''Inéluctable'' ; peut-être pas, mais il est vrai qu'un gros % de personnes finit par se lasser l'une de l'autre au bout d'un certain temps.
Il n'y a pas qu'une seule explication à ce phénomène, mais il en est une qui tient une part importante dans ce %, à savoir que bien des gens sont attirés l'un vers l'autre, non pas par ''l'inconnu'' mais au contraire, par le fait qu'ils ont des points communs, sensés les faire fusionner l'un à l'autre.
En fait, inconsciemment, ils y trouvent un apaisement, plus qu'un lien d'attraction ; ''l'autre'' reste ''l'autre''. Aussi, au travers de cette première attirance, la similitude fait tomber cette méfiance qui existe depuis toujours entre les individus. Nous ne sommes pas égaux.
Pour illustrer cette large part d'échecs, due à cette apparente ressemblance, laquelle rassure, au premier abord ; dessinez mentalement (ou sur papier) un cercle, puis à l'intérieur, tracez d'un pôle à l'autre, une ligne en forme de zig-zag irrégulier, de façon à ce que votre cercle comporte 2 parties. À vue d’œil, si votre zig-zag est irrégulier, tel que je vous l'ai demandé, vous devriez avoir deux parties (A et B) dont l'une aurait, disons, par exemple, 42% de superficie, l'autre 58%. Le problème, en admettant que A soit à la recherche de B, et ainsi s'unir et ne faire qu'un, c'est que A désir que B soit le reflet de lui-même. C'est bien évidemment impossible ; observez la dentelure du zig-zag...il lui faut nécessairement son contraire pour qu'il y ait fusionnement avec B. ''L'émoussement'' que vous évoquez, entre deux dentelures incompatibles, aura alors effectivement lieu, plus tôt que tard.
Le dualisme n'est pas très copain avec la complémentarité...voilà tout.
Yahoo a repéré les mots "désir" et "passion" alors il vous a balancé en philo votre question, pourquoi pas ^^ Après tout, on est ici au coeur même de la condition humaine qui avant de d'effaroucher à l'idée de mourir prend quand même le temps de se consumer de désir...
Pour des objets vivants toujours plus désirables jusqu'à épuisement total du manque.
La passion est avant tout un état de souffrance et de dépendance, s'acharner à vouloir aimer passionnément serait parfaitement masochiste. La passion n'existe que face à l'inconnu en effet et l'amour (ou pas) commence avec la connaissance de l'autre... Sans plus de regrets, donc !
l'homme n'est pas fait pour se lasser, il cherche inlassablement la nouveauté, si un couple ne modifie pas sa façon d'être et d'agir, la passion partira.
Answers & Comments
Verified answer
''Inéluctable'' ; peut-être pas, mais il est vrai qu'un gros % de personnes finit par se lasser l'une de l'autre au bout d'un certain temps.
Il n'y a pas qu'une seule explication à ce phénomène, mais il en est une qui tient une part importante dans ce %, à savoir que bien des gens sont attirés l'un vers l'autre, non pas par ''l'inconnu'' mais au contraire, par le fait qu'ils ont des points communs, sensés les faire fusionner l'un à l'autre.
En fait, inconsciemment, ils y trouvent un apaisement, plus qu'un lien d'attraction ; ''l'autre'' reste ''l'autre''. Aussi, au travers de cette première attirance, la similitude fait tomber cette méfiance qui existe depuis toujours entre les individus. Nous ne sommes pas égaux.
Pour illustrer cette large part d'échecs, due à cette apparente ressemblance, laquelle rassure, au premier abord ; dessinez mentalement (ou sur papier) un cercle, puis à l'intérieur, tracez d'un pôle à l'autre, une ligne en forme de zig-zag irrégulier, de façon à ce que votre cercle comporte 2 parties. À vue d’œil, si votre zig-zag est irrégulier, tel que je vous l'ai demandé, vous devriez avoir deux parties (A et B) dont l'une aurait, disons, par exemple, 42% de superficie, l'autre 58%. Le problème, en admettant que A soit à la recherche de B, et ainsi s'unir et ne faire qu'un, c'est que A désir que B soit le reflet de lui-même. C'est bien évidemment impossible ; observez la dentelure du zig-zag...il lui faut nécessairement son contraire pour qu'il y ait fusionnement avec B. ''L'émoussement'' que vous évoquez, entre deux dentelures incompatibles, aura alors effectivement lieu, plus tôt que tard.
Le dualisme n'est pas très copain avec la complémentarité...voilà tout.
Notre instinct animal est le plus sauvage,,,,,lol
Le désir peut-être mais pas forcément l'amour ... Ceci est plutôt une question de physiologie
Quand la seule qualité est le trou ou la queue, ça s'émousse vite. Il faut bien d'autres choses.
Yahoo a repéré les mots "désir" et "passion" alors il vous a balancé en philo votre question, pourquoi pas ^^ Après tout, on est ici au coeur même de la condition humaine qui avant de d'effaroucher à l'idée de mourir prend quand même le temps de se consumer de désir...
Pour des objets vivants toujours plus désirables jusqu'à épuisement total du manque.
La passion est avant tout un état de souffrance et de dépendance, s'acharner à vouloir aimer passionnément serait parfaitement masochiste. La passion n'existe que face à l'inconnu en effet et l'amour (ou pas) commence avec la connaissance de l'autre... Sans plus de regrets, donc !
Si ça s’émousse faut aller se refaire aiguiser la lame .
.Voir une remmouleuse .
.
Oui , c'est évident ! La passion ne dure pas par définition ....
pas toujours
D'ac pour désir et non pour la sympathie connivente
l'homme n'est pas fait pour se lasser, il cherche inlassablement la nouveauté, si un couple ne modifie pas sa façon d'être et d'agir, la passion partira.
C'est l'ennui qui détruit les couples.