- pourquoi début mai il fait 30°C et est-ce que la température et la sécheresse sont inhabituelles pour cette saison, ce qui pourrait alors être lié au changement climatique dont on sait qu'il est plus sensible vers les pôles.
- ce qui ne ce serait pas passer pour les population qui viennent de tout perdre si cette ville champignon n'avait pas été créée ex-nihilo pour l'exploitation de ces sables.
Cf. ce que les médias ne vous montrent et ne vous disent pas depuis une semaine, si ce n'est pour la première fois le soir3 de dimanche soir : http://www.openstreetmap.org/#map=10/56.8929/-111.... n'hésitez pas à zoomer à l'ouest de la boucle parcourant les quartiers de Fort Mc Murray … ça doit être sympa comme vue !
Va savoir si l'exploitation des sables bitumineux est la goutte d'eau qui a mis le feu aux poudres ou l'étincelle qui a fait déborder le vase, mais ce genre de catastrophe est très souvent multifactoriel.
Et dans ce cas, un facteur important est sans doute le dérèglement climatique très important dans la zone arctique et subarctique où se trouve Fort McMurray (climat continental subarctique).
Cette région a subi une canicule ce printemps (une canicule ne se définit dans l'absolu, mais par rapport aux conditions habituelles de la région) :
-> Une période exceptionnellement sèche, alors que ce climat est caractérisé par l'absence de période sèche (humidité relative toujours > 50%) et des températures de 30 à 32°C à l'époque du départ de l'incendie, alors que la normale des températures maxi début mai est de 16°C (moyenne des maxi journaliers à cette période sur les 30 dernières années).
Ce qui fait que, même si les incendies de forêt ne sont pas habituellement de cette ampleur, on a ici un phénomène extrême qui peut être attribué au changement climatique global et son cortège de "dérèglements" locaux.
On peut relier ces conditions a-normales au phénomène El Niño qui se termine, mais à quoi attribuer l'ampleur exceptionnelle de cet El Niño ? Il faut voir un peu plus loin, plus "global".
On pourrait arguer aussi que l'exploitation pétrolière effrénée a à voir indirectement avec cet évènement, du fait de sa contribution essentielle au réchauffement climatique. Je ne parle pas évidemment de ce site d'exploitation en particulier !
Mais bon, tout va bien, les installations d'extraction pétrolière ont été épargnées ... près de 200 000 ha de forêt partis en fumée, 100 000 personnes déplacées, ruinées, c'est un "détail" !
C'est un phénomène régional qui a toujours existé.
Le pin gris qui constitue l'essentiel de la végétation s'y est même adapté : ses cônes ont besoin de la chaleur de l'incendie pour s'ouvrir et libérer les graines.
Le phénomène s'aggrave et fait davantage le buzz en raison de l'augmentation des habitats et leur diffusion accentuée dans les zones non déboisées.
Strictement rien à voir avec l'exploitation des hydrocarbures, quels qu'ils soient.
Mais on a le droit d'évoquer l'influence du réchauffement climatique global et mondial …
Personne n'avance cette hypothèse, même pas les écologistes. Par contre, il est exact que ça pose des problèmes d'exploitation dûs à des arrêts préventifs de sécurité des raffineries, l'absence des personnels évacués, les fumées toxiques des incendies dans l'atmosphère...
Answers & Comments
Sans doute pas. Cependant on peut se demander :
- pourquoi début mai il fait 30°C et est-ce que la température et la sécheresse sont inhabituelles pour cette saison, ce qui pourrait alors être lié au changement climatique dont on sait qu'il est plus sensible vers les pôles.
- ce qui ne ce serait pas passer pour les population qui viennent de tout perdre si cette ville champignon n'avait pas été créée ex-nihilo pour l'exploitation de ces sables.
Cf. ce que les médias ne vous montrent et ne vous disent pas depuis une semaine, si ce n'est pour la première fois le soir3 de dimanche soir : http://www.openstreetmap.org/#map=10/56.8929/-111.... n'hésitez pas à zoomer à l'ouest de la boucle parcourant les quartiers de Fort Mc Murray … ça doit être sympa comme vue !
Pas spécialement. Les feux de forêt existent depuis qu'il y a des arbres.
Va savoir si l'exploitation des sables bitumineux est la goutte d'eau qui a mis le feu aux poudres ou l'étincelle qui a fait déborder le vase, mais ce genre de catastrophe est très souvent multifactoriel.
Et dans ce cas, un facteur important est sans doute le dérèglement climatique très important dans la zone arctique et subarctique où se trouve Fort McMurray (climat continental subarctique).
Cette région a subi une canicule ce printemps (une canicule ne se définit dans l'absolu, mais par rapport aux conditions habituelles de la région) :
-> Une période exceptionnellement sèche, alors que ce climat est caractérisé par l'absence de période sèche (humidité relative toujours > 50%) et des températures de 30 à 32°C à l'époque du départ de l'incendie, alors que la normale des températures maxi début mai est de 16°C (moyenne des maxi journaliers à cette période sur les 30 dernières années).
http://www.fort-mcmurray.climatemps.com/
Ce qui fait que, même si les incendies de forêt ne sont pas habituellement de cette ampleur, on a ici un phénomène extrême qui peut être attribué au changement climatique global et son cortège de "dérèglements" locaux.
On peut relier ces conditions a-normales au phénomène El Niño qui se termine, mais à quoi attribuer l'ampleur exceptionnelle de cet El Niño ? Il faut voir un peu plus loin, plus "global".
On pourrait arguer aussi que l'exploitation pétrolière effrénée a à voir indirectement avec cet évènement, du fait de sa contribution essentielle au réchauffement climatique. Je ne parle pas évidemment de ce site d'exploitation en particulier !
Mais bon, tout va bien, les installations d'extraction pétrolière ont été épargnées ... près de 200 000 ha de forêt partis en fumée, 100 000 personnes déplacées, ruinées, c'est un "détail" !
.
Non.
C'est un phénomène régional qui a toujours existé.
Le pin gris qui constitue l'essentiel de la végétation s'y est même adapté : ses cônes ont besoin de la chaleur de l'incendie pour s'ouvrir et libérer les graines.
Le phénomène s'aggrave et fait davantage le buzz en raison de l'augmentation des habitats et leur diffusion accentuée dans les zones non déboisées.
Strictement rien à voir avec l'exploitation des hydrocarbures, quels qu'ils soient.
Mais on a le droit d'évoquer l'influence du réchauffement climatique global et mondial …
Personne n'avance cette hypothèse, même pas les écologistes. Par contre, il est exact que ça pose des problèmes d'exploitation dûs à des arrêts préventifs de sécurité des raffineries, l'absence des personnels évacués, les fumées toxiques des incendies dans l'atmosphère...
faux