J'inclue sous le terme d'automobile tous les véhicules terrestres consommant des pneumatiques outre les types de carburant, sont donc concernés en sus de tous les genres de bagnoles, les avions, hélicoptères, vélos, motos et même le métro puisque son intérêt réel n'a jamais été démontré .
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OUi vas te coucher .,,,
Carrément, c'est se donner bonne conscience (on peut rouler car on roule propre) et ça fait l'effet inverse de ce qu'il faudrait : réduire l'utilisation de la voiture, les transports par camions, développer les transports en commun, le ferroutage pour les marchandises...
On est d’accord : la voiture la plus propre, c’est celle qui ne roule pas .
Quatre personnes dans une voiture diesel pollueront toujours moins qu’une seule dans une E85, etc...
L’avenir est aussi et surtout à l’économie.
Aux économies : d’énergie, de carburants, d’émissions de CO2.
Ceci dit, on aura toujours besoin de la voiture et de l’avion : beaucoup moins si on s’arrange, mais tout de même. Et comme il faut combattre sur tous les fronts, chercher toutes les solutions à chaque pollution, gaspillage ou émission de CO2, nous devons continuer à rechercher dans ce domaine. D’autant que ce serait possible, si l’on en croit les avancées technologiques dans ce secteur. Ãa ne l’est pas encore à l’heure actuelle, mais on doit continuer à chercher.
A nous d’être vigilant à ce que ça ne devienne pas un alibi, un prétexte.
D'après toi, on ne pourrais donc m^me plus se déplacer en vélo et en métro ....
L'inconvénient majeur des biocarburants de première génération (comme ici avec le tournesol) est que leur production consomme beaucoup d'espace et qu'elle entre en concurrence avec les cultures à vocation alimentaire ou avec les forêts à biodiversité très riche
Définition [modifier]
Les biocarburants au sens strict sont des carburants liquides produits à partir de plantes. Suivant les filières, on cherche à produire de l'huile (Karanj, Jatropha curcas, Palmier à huile, Tournesol, Colza...) ou de l'alcool par fermentation alcoolique de sucres produits par la canne à sucre, la betterave ou d'amidon hydrolysé (l'amidon est un polymère du glucose produit en grande quantité par exemple par le blé ou le maïs). On y inclus aussi parfois (biocarburants au sens large) les carburants gazeux obtenus à partir de biomasse végétale ou animale(dihydrogène ou méthane) et les carburants solides comme le charbon de bois.
Pour utiliser les biocarburants dans les moteurs, deux approches sont possibles. Soit on cherche à adapter le biocarburant (par transformation chimique pour obtenir du biodiesel par exemple) à des moteurs conçus pour fonctionner avec des dérivés du pétrole; c'est la stratégie dominante actuellement mais ce n'est pas celle qui a le meilleur bilan énergétique et environnemental. Soit on cherche à adapter le moteur au biocarburant naturel, non transformé chimiquement. Plusieurs sociétés se sont spécialisées dans ces adaptations. La substitution peut être totale ou partielle. Le moteur Elsbett fonctionne par exemple entièrement à l'huile végétale pure. Cette stratégie permet une production locale (décentralisée) des carburants.
Miracle de la photosynthèse, Jatropha curcas synthétise de l'huile dans le désert - D1 Oils, EgypteLe vocable biocarburant (du grec bios, qui signifie vie, vivant, et du latin carbo, qui signifie carbone, charbon) peut prêter à confusion étant donné que, même s'ils sont obtenus à partir d'êtres vivants, les biocarburants ne sont pas systématiquement issus d'une agriculture biologique (agriculture bio). De ce point de vue, le mot agrocarburant (par référence à l'origine agricole du carburant) est préfèrable bien que moins usité. Les expressions "carburant vert" et "carburant végétal" sont aussi employées.
