La Mecque était un carrefour où se croisaient les caravanes qui assumaient les échanges commerciaux entre l'Inde, le Yémen, l'Ethiopie, la Mésopotamie et la Palestine. La tribu des Quraishites, qui régnait sur la cité avait adopté le principe de stricte neutralité politique (la Mecque ne prenait pas parti dans les conflits entre les empires qui l'entouraient) et neutralité religieuse (les païens, les juifs et les chrétiens pouvaient exercer leurs cultes en toute liberté).

Mohamed est un mecquois de la tribu des Quraishites, mais appartenant à une branche défavorisée de cette tribu, les Bani Hashem. 

Dans l’anté-islam, le haram est diffus et impersonnel. Les djinns sont des forces invisibles dont il faut se méfier car ils sont les premiers occupants de la terre. Ils sont nombreux, surtout dans les cimetières car associés au sous-sol. Le sacré concerne le temps et l’espace : A la Mecque, le haram (la kaaba) est un des points où le sacré est enraciné. En s’éloignant du centre sacré, l’énergie se dégrade. Il existe donc des espaces sacrés comportant des zones fastes et néfastes, la droite et la gauche, qui s’opposent par rapport à l’angle nord-est de la kaaba. Il est probable qu’il y avait un culte solaire très ancien au lieu de la kaaba. La circumvolution des pèlerins musulmans pourrait provenir de cet ancien culte solaire. Le sanctuaire de la Kaaba contenait l'effigie de 360 dieux dont le plus importants s'appelait Houbal. Trois déesses étaient plus souvent sollicités, considérés par les Arabes polythéistes comme "les filles d'Allah" (Uzah, Lat et Manat). 

A l’intérieur, un ou plusieurs bayt-Al (maison de la divinité) sont dressés. Parfois les bayt-Al sont des sources ou des arbres. La Mecque est un lieu sacré important qui explique le pèlerinage anté-islamique. La pierre noire de la Kaaba était un bayt-Al. Des rites précédés d’abblutions purificatrices se déroulaient avant l’approche du lieu sacré (changement de vêtement, coupe des cheveux…). Des offrandes (animaux ou repas rituels) étaient faites à la divinité. Le principal élément de culte était la circulation (dawar, tawaf) ou procession entrecoupée de stations. Il ne semble pas que des prières étaient prononcées à cette occasion. Le calendrier anté-islamique était lunaire. Le mois intercalaire de rattrapage avec les années solaires a été supprimé par le Prophète. Il y avait quatre mois sacrés au cours desquels devaient cesser les combats. 

A l'époque où Mohamed avait 25 ans, est apparue la mouvance des hanifs, des polythéistes lassés du polythéisme, qui ne se sentaient pas non plus proches du judaïsme et du christianisme et étaient en quête d'un Dieu unique, le Dieu d'Abraham. Les hanifs n'étaient pas nombreux, et avaient pour habitude de partir en retraite pour quelques jours ou quelques semaines dans les grottes du mont Hira, une colline à la proximité de la Mecque. On ignore si Mahomet était l'un d'eux, mais il effectuait aussi des retraites régulières et prolongées sur ce mont.

Il était inscrit à la caf en France

En France islam + allocations familiales

Il était polythéiste.

Oui mais les blasphèmes pratiqués sur les livres saints antérieurs à l'Islam les avaient  déformés.

La vérité vient avec le Coran, avant il n’y avait rien.