Je trouve que cette citation est bien trop caricatural pour reflêter le rôle qui est imparti à l'état. Même dans les modéles économiques les plus libéraux l'état n'est pas rejeté. Il est le garant du libéralisme éconimique :(voir les stuart mills) par exemple. L'état est un facteur de cohésion de l'animal social nous permettant au moins grâce à quelques mécanismes de ne pas nous laisser à des violences et domination de l'autre.
Le problème est qu'aujourd'hui nous ne parlons pas d'état, mais d'état politique assujétit à un pouvoir politique et c'est dans ce sens là que cette citation me semble plus réaliste
« Il y a quelque part encore des peuples et des troupeaux, mais ce n'est pas chez nous mes frères, chez nous il y a des Etats.
Etat, qu'est-ce que cela ? Allons ! ouvrez vos oreilles, je vais vous parler de la mort des peuples.
L'Etat, c'est le plus froid de tous les monstres froids. Il ment froidement et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : « moi l'Etat, je suis le peuple ».
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Je trouve que cette citation est bien trop caricatural pour reflêter le rôle qui est imparti à l'état. Même dans les modéles économiques les plus libéraux l'état n'est pas rejeté. Il est le garant du libéralisme éconimique :(voir les stuart mills) par exemple. L'état est un facteur de cohésion de l'animal social nous permettant au moins grâce à quelques mécanismes de ne pas nous laisser à des violences et domination de l'autre.
Le problème est qu'aujourd'hui nous ne parlons pas d'état, mais d'état politique assujétit à un pouvoir politique et c'est dans ce sens là que cette citation me semble plus réaliste
Je répondrais volontier par deux citations, une de Georges Orwell :
"Le parti recherche le pouvoir pour le pouvoir, exclusivement pour le pouvoir. Le bien des autres ne l’intéresse pas. Il ne recherche ni la richesse, ni le luxe, ni une longue vie, ni le bonheur. Il ne recherche que le pouvoir. Le pur pouvoir. Ce que signifie pouvoir pur, vous le comprendrez tout de suite. Nous différons de toutes les oligarchies du passé en ce que nous savons ce que nous voulons. Toutes les autres, même celles qui nous ressemblent, étaient des poltronnes et des hypocrites.
Les nazis germains et les communistes russes se rapprochent beaucoup de nous par leur méthode, mais ils n’eurent jamais le courage de reconnaître leurs propres motifs. Ils prétendaient, peut-être même le croyaient-ils, ne s’être emparés du pouvoir qu’à contrecÅur, et seulement pour une durée limitée, et que, passé le point critique, il y aurait tout de suite un paradis où les hommes seraient libres et égaux.
Nous ne sommes pas ainsi. Nous savons que jamais personne ne s’empare du pouvoir avec l’intention d’y renoncer. Le pouvoir n’est pas un moyen, il est une fin. On n’établit pas une dictature pour sauvegarder une révolution. On fait une révolution pour établir une dictature. La persécution a pour objet la persécution. La torture a pour objet la torture. Le pouvoir a pour objet le pouvoir. Commencez-vous maintenant à me comprendre ?
[...]
LA LUTTE ÃTAIT TERMINÃE.
IL AVAIT REMPORTÃ LA VICTOIRE SUR LUI-MÃME.
IL AIMAIT BIG BROTHER."
... et une autre de Friedrich Nietzsche :
« Il y a quelque part encore des peuples et des troupeaux, mais ce n'est pas chez nous mes frères, chez nous il y a des Etats.
Etat, qu'est-ce que cela ? Allons ! ouvrez vos oreilles, je vais vous parler de la mort des peuples.
L'Etat, c'est le plus froid de tous les monstres froids. Il ment froidement et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : « moi l'Etat, je suis le peuple ».
C'est un mensonge ! Ils étaient des créateurs ceux qui créèrent les peuples et qui suspendirent au-dessus des peuples une foi et un amour : ainsi ils servaient la vie.
Ce sont des destructeurs ceux qui tendent des pièges au grand nombre et qui appellent cela un Etat : ils suspendent au-dessus d'eux un glaive et cent appétits.
Partout où il y a encore du peuple, il ne comprend pas l'Etat et il le déteste comme le mauvais Åil et une dérogation aux coutumes et aux lois. »
Oui, et la démocratie est d'autant plus habile qu'elle le fait avec le consentement de ces mêmes individus.
En partant du bon vieux principe inhérent à la nature humaine qu'on aime bien faire des lois si elles servent contre le voisin.
à partir du moment où
"la liberté de chacun est limitée par la liberté de tous les autres"
une fois qu'un individu vit en groupe
le groupe se dote d'une quelconque structure de gouvernance pour gérer le "vivre ensemble"
et structures comme règles de la gouvernance brident la liberté de chaque individu
pour permettre le "vivre ensemble"
c'est là toute leur raison d'être
(ce qui ne veut pas dire pour la cause qu'elles seront basées sur l'équité)
(la convention sociale qu'est le droit n'est pas le reflet de l'équité)
(contrairement à ce que la plupart des gens s'imaginent)
(le droit est le reflet des rapports de forces existant au sein de la société dans laquelle il s'applique)
donc si un individu ne veut pas voir sa liberté bridée
il doit sortir de tout ce qui ressemble de près ou de loin à un groupe
vivre en ermite dans la nature
un peu comme l'ont fait emerson et thoreau au 19ème siècle
sauf que là l'individu sera assujetti pleinement aux containtes de la nature
l'être humain s'est mis en groupes afin d'être à plusieurs plus puissant face aux contraintes naturelles
mais à ce moment-là il créait par le fait même les contraintes sociales
alors faut-il être bridé par la nature
ou faut-il être bridé par la société humaine
vaste question...
@ pour la paix
merci à toi :-)
Si tu ne l´a pas déja fait, je t´invite à lire les réponses de @Jacqueline et de @Persiphone.
L´ Ãtat est en quelque sorte le garant - mandaté ou non - de la cohésion sociale. Il dispose pour ce faire de lois et de la force publique. Pour que l´Ãtat puisse s´adapter aux changements voulus par le peuple doit exister une "structure" qui permette de modifier les lois. Cette "structure" c´est le parlement élu. Ãa c´est la théorie.
En pratique, et pour faire simple, les dés sont pipés lorsque les élus manipulent le peuple, et l´abrutissent de telle sorte que celui-ci les réélira, ou élira leurs complices. Dans ce cas, comme l´individu est en fin de compte tout sauf un abruti, la "spirale vicieuse vers le bas" se termine par une révolution.
je pense que vous confondez l'état et l'administration. le mal vient de l'administration qui contrôle, dirige, et refuse toute réforme, le mal vient du faite que l'administration à inversé les rôles " l'administration est au service des Français, mais eux pensent que les Français sont à leurs service " tant que ce mille feuilles administratif ne sera pas épuré, il n'y aura aucune amélioration . Mais que font les politiques ?
Mais l'Etat c'est nous...
Non
car ça dépend de qui dirige l'Etat.
Cett citation doit être placée dans son contexte Michele M
A ma connaissance Max Stimer est connu pour un seul livre " L'unique et sa propriété" qui date de 1844 et dan lequel il attaque tout ce qui s'oppose à l'expansion de sa propre individualité: famille loi droit Etat morale religion education.etc.
C'etait un individualiste radical parfois considéré comme un anarchiste
Pourrais-tu nous donner ta propre opinion sur la position de Stimer ? Merci.
@
pas bavarde toi !
L'Etat a pour rôle de maintenir l'ordre établi dans l'intérêt de la classe dominante, c'est à dire la grande bourgeoisie.