Dans le contexte des changements climatiques et de la flambée des prix du baril de pétrole, les biocarburants sont aujourd’hui souvent présentés comme une alternative énergétique durable. Cependant, ce caractère durable (ou pas) dépend de nombreux paramètres. Leur production uniquement guidée par des impératifs économiques peut conduire à de graves conséquences sociales et/ou environnementales[1]. Par exemple, on détruit aujourd'hui à grande vitesse les forêts de Malaisie (habitat notamment de l'Orang outan) pour produire de l'huile de palme. Le prix de la tortilla, aliment de base en Amérique latine, a récemment flambé au Mexique du fait de l'exporation du maïs vers les USA où il est utilisé pour produire de l'éthanol. le développement des biocarburants de seconde génération, qui ont un meilleur bilan environnemental que ceux de première génération, est donc souhaitable. Précisons que le remplacement de la totalité du pétrole consommé dans le monde par les biocarburants classiques est impossible [2] [3] et que le carburant le plus facile à remplacer est celui que l'on ne consomme pas : le développement des biocarburants devrait idéalement se faire parallèlement à la promotion des économies d'énergie.
Les filières de première génération [modifier]
La filière huile [modifier]
De nombreuses espèces végétales sont oléifères comme par exemple le Karanj, la Pourghère (Jatropha curcas), le Palmier à huile, le Tournesol ou le Colza. Les rendements à l'hectare varient d'une espèce à l'autre et sont exceptionnels avec les microalgues [4] [5] [6] [7] [8]. A noter que des huiles de fritures usagées, des huiles d'abattoirs ou de poissonneries, des huiles de vidange peuvent également être utilisées [9]. Un homme d'affaires norvégien, Lauri Venoy, s'intéresse d'ailleurs à l'utilisation des graisses humaines obtenues par liposuccion [10].
Toute extraction d’huile végétale peut être effectuée par simple pressage à froid – écrasement, ou par voie chimique, ou une combinaison des deux méthodes. L’utilisation d’un solvant organique permet d’atteindre un niveau d’extraction de 99% mais à un coût plus élevé. L'Huile Végétale Brute (HVB=HVP) peut être utilisée directement dans les moteurs diesels adaptés (notamment à cause de sa viscosité relativement élevée). Les triglycérides qui constituent les huiles végétales peuvent également être transformés en monoesters méthyliques (Esters Méthyliques d'Huile Végétale - EMHV) et en glycérol par une réaction de trans-estérification avec des molécules de méthanol (on obtient des esters éthyliques avec l'éthanol). Les molécules plus petites du biodiesel ainsi obtenues peuvent alors être utilisées comme carburant dans les moteurs à allumage par compression. Ce biodiesel ne contient pas de soufre, n'est pas toxique et est hautement biodégradable. Le biodiesel est aussi appelé en France diesterâ¢.
La filière alcool [modifier]
Ethanol en bouteille
Fermentation éthanoliqueDe nombreuses espèce végétales sont cultivées pour leur sucre : c'est le cas par exemple de la canne à sucre, de la betterave sucrière, du maïs ou encore du blé.
le bio-éthanol est obtenu par fermentation de sucres (sucres simples, amidon hydrolysé). L'éthanol peut remplacer partiellement ou totalement l'essence. Une petite proportion d'éthanol peut aussi être ajoutée dans du gazole mais cette pratique est peu fréquente.
l'Ethyl-tertio-butyl-éther (ETBE) est un dérivé (un éther) de l'éthanol. Il est obtenu par réaction entre l'éthanol et l'isobutène et est utilisé comme additif à hauteur de 15 % à l'essence en remplacement du plomb. L'isobutène est obtenu lors du raffinage du pétrole.
le bio-butanol[11] (ou alcool butylique) est obtenu grâce à la bactérie Clostridium acetobutylicum[12] qui possère un équipement enzymatique lui permettant de transformer le sucre en butanol [13]. Du dihydrogène, et d'autres molécules sont également produites : acide acétique, acide propionique, acétone, isopropanol et éthanol. BP et DuPont commercialisent actuellement le biobutanol; il présente de nombreux avantages par rapport à l'éthanol et est de plus en plus souvent évoqué comme biocarburant de substitution à l'heure du pétrole cher. Les unités de production du bioéthanol peuvent être adaptées pour produire le biobutanol [14]
le méthanol (ou "alcool de bois"), obtenu à partir du méthane [15] est aussi utilisable, en remplacement partiel (sous certaines conditions) de l'essence, comme additif dans le gasoil, ou, à terme, pour certains types de piles à combustible. Le méthanol est cependant très toxique pour l'homme.
