à le lire avant d'y répondre SVP :
http://www.larevuecritique.fr/article-hongrie-9633...
Update:ps.; pour Eléonor; merci pour votre réponse, votre avis partagé. Je crois que vous vous trompez, si vous croyez que l'animosité négative contre la gouvernance actuelle est d'ordre religieuse. Comme l'article suggère, c'est de l'ordre économique ...
ps 2; pour szotar ;
merci pour la longue et détaillé compte-rendu de dérive autoritaire de la gouvernance, mais bien sûr je regrette l’omission, l'absence de l'autre, selon l'article le principale facteur, la survie économique. J'ai l'impression que vous ayez pas lu l'article ..., qui est même la base de ma question. Ainsi, comme un jongleur, prestidigitateur .., vous détournez, même déformer le sujet ...
il est bien connue, et semble être établie, que la nouvelle gouvernance est plus autoritaire que les précédentes (peut être elle n'a pas la choix, je ne sais pas d'ici, de l'extérieur), mais l'article suggère, affirme même, que ce n'est pas ça, qui choque l'UE, le FMI ...,
Update 3:L'endettement s'est multiplié de 20-30 fois (je ne connais pas les chiffres exactes) pendant ces gouvernances. Alors la question, je la repose dans ce sens; est cette autoritarisme (la façon d'agir !) ou le contenu du programme (sauver l'économie de banqueroute) qui est attaqué maintenant ?
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La Hongrie lutte pour sa survie . Normal qu'elle affiche une prédominance pour les chrétiens . Mais ce régime que l'on taxe de tous les noms est un pur exemple de démocratie face aux dicta du FMI et autres boucher qui n'ont aucuns scrupules pour pendre au crochet tout un peuple comme la Grece et bien d'autres qui vont suivre .
Les problèmes chez nous (en Hongrie) sont nombreux.
Les hongrois luttent pour leur survie, oui, mais la confiscation de la liberté de la presse par un parti (même s'il y a alternance politique démocratique par la suite), la confiscation du contrôle du budget par ce même parti (même s'il y a alternance démocratique) ne participe pas à la lutte du peuple pour sa survie.
La pénalisation des SDF, comme au temps du communisme où on les mettait en prison (maintenant on leur donne une amende de 100.000HUF à Budapest et ils vont en prison s'il ne peuvent pas payer, c'est pareil qu'avec les communistes) ça n'aide pas le peuple hongrois à survivre.
Dans l'ancienne constitution on pouvait lire (article 2-2) : «A Magyar Köztársaságban minden hatalom a népé, amely a népszuverenitást választott képviselÅi útján, valamint közvetlenül gyakorolja» ce qui signifie «En République de Hongrie tout le pouvoir appartient au peuple, qui exerce la souveraineté nationale directement ou par ses représentants élus».
Cette phrase, la plus importante de l'ancienne constitution a disparue.
Et pour cause : Le pouvoir politique s'est octroyé le pouvoir du contrôle des médias, cette souveraineté est exercée par des représentants désignés et non élus !
De même, le contrôle du budget est exercé par des représentants désignés et non élus.
Et dans les deux cas, leur mandat durera la durée de 3 législatures sans possibilité pour un gouvernement de l'actuelle opposition de changer les personnes désignées.
Nos journalistes ont repris les réflexes d'avant 1988 : la censure n'a pas besoin de s'appliquer grâce à l'autocensure liée à son existence ! Les journalistes craignent pour leur emploi, les journaux craignent pour leur finances:une seule amende pour n'avoir pas révélé ses sources peut couler un journal). La possibilité de ne pas révéler ses sources est la barrière qui différencie un pays où existe ou non la liberté de la presse selon reporters sans frontières.
Alors nous, hongrois, luttons pour notre survie au quotidien et en même temps nous connaissons une dérive autoritaire et antidémocratique.
Et la procédure entamée au parlement européen ne s'appuie pas sur la connotation religieuse (même si elle est évoquée) mais sur la dérive autoritaire.
L'Union Européenne met en demeure la Hongrie de modifier certaines de ses dispositions dans la constitution parce qu'elles ne respectent pas les traités que la Hongrie a signés -pardon- que Orbán Viktor à signés au nom de la Hongrie et qui protègent le peuple hongrois d'une confiscation non-démocratique de sa souveraineté : La liberté de la presse et la liberté de transférer sa souveraineté à des représentants élus démocratiquement (sans confiscation d'une partie de cette souveraineté par un parti qui serait battu lors de la prochaine alternance).
