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c'est normal ce n'est pas une histoire mais un récit fait par des hommes sur ce qu'ils pensent de qui est leur dieu cela ne s'appuis donc pas toujours sur des faits il y a en plus pas mal de gens qui ont participés à ces écrits

Quel texte ?

Vous avez oublié de mentionner les faits.

Pas compris

La première raison est qu'en essayant de situer l'action à travers des lieux ou des personnages historiques longtemps après les faits sans en connaître vraiment l'histoire on risque d'écrire n'importe quoi. Un exemple est celui de la naissance de Jésus sous Hérode ET sous Quirinius . Or ce n'est pas possible, Hérode était mort avant que Quirinius ne prenne son poste. Ce serait comme de dire que untel est né l'année où Giscard était président et Macron ministre de l'économie.

Ou encore de faire traverser 40 ans de désert à Moise pour sortir d'Egypte et... Rester en Egypte, parce qu'à cette époque la "terre promise" donc Israël faisait partie de l'Egypte.

Ensuite on a des incohérences de faits, parce qu'on veut écrire une histoire épique et passionnante, et que sans doute certains en ont "trop" fait : si Pharaon a perdu toute son armée dans la noyade, pourquoi diantre ses ennemis Hyksos et Hittites n'en n'ont pas profité pour envahir l’Égypte ? Et de quel pharaon s'agit-il ?

Pareil avec Jésus. Tous les nouveaux nés mâles auraient été tués par Hérode, sauf Jésus (on retrouve ce thème récurrent qui nous rappelle Moise) donc d'où sort Jean Baptiste, qui a le même âge que lui ?

Quand on connaît les manières romaines sur le maintient de l'ordre et leur paranoïa sur les risques de soulèvement des peuples, un trublion entouré de centaines de "suiveurs" accusé de vouloir être le "roi des juifs" n'aurait pas été crucifié seul, tous les autres y seraient passé aussi.

Il fut aussi considérer que la bible a été retravaillée pendant plus de 800 ans, certains textes ont été choisis par les juifs, d'autres par les chrétiens, d'autres textes ont été écartés, le tout a été retravaillé par des scribes qui avaient leurs propres idées et leurs propres "visions", et chacun d'ailleurs n'en recopiait qu'une partie. D'où certaines répétitions, incohérences, voire même transformations complètes. Quand on jette un oeil sur le Codex Sinaiticus on s'aperçoit que les remplacements de mots, le changements de sens, l'écriture de phrases entières est monnaie courante.

C'est un livre qui est d'abord un outil de propagande, qui s'est construit au fil du temps, servi ou desservi par différentes personnes, qui avaient leur préoccupations religieuses et bien moins de connaissances historiques que nos archéologues. Il ne faut pas s'attendre à y trouver plus de vraisemblance que dans la légende du roi Arthur.

Ce qui est flagrant c'est que pour beaucoup les symboles sont repris de l'ancien testament vers le nouveau, et quelques uns ne sont pas évidents, l'histoire de la femme du lévite sacrifiée aux habitants de la ville puis découpée en 12 morceaux envoyés aux 12 tribus d'Israël ((Juges, 19,22), quand on la rapproche de celle de la fin de Jésus avec sa mort et 12 apôtres envoyés de part le monde après la scène "ceci est mon corps, ceci est mon sang" est particulièrement intéressante...mais certains s'en tiennent, ce qui est dommage, à une lecture littérale.