Pas la peine de s'écharper, c'est une simple question de définition. Merci de votre modération.
Update:Je ne choisirai aucune réponse, ceux pour qui je penche se reconnaitront. Vos réponses étaient intéressantes, et je remercie tout le monde d'avoir participé à cette réflexion et d'avoir su rester courtois sur un sujet on ne peut plus sensible.
Bonne journée à tous.
Fuku
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Answers & Comments
Du mal à assumer cette part d’héritage alors au lieu de jeter le contenu elle préfère changer l’emballage
Pour accéder au pouvoir, avoir la qualification "extrême" ou "ultra" n'est pas très vendeur...
C'est parce que les fondateurs étaient de ses gens là :
"Auparavant, étaient d'extrême droite les mouvements comme l'Action française, marqués par la défense de la tradition contre l'époque moderne (et emblématiquement, contre la franc-maçonnerie), l'anti-parlementarisme, l'autoritarisme, la doctrine basée sur la race, les idées réactionnaires, les royalistes ultras. Ceux qui se réclament de ces idées aujourd'hui, comme nombre de catholiques traditionalistes, y sont toujours classés"....
" L'ordre nouveau de funeste souvenirs ( Madelin and co comportait en son sein un certain DUPRAT comme "moteur du mouvement", ce qu'il est bien de gommer aussi ...à tout prix ...
Sans compter que si on lit l'histoire avec un grand H et pas l"histoire que nous compte les membres du FN , au départ :
"Ce que dissimule, en effet, ce récit constitutif de la mythologie frontiste, ce n'est pas seulement la complexité et l'incertitude qui entourent la création du Front national, mais aussi le fait que les responsables du groupuscule néofasciste Ordre nouveau (ON) en sont les véritables instigateurs. Jean-Marie Le Pen n'est en réalité que l'une des pièces de la « stratégie de front national », conçue initialement par les dirigeants d'ON comme une étape électoraliste sur le chemin de la « Révolution nationaliste et populaire »
Et ça si ça ne se sait pas , c'est encore mieux ...
Alain Madelin a mieux réussi encore à effacer ses anciennes traces dans les groupes fachos . Pas de chance , je me le suis calté à plusieurs reprises, directement ou pas, en Mai 68 . Armé d'une barre de fer , hurlant et tapant sur les lycéens que nous étions. Et ils étaient de toutes les manifs violentes, les ON . Ils tapaient sans relâche , nous on n'avait pas 17 ans , eux ils en avaient 22 à tout casser ... Mais les moins de 40 ans et les non gauchos de tous bords ne peuvent pas savoir tout ça ... espérant que ce mini cours "d'histoire" te fera lire/relire les articles politiques ou les comptes-rendus des journaux de l'époque, espérant que ces quelques lignes te donneront envie de savoir qui étaient les "Ordre nouveaux" et les " actions françaises " de l'époque eux qui se sont noyés dans la droite dure ou dans le Fn..de nos jours . Si tu lis ces documents tu comprendras pourquoi ils préfèrent faire oublier qui ils sont...
Ici tu retrouveras Madelin et Duprat ...
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2010/02/26...
Bonne lecture ...!
Parce que pour ce parti, l'idée du parti n'est pas extrême mais normale, va savoir.
Parce que c'est une PME familiale attrape-tout avec quelques slogans raccoleurs en guise de programme.
Voila. Et pis c'est tout.
Alors ils sont extrême ce-que-tu-voudras qu'ils soient.
Plus tard, ils verront le moment venu ... s'il vient.
Ils ont changé l'emballage et rajeunit la façade, mais à l'intérieur, les idées sont toujours les mêmes, celles d'un parti d'extrême droite.
S'il ne s'agit que "d'une simple question de définition", alors, c'est très simple :
Tu vas sur le site du gouvernement et tu verras qu'il a une ligne "EXD" pour y classer l'Extrême Droite, tout comme il y a une ligne "EXG" pour l'Extrême Gauche.