L'article que vous affichez me rappelle les années noires du communisme (même si c'est en soutien au symbole du changement de régime qu'a été Orbán) : De la désinformation, un amalgame religieux pour faire croire que l'UE s'attaque à la Hongrie pour des raisons qui sont autres que celles réellement évoquées au parlement européen.
C'est une résurgence de vieilles habitudes de la propagande politique des temps dictatoriaux.
J'aime mon pays, j'ai envie de pleurer.
@Lajos : Mais la dette existe !
Et c'est bien l'autoritarisme, la dérive antidémocratique qui est attaquée ! Pas la réforme économique.
L'UE refuse de soutenir la Hongrie si elle ne respecte pas la «charte des droits fondamentaux» signé par Orbán pour la Hongrie.
Le "diktat" évoqué est de rendre sa souveraineté au peuple hongrois !
Vive le diktat !
La réforme économique... Orbán a fait quelque chose de très bien : Si quelqu'un ne peut plus payer pour son appartement parce qu'il a des dettes en francs suisses et que le forint s'écroule... l'état reprend l'appartement et le transforme en logement social attribué à l'ancien propriétaire. Il s'attaque là à la cause même de l'impossibilité d'avoir une politique monétaire : les ménages sont endettés en francs suisses (et en euros). Impossible de dévaluer sans tuer les ménages.
Ãa aurait été encore mieux si on avait pas pu emprunter en devises étrangères mais l'imbécile qui a négocié la privatisation des banques hongroises a rendu ça possible. C'était Orbán Viktor, il ne fait actuellement que réparer ses propres conneries.
Enfin je dis "c'est très bien"... le propriétaire perd totalement sa propriété qu'il a partiellement déjà payée mais au moins il n'est pas à la rue avec son appartement remis à la banque, c'est un moindre mal.
En attendant, la Hongrie ne peut emprunter d'argent sur les marchés seulement auprès du FMI et par les transferts indirects de la BCE. Elle peut le faire seulement si elle se plie aux règles ultralibérales du FMI et de l'UE imposées par le Parti Populaire Européen dont fait partie le FIDESZ. Si on veut autre chose, il faut voter autrement !
(Plus de place pour continuer)
Il faut écouter la violence des attaques de Cohn Bendit, au Parlement européen contre Viktor ORBAN: voir lien ci-dessous, pour se rendre compte que le politiquement correct pro-mondialiste, pro-UE veut asphyxier toute velléité de résistance dans la défense de l'Etat-Nation contre une gouvernance commune au niveau européen.
J'espère que le FIDESZ saura résister à tous les rappels à l'ordre venant de l'Union européenne. Je n'oublie pas qu'il est membre du Parti populaire européen, comme ici l'UMP de Sarkozy, pro-mondialiste et pro-UE.
On va suivre l'évolution de la situation car le FIDESZ peut aussi, hélas, faire marche arrière, sous la pression. Ca ne serait que la énième fois, au sein de l'UE, que l'on revoterait si jamais on avait "MAL" voté, comme les Hongrois sont censés l'avoir fait en soutenant, en toute liberté la Constitution du FIDESZ et d'Orban.
Une fois de plus, la Hongrie, qui n'a pas accepté le bloc soviétique, surtout après les événements tragiques d'octobre 1956, dans toutes les mémoires, se trouve confrontée à la politique de bloc que l'UE tente d'imposer aux Etats membres.
La Hongrie me fait penser, curieusement à la Pologne, de par l'absence de frontières naturelles solides, mais aussi à un pays qui veut défendre son authenticité, sa langue, sa grande culture, notamment musicale, devant le rouleau compresseur du "marché".
D'un mal sortira sans doute un bien: les Hongrois auront compris que virer les communistes du pouvoir était une chose, mais que le monde "libre" était loin d'être la panacée, le Paradis universel.
Merci d'avoir posé cette question et, surtout, de nous tenir au courant de la suite des événements, car les médias français sont loin de dire toute la vérité sur la REALITE des choses, notamment sur des pays que la France officielle a le tort (un vieux démon!!!!!) de considérer comme "petits".
La réalité montre qu'il n'y a pas, qu'il n'y a plus de "petit" pays.
LA HONGRIE TOUT SIMPLEMENT VIRER LES JUIFS QUI GANGENENT CE PAYS COMME EN FRANCE D AILLEURS VOIR LE PARTI SOCIALISTE FRANCAIS 75 % DE JUIFS