Autres filières [modifier]
La filière gaz
Véhicule fonctionnant au méthane, Italie
Réserve de gaz
le méthane est le principal constituant du biogaz issu de la fermentation de matières organiques animales ou végétales par des bactéries méthanogènes qui vivent dans des milieux anaérobiques. C'est un biocarburant pouvant se substituer au gaz naturel (ce dernier est composé de plus de 95 % de méthane). Il peut être utilisé soit dans des moteurs à allumage commandé (technologie moteurs à essence) soit dans des moteurs dits dual-fuel. Il s'agit de moteurs diesel alimentés en majorité par du méthane ou biogaz et pour lesquels l'explosion est assurée par un léger apport de biodiesel/huile ou gazole. Lorqu'il est produit à petite ou moyenne échelle, le méthane est difficile à stocker. Il doit être donc être exploité sur-place, en alimentation d'un groupe électrogène par exemple. Une possibilité en cours de développement est son contrôle et son traitement pour qu'il puisse être injecté dans les réseaux de gaz naturel, et ainsi s'y substituer en petite partie pour les utilisation traditionnelles qui en sont faites. Le biogaz (méthane) est le plus souvent produit par valorisation de déchets. Les principales sources sont les boues des stations d'épuration (la production rend la station au moins en partie autonome en énergie), les lisiers d'élevages, les effluents des industries agroalimentaires et les déchets ménagers.
le dihydrogène : L'hydrogène n'est pas un biocarburant en soi, mais il peut être produit à partir de méthane (réformage) ou d'autres combustibles. Il peut également être produit par voie bactérienne et microalgale.
la filière BTL (ou Biomass to liquid) permet d'obtenir des carburants grâce à la synthèse Fischer-Tropsch.[16]
Plantation de canne à sucrele gazogène : inventé par Georges Imbert (1884-1950), le gazogène est un système qui peut remplacer l'essence dans les moteurs à explosion.
La filière charbon de bois (biocarburant solide)
Le charbon de bois est obtenu par pyrolyse du bois, de la paille ou d'autres matières organiques. Un ingénieur indien a développé un procédé permettant de pyrolyser les feuilles de cannes à sucre, feuilles qui sont ne sont presque jamais valoriseés actuellement.
Des biocarburants de 2e génération ?
Un inconvénient majeur pour le développement des carburants de première génération est qu'ils entre en compétion avec les cultures alimentaires [17] et avec les écosystèmes à biodiversité élevée.[18]. De nouvelles filières, aux meilleurs rendements et plus intéressantes sur le plan environnemental émergent progressivement.
La transformation de la lignine et de la cellulose (du bois, de la paille) en alcool ou en gaz (filière lignocellulosique-biocombustible [19] ) fait l'objet d'intenses recherches dans le monde entier. Les technologies de la transformation de la cellulose sont complexes, allant de la dégradation enzymatique à la gazéification. Des entreprises canadiennes (comme par exemple Iogen [20] ), américaines (Broin Co.) et deux universités suèdoises (Usine pilote d'Ãrnsköldsvik [21] ) passent actuellement à la phase de production industrielle d'éthanol cellulosique.