Et le FN n'est pas dans l'un tout autant que le Front de Gauche n'est pas dans l'autre.
Après ça, on peut pérorer tant qu'on veut, ça ne change en rien la définition de l'Extrême Droite en France.
http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resulta...
S'il s'agit d'un peu plus que d'une question de définition, alors, c'est aussi simple :
Tu vas écouter les explications de Jospin.
Après ça, on peut pérorer tant qu'on veut, ça ne change rien à la réalité de ce qu'explique un ex-Premier Ministre PS.
http://www.nationspresse.info/non-classe/lionel-jo...
A toutes fins utiles, JM Le Pen n'a jamais été fasciste, mais "Anarchiste" et Nationaliste et, ça, dès sa jeunesse.
En soi-même, c'est une contradiction que cet homme a vécu de façon bien curieuse (d'autant plus que l'Anarchisme en lui-même n'est pas quelque chose de simple) en parvenant à en incruster le paysage politique français, sans jamais chercher le pouvoir, mais en le bousculant sans arrêt : il n'a fait que provoquer toute sa vie.
Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est l'Anarchisme -entre autre parce qu'on n'a jamais été très clair en France sur cette question-, c'est bien dommage ; mais il ne suffit pas de se satisfaire de lieux communs sur ce sujet comme sur le sujet du "racisme" pour se croire autorisé à énoncer des affirmations.
ils ont raison en fait,
droite, extrême droite .... gauche, extrême gauche, .....
tout est destine a faire croire qu il n y a que deux choix ( droite ou gauche), deux parties deux ideologies,
il est difficile de penser qu ils puissent être trois (ou plus) d ou nos types de scrutins
Il faudrait vraiment redéfinir la gauche, la droite et les extrêmes et ne pas continuer de rouler sur des étiquettes très vagues.
Certes, le Front national a changé. Il serait stupide de le nier. Il a d’abord changé de dirigeants. La génération des fondateurs du FN, pour la plupart ex-Collaborateurs voire anciens Waffen SS (André Dufraisse, Victor Barthélémy, Pierre Bousquet, François Brigneau, Léon Gaultier, etc.) a disparu. Leurs successeurs, vaincus des guerres coloniales d’Indochine et d’Algérie, et rescapés du terrorisme de l’OAS (Roger Holeindre, Pierre Sergent, Pierre Descaves, etc), a passé la main. Bref, le Front National n’est plus conduit par des leaders soucieux de prendre leur revanche sur une Histoire tragique et ses combats perdus. Ce passé-là importe peu à Marine Le Pen et à sa garde rapprochée, c’est vrai.
De même, l’antisémitisme est-il passé de mode. Aujourd’hui, il ne travaille plus les tréfonds de ce parti comme ce fut le cas pendant 40 ans. Au Panthéon des ennemis de la nation, la figure du Juif a été largement dépassée et reléguée par celle de l’immigré, de l’Arabe, et plus précisément du musulman. Enfin, le Front national, longtemps libéral, a adopté un programme économique et social de défense des classes populaires, foncièrement étatiste, aux relents à la fois anti-européens et anti-capitalistes. Et alors ?
L’extrême droite change. L’extrême droite évolue. L’extrême droite mue. L’extrême droite est plurielle, et ce depuis son émergence au lendemain de 1789 dans les fourgons du mouvement contre-révolutionnaire. Depuis plus de deux siècles, elle a pu choisir la voie de la violence ou celle des urnes, se revendiquer monarchiste ou populiste, s’afficher putschiste ou légaliste.
L’Action française, les Ligues, le mouvement Poujade, l’OAS ou encore les groupuscules comme Occident, Ordre nouveau ou le GUD ont aligné des visages fort différents, des sensibilités diverses et parfois rivales, appartenant toutes à une même famille politique. Et le Front national lui-même n’a jamais cessé d’évoluer depuis sa naissance il y a 41 ans.