juste avant et au début de la guerre il y a eu des terribles persécutions ... et pour une raison inconnue (pour moi) ça a quasi cessé ...
merci beaucoup d'avance ...
Update:pour "zut":
je désespérais déjà du manque de réponse et voila une, digne de ce nom. Il est vrai, qu'il faut la chercher, car elle est enfouie dans texte complète, bien faite ...
donc vous pensez, que la raison serait pécuniaire ou d'une frustration personnelle causé par les nazis (ou les deux ensembles), donc alors votre réponse sur la question de la raison, le pourquoi (...alors le régime Antonescu qui avait massacré par lui-même tant de juifs en ..., fait preuve de réticences.." ... serait ça ...
ma peu de connaissance vient du livre de R. Hilberg, qui lui même tire la majeur partie de celui de M. Carp (le Livre Noir) ..., mais là, bien sûr cette question (la réponse, plutôt) laisse à désirer, manque ...
merci déjà, mais bien sûr j'attends d'autres encore ..., si jamais ...
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En 1942, la Roumanie n'a pas cessé de persécuter les Juifs mais a refusé de les "céder" aux Allemands, et ce, dans le but de poursuivre une immense spoliation des biens des Juifs présents dans la population roumaine.
Spoliations qui durait déjà bien avant la Première Guerre mondiale, et que les Roumains, en résistant aux pressions des Allemands, augmentèrent en proposant aux communautés juives, de les laisser partir pour la Palestine d'alors, en leur faisant payer un droit au départ, pour chaque personne.
Cette situation est en effet curieuse, mais surtout extraordinairement cynique.
D'après la Commission Wiesel, la Roumanie présente donc, le cas d'un État qui s'est impliqué directement, sans pression des Allemands, dans des massacres et dans l'organisation de camps de concentration, provoquant la destruction ou l'expulsion de près de la moitié de sa propre population juive d'avant-guerre, et qui cependant se désolidarise du projet d'extermination nazi et refuse en 1942 de participer à la déportation des Juifs roumains vers les camps d'extermination allemands, ce qui explique que 53 % de la population juive a survécu à la période de la guerre.
Les nazis vont exercer des pressions pour que la politique du régime Antonescu envers la population juive soit conforme aux grandes lignes de la Solution finale, c'est-à-dire, clairement, à partir de 1942, l'extermination systématique des Juifs.
Mais alors le régime Antonescu qui avait massacré par lui-même tant de juifs en Bessarabie, en Bucovine et en Transnistrie, fait preuve de réticences.
À la fin de l'année 1941, le SS Gustav Richter, et Radu Leca, plénipotentiaire roumain pour les affaires juives, avaient obtenu de Mihai Antonescu la création d'un conseil juif fantoche :
- Centrala Evreilor din Romania ("Centrale des juifs de Roumanie").
La corruption se nourrit de la spoliation des juifs sous toutes ses formes.
Même après la chute de la Garde de fer, le régime Antonescu, toujours allié de l'Allemagne nazie, poursuit la politique de persécution et de massacre des juifs et, dans une moindre mesure, des roms.
À partir de 1943 on met en place le travail forcé, imposé aux juifs dans la voirie et les terrassements. 40 000 hommes sont affectés à des travaux journaliers près de leur résidence. Ils doivent se présenter le matin avec pelles et pioches et souvent, apporter leur déjeuner. 26 000 juifs peuvent acheter leur exemption.
En juillet 1942, à la grande joie d'Adolf Eichmann, chef du RSHA, les nazis semblent avoir obtenu tous les accords pour procéder à la déportation des Juifs roumains présents dans le district de Lublin en Pologne occupée, et en août, Radu Leca est à Berlin pour parapher l'accord, mais il est mal reçu et va dès lors s'employer à retarder l'opération. Peut-être aussi a-t-il été soudoyé pour cela.
Le caractère définitif du revirement roumain n'apparait aux Allemands qu'à partir de décembre 1942 quand ils apprennent qu'Antonescu envisage d'autoriser de 75 000 à 80 000 juifs à émigrer en Palestine moyennant une forte indemnité.
Contrairement aux autres pays de l'Europe centrale et de l'Est où une grande partie des juifs ont été dirigés vers les camps d'extermination, 53 % des juifs roumains survivront donc à la guerre, malgré les diverses persécutions auxquelles ils sont soumis :
- travail forcé, spoliation et lois d'exclusion.
Des lois antisémites avaient déjà été édictées en 1938. Ce n’est rien à côté de celles qui se mettent en place en août 1940. A partir de cette date, pas une semaine ne passe sans qu’un nouveau décret contre les juifs ne soit promulgué. Les premières mesures sont "classiques" : interdiction d’exercer certaines professions, spoliation des biens, etc.
Bientôt, c’est dans les moindres replis de leur vie quotidienne que l’Etat vient traquer les juifs : en leur confisquant leurs postes de radio et leurs vélos, en leur interdisant d’acheter du pain, ou encore en les obligeant à se dépouiller d’une partie de leurs vêtements, faute de quoi ils risquent dix ans de prison...
Antonescu, n'a jamais hésité à "pendre" les Juifs, car, selon sa propagande : "Tous les Juifs sont des communistes." C'est un aspect de l'Histoire tragique de cette époque, qui échappe sans doute aux jeunes d'aujourd'hui, qui n'ont même pas connu la Guerre Froide.