Selon le directeur du Programme des Nations Unies pour l'Environnement, les termites possèdent des bactéries capables de transformer "de manière efficace et économique les déchets de bois en sucres pour la production d'éthanol".[22]. Les enzymes trouvées dans le tube digestif des termites et produites par ces bactéries symbiotiques sont en effet capables de convertir le bois en sucre en 24 heures [23]
C'est probablement à partir de cultures de microalgues[24] [25] [26] [27] [28], 30 à 100 fois plus efficaces que les oléagineux terrestres, que des biocarburants pourront être produits avec les meilleurs rendements , rendant ainsi envisageable une production de masse sans déforestation massive ni concurrence avec les cultures alimentaires. Pour obtenir un rendement optimal en huile, la croissance des microalgues doit s'effectuer avec une concentration en C02 d'environ 13%. Ceci est possible à un coût très faible grâce à un couplage avec une source de C02, par exemple une centrale thermique au charbon, au gaz naturel, au biogaz, ou à une unité de fermentation alcoolique. La fermentation des sucres (canne à sucre, blé, maïs) en éthanol génère de grande quantité de C02 (à concentration élevée) qui peuvent nourrir les microalgues. La production de 50 litres d'éthanol par fermentation alcoolique s'accompagne de la production de 15 litres de C02. En ce qui concerne la filière huile, les tourteaux obtenus après extraction de l'huile végétale (Jatropha curcas, Karanj, Saijan, Tournesol, Colza etc.) peuvent servir à produire du biogaz (méthane). Le méthane peut alimenter une centrale thermique (production d'électricité) et le CO2 libéré peut aussi nourrir les microalgues. Le bilan carbone global et le caractère durable de la filière dépend donc de la source de C02 utilisée. A noter que la croissance des microalgues est bien entendu possible dans les conditions atmosphériques naturelles (concentration en C02 de 380ppm) mais les rendements sont alors beaucoup plus faibles.
Fruits de Jatropha curcas
Fruit (gousse) de Pongamia pinnata ou KaranjJatropha curcas, un arbuste qui pousse en zone aride et qui produit en moyenne 1892 litres d'huile par hectare et par an, est également une plante très prometteuse. Sa culture (réalisée de manière éco-responsable) permet en particulier de lutter contre la désertification (photos ci-contre). A l'occasion du Biofuel Summit 2007 [29] qui s'est tenu à Madrid, le spécialiste néerlandais Winfried Rijssenbeek (RR Energy)[30] a fait la promotion des qualités de cette euphorbiacée : "Cette plante, qui produit des graines oléagineuses, est une alternative intéressante aux palmiers à huile et au soja pour le sud. En premier lieu parce qu'elle n'est pas comestible et donc n'entre pas en concurrence avec le secteur alimentaire. Autre avantage, Jatropha curcas peut être cultivé sur des sols difficiles, impropres aux autres cultures et permet de lutter contre la désertification" [31]
Pongamia pinnata (ou Karanj, photo ci-contre) est un arbre à croissance rapide, fixateur d'azote, très résistant à la sécheresse, qui pousse en plein soleil, sur des sols difficiles, même sur des sols salés, et producteur d'huile. L'Inde encourage actuellement fortement la plantation de cet arbre (ainsi que de l'arbuste Jatropha curcas) dans les zones impropres aux cultures traditionnelles, ceci dans l'optique de produire de l'huile végétale. Les rendements moyens en huile sont de 5 tonnes/ha/an la dizième année, ce qui est excellent.
D'autres espèces oléifères cutivables en zone aride offrent également des perpectives très intéressantes : Madhuca longifolia (Mahua) - Moringa oleifera (Saijan) - Cleome viscosa etc.
La polyculture (association de plusieurs espèces) est de loin préfèrable d'un point de vue environnemental aux monocultures. On peut ainsi envisager de planter des forêts où se mélangent Mahua, Saijan, Karanj ainsi que d'autres essences utiles aux populations locales.
A noter que le bilan énergétique ainsi que le bilan carbone sont toujours bien meilleurs quand on adapte le moteur à l'huile végétale pure ( moteur Elsbett par exemple) plutôt que d'adapter l'huile végétale (transformation chimique en biodiesel, processus lourd) à des moteurs conçus pour fonctionner avec des dérivés du pétrole.