L'appel du 18 juin 1940 qui était le fameux discours du Général de Gaulle prononcé à la radio de Londres sur les ondes de la BBC à 18 heures locales, ce qui fait 19h00 en France. (il y a une heure de décalage horaire entre l'Angleterre et la France).
Cet appel n'a pas été enregistré.
Ce discours, très peu entendu ce jour-là mais publié dans la presse française le lendemain, est considéré comme le texte fondateur de la Résistance française, dont il demeure le symbole.
Aussi peu entendu car n'oublions pas que le général de Gaulle était un inconnu.
Pourtant, et contrairement à une idée tenace, l'appel du 18 juin n'est pas une invitation à constituer des réseaux de résistance sur le territoire français. En militaire, de Gaulle s'adressa avant tout, et de manière explicite, aux militaires ("officiers" et "soldats") et aux "ingénieurs et aux]ouvriers spécialistes des industries d'armement".
Il fait suite au discourt de la veille du 17 juin 1940 du maréchal pétain, qui la différence fut écouté par la majorité des Français, en étant diffusé sur toutes les ondes.
Texte intégral du discourt du Maréchal Pétain du 17 juin 1940 à la radio :
"Français !
À l'appel de M. le Président de la République, j'assume à partir d'aujourd'hui la direction du gouvernement de la France. Sûr de l'affection de notre admirable armée qui lutte, avec un héroïsme digne de ses longues traditions militaires, contre un ennemi supérieur en nombre et en armes ; sûr que, par sa magnifique résistance, elle a rempli ses devoirs vis-à-vis de nos alliés ; sûr de l'appui des anciens combattants que j'ai eu la fierté de commander, sûr de la confiance du peuple tout entier, je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur. En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux réfugiés, qui dans un dénuement extrême sillonne nos routes. Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude.
C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat. Je me suis adressé cette nuit à l'adversaire pour lui demander s'il est prêt à rechercher avec moi, entre soldats, après la lutte et dans l'honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités. Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n'obéir qu'à leur foi dans le destin de la patrie."
Texte intégral de l'appel du 18 juin 1940 :
« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.
Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un
jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres. »
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L'appel du 18 juin 1940 qui était le fameux discours du Général de Gaulle prononcé à la radio de Londres sur les ondes de la BBC à 18 heures locales, ce qui fait 19h00 en France. (il y a une heure de décalage horaire entre l'Angleterre et la France).
Cet appel n'a pas été enregistré.
Ce discours, très peu entendu ce jour-là mais publié dans la presse française le lendemain, est considéré comme le texte fondateur de la Résistance française, dont il demeure le symbole.
Aussi peu entendu car n'oublions pas que le général de Gaulle était un inconnu.
Pourtant, et contrairement à une idée tenace, l'appel du 18 juin n'est pas une invitation à constituer des réseaux de résistance sur le territoire français. En militaire, de Gaulle s'adressa avant tout, et de manière explicite, aux militaires ("officiers" et "soldats") et aux "ingénieurs et aux]ouvriers spécialistes des industries d'armement".
Il fait suite au discourt de la veille du 17 juin 1940 du maréchal pétain, qui la différence fut écouté par la majorité des Français, en étant diffusé sur toutes les ondes.
Texte intégral du discourt du Maréchal Pétain du 17 juin 1940 à la radio :
"Français !
À l'appel de M. le Président de la République, j'assume à partir d'aujourd'hui la direction du gouvernement de la France. Sûr de l'affection de notre admirable armée qui lutte, avec un héroïsme digne de ses longues traditions militaires, contre un ennemi supérieur en nombre et en armes ; sûr que, par sa magnifique résistance, elle a rempli ses devoirs vis-à-vis de nos alliés ; sûr de l'appui des anciens combattants que j'ai eu la fierté de commander, sûr de la confiance du peuple tout entier, je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur. En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux réfugiés, qui dans un dénuement extrême sillonne nos routes. Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude.
C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat. Je me suis adressé cette nuit à l'adversaire pour lui demander s'il est prêt à rechercher avec moi, entre soldats, après la lutte et dans l'honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités. Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n'obéir qu'à leur foi dans le destin de la patrie."
Texte intégral de l'appel du 18 juin 1940 :
« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.
Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un
jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres. »
Ils n'étaient qu'une poignée, beaucoup de gaullistes ont été "de la dernière heure", une fois que le vent avait tourné . . . y'a beaucoup d'ceux-là qui viennent parader maintenant et donner des leçons, c'est assez rigolo . . . :-)
Non mais jusqu'en 42 les Français croyaient que de Gaulle et Pétain s'entendaient, l'un à Londres et l'autre à Vichy pour préparer la revanche.
Entendu par pratiquement personne en France.
Il y avait à ce moment là près de 9 millions de réfugiés sur les routes (soit environ le quart de la population), et la préoccupation principale des français n'était pas d'écouter la BBC de Londres.
C'était plutôt un flot de pétainistes qui se préparait dans les jours à venir.
L'armistice c'était le répit immédiat, pour une majorité de gens ayant perdu tous repères, dans une détresse morale, et très souvent physique, folle, sans considération, dans l'instant, sur ce que ça allait impliquer.
Très peu l'ont entendu, et la France était encore bien Pétainiste. C'est beaucoup des engagés volontaires qui se sont regroupés autour de lui: souvent engagés parce qu'ils s'étaient échappés des griffes allemandes et que le territoire français leur devenait malsain.
A été beaucoup plus entendu l'appel de Petain de la veille:
"Français !
à l'appel de M. le Président de la République, j'assume à partir d'aujourd'hui la direction du gouvernement de la France. Sûr de l'affection de notre admirable armée qui lutte, avec un héroïsme digne de ses longues traditions militaires, contre un ennemi supérieur en nombre et en armes ; sûr que, par sa magnifique résistance, elle a rempli ses devoirs vis-à -vis de nos alliés ; sûr de l'appui des anciens combattants que j'ai eu la fierté de commander, sûr de la confiance du peuple tout entier, je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur. En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux réfugiés, qui dans un dénuement extrême sillonne nos routes. Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude.
C'est le cÅur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat. Je me suis adressé cette nuit à l'adversaire pour lui demander s'il est prêt à rechercher avec moi, entre soldats, après la lutte et dans l'honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités. Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n'obéir qu'à leur foi dans le destin de la patrie."
Cet appel a été évidemment largement relayé par les Allemands....
L'appel du 18 juin n'a amené à de Gaulle qu'une grosses poignée d'irréguliers ,de marginaux ,de non-conformistes /: socialistes de gauche, jeunes royalistes,juifs, un Amiral de gauche,des anarchistes,des militants d'extrême droite,des gauchistes,des universitaires,des marins et des ouvriers.
quelle pelle des 18 joints ?