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Selon la mythologie grecque, elle initie Dionysos à ses mystères. Les Romains l'adoptèrent à leur tour, en l'assimilant notamment à Cérès ; ils organisaient en son honneur, au printemps, des jeux qui furent très populaires sous l'Empire.

Cybèle était honorée dans l'ensemble du monde antique. Le centre de son culte se trouvait sur le mont Dindymon, à Pessinonte, où le bétyle (la pierre) qui la représentait serait tombé du ciel. Principalement associée à la fertilité, elle incarnait aussi la nature sauvage, symbolisée par les lions qui l'accompagnent. On disait qu'elle pouvait guérir des maladies (et les envoyer) et qu'elle protégeait son peuple pendant la guerre. Elle était connue en Grèce dès le Ve siècle av. J.-C. et se confondit bientôt avec la mère des dieux (Rhéa) et Déméter.

En 204 av. J.-C., au plus fort de la seconde Guerre punique, les Romains, obéissant à une prophétie des Livres Sibyllins, et à un oracle de Delphes, envoyèrent des ambassadeurs à Pessinonte : ils étaient chargés d'une mission délicate, rapporter à Rome la pierre sacrée. Elle fut escortée pendant le voyage de retour par cinq quinquérèmes et miraculeusement accueillie par la vestale Claudia Quinta[1]. Le temple construit pour accueillir la déesse s'élevait sur le mont Palatin, mais le culte fit l'objet d'une surveillance étroite jusqu'à la fin de l'époque républicaine, et les citoyens romains n'avaient pas le droit de participer au sacerdoce et aux rites (encore qu'ils puissent participer à la fête de la déesse, les Megalesia) ; la statue demeurait dans le temple et ses services étaient assurés par des prêtres orientaux (les Galles), bien que les processions des prêtres fussent autorisées, les restrictions furent levées par l'empereur Claude.

Grande,le port noble et la tête ceinte d'une couronne en forme de murailles et de tours, elle s'avance sur un char traîné part deux lions. C'est Cybèle, la très ancienne déesse mère que l'on vénérait en Asie Mineure. C'est à l'origine une divinité asiatique, mais les Grecs et surtout les Romains l'ont adoptée, et en ont fait la mère de leur dieusouverain Zeus ou Jupiter. On l'a donc souvent confondue avec Rhéa, qui, selon la mythologie grecque proprement dite, avait donné naissance à Zeus.

Dans les montagnes de Phrygie, en Asie Mineure, où elle vivait, Cybèle rencontra un jeune et beau berger, Attis, et se pris d'une tendre affection pour lui. Elle en fit le gardien de son temple, mais exigea qu'il garda sa virginité. Or Attis tomba amoureux d'une Nymphe, et l'épousa. Cybèle ne put le supporter : Attis l'avait trahie, elle devait se venger !

Il faut savoir que la vie des Nymphes est liée à un élément de la nature : arbre, source, rocher. La déesse fit abbatre l'arbre dont dépendait la vie de la compagne d'Attis. Celle-ci mourut et le jeune homme en conçut un si profond chagrin qu'il devint fou. Il se mutila si gravement quil fut près de mourir, et Cybèle, attendrie par sa douleur, le transforma en pin. Cahque année en Asie Mineure, en Grèce et à Rome, on célébrait la mort d'Attis et sa métamorphose lors des grandes fêtes du renouveau de la nature au printemps.

Bonsoir

en Anatolie, Cybèle, appelée Grande Mère des dieux. Elle était aussi dénommée Génératrice de toutes choses, Nourricière de toutes choses, Mère de tous les bienheureux. D’Anatolie, le culte de Cybèle s’est d’abord étendu à la Grèce et ensuite à Rome, où il s’est perpétué jusque dans les premiers siècles de notre ère. Le culte de cette déesse de la fécondité comprenait des danses frénétiques, l’autoflagellation des prêtres, l’autocastration des candidats à la prêtrise ainsi que des processions au cours desquelles la déesse était promenée, parée de magnifiques atours.

Pendant des siècles, les Romains ont prié pour leurs morts au Panthéon, temple dédié à la déesse Cybèle et à d’autres divinités romaines.

Egalement elle était la déesse phrygienne (de Phrygie)de la fertilité.

le royaume de Lydie était l’un des premiers centres du culte de Cybèle, déesse de la nature et prétendue mère de Zeus ou Jupiter

il me semble que le culte de la déesse Cybèle prend sa source en Asie Mineure et notamment dans les divers cultes rendus à la "déesse mère" garante de la fertilité et des moissons.

Les romains ,piour construire l'empire (et lui permettre de durer,) ont assimilé les croyances des régions conquises (Cibèle, Mythra, Janus (un dieu gaulois) à la seule condition qu'ils puissent les conjuguer avec les leurs, en grande partie importées de Grèce. Leur seul problème (d'autres diraient "détail"), fut la religion juive monothéiste, et surtout l'essor du christianisme qui, lui était "missionnaire" donc dangereux pour l'ordre établi. Les martyrs étaient plus vus comme des agitateurs politiques que religieux, la religion, dans la vie quotidienne des romains étant plus "festive" qu'autre chose!

si bellle

c'est moi !!!!

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cyb%C3%A8le