquent que les guerriers affectionnaient une arme en particulier. pour les archers je pense qu'il en était de même car souvent les archers moderne utilise préférentiellement un arc qu'il leur convient mieux que les autres, au dela de toute mystique.