Comme souvent, dans le droit, il s'agit d'une interprétation de la loi contestée par certains juristes et confirmée par d'autres.
Me Lévy estime que seuls les pairs (donc les parlementaires) sont susceptibles d'enquêter sur le détournement supposé fictif d'un autre parlementaire.
C'est peut-être vrai mais en tout cas, ça nous renvoie encore une image plus dégradée de nos élus. "Jugeons-nous entre nous et les cochons seront bien gardés..."
Le problème est qu'il ne semble rien y avoir à défendre sur le fond. Alors on essaie la forme ou plutôt le vice de forme (compétence du parquet) et on fait dans la communication, Trump ferait dans la "réalité alternative".
On vous ment, on vous cache tout comme aurait dit Arlette.
Plus c'est gros, plus ça passe: le complot médiatique, le parti pris judiciaire, son incompétence, les principes du droit et la sacro-sainte constitution.
Problème: le parquet financier pourrait bientôt "refiler le bébé" à un juge d'instruction et c'est pourquoi, maintenant, il n'est plus question de renoncer même en cas de mise en examen (nouveau revirement). Le peuple souverain décidera lui même dès qu'il aura suffisamment été enfumé. Il ne faudrait quand même pas lui voler son pouvoir, au Peuple.
"Je me souviens d'un temps que les moins de ....": "Élections, pièges à C...", Disait le peuple.
La conscience politique me semblait plus éclairée même si le monde politique n'était pas plus reluisant.
Actualisons: une instruction est donc en place avec trois juges. Les avocats auront donc accès au dossier. Au passage, ils avaient déjà accès à leur client pour l'essentiel. Nous entrons maintenant dans une bataille de procédure qui va durer des semaines voire des années.
Disparue la volonté d'en finir au plus vite. Quid de l'immunité parlementaire et de sa levée éventuelle? Peut être peut il faire appel à "un" ami: Balkany, Chirac, Sarkozy, Tiberi... Pour connaître le meilleur "timing" et comment durer sans lasser !
Re-actualisons.
Jour de vérité? Une manif à haut risque pour tout le monde.
Pour les manifestants: Nombreux ou pas, ils sont sous le feu des projecteurs. Partisans sincères (ou non), se sachant (ou non) manipulés, ils sont mêlés à une droite extrême, "sociétalement"rétrograde. Ils exposent la démocratie et s'exposent eux même à un jeu pervers contre la justice. L'improvisation est un risque de troubles à l'ordre public.
Pour les commentateurs, l'amalgame est tout aussi pervers: certains dénoncent (comme je le pense aussi) une grande manipulation et/ou un baroud d'honneur, mais il s'agit quand même d'une élection présidentielle.
D'autres ne manquent pas d'air en comparant cet appel à soutien, au "plébiscite" Gaullien de l'été 68 en oubliant le climat insurrectionnel de l'époque et la posture du général qui était déjà - président - et n'était pas sous le coup d'une action en justice.
Dérive populiste, on est en droit de se demander qui viole les principes fondamentaux du droit constitutionnel!
La trés grande majorité des juristes éminents semble pencher dans ce sens ,sauf un .
oui cela mène au jugement entre pairs ,mais cela peut se pratiquer ailleurs ,dans les tribunaux de Commerce peut être ,et les arbitrages privés...? n'y aurait il pas une réforme générale à faire ?
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Comme souvent, dans le droit, il s'agit d'une interprétation de la loi contestée par certains juristes et confirmée par d'autres.
Me Lévy estime que seuls les pairs (donc les parlementaires) sont susceptibles d'enquêter sur le détournement supposé fictif d'un autre parlementaire.
C'est peut-être vrai mais en tout cas, ça nous renvoie encore une image plus dégradée de nos élus. "Jugeons-nous entre nous et les cochons seront bien gardés..."
La parole est à la défense...
Le problème est qu'il ne semble rien y avoir à défendre sur le fond. Alors on essaie la forme ou plutôt le vice de forme (compétence du parquet) et on fait dans la communication, Trump ferait dans la "réalité alternative".
On vous ment, on vous cache tout comme aurait dit Arlette.
Plus c'est gros, plus ça passe: le complot médiatique, le parti pris judiciaire, son incompétence, les principes du droit et la sacro-sainte constitution.
Problème: le parquet financier pourrait bientôt "refiler le bébé" à un juge d'instruction et c'est pourquoi, maintenant, il n'est plus question de renoncer même en cas de mise en examen (nouveau revirement). Le peuple souverain décidera lui même dès qu'il aura suffisamment été enfumé. Il ne faudrait quand même pas lui voler son pouvoir, au Peuple.
"Je me souviens d'un temps que les moins de ....": "Élections, pièges à C...", Disait le peuple.
La conscience politique me semblait plus éclairée même si le monde politique n'était pas plus reluisant.
Actualisons: une instruction est donc en place avec trois juges. Les avocats auront donc accès au dossier. Au passage, ils avaient déjà accès à leur client pour l'essentiel. Nous entrons maintenant dans une bataille de procédure qui va durer des semaines voire des années.
Disparue la volonté d'en finir au plus vite. Quid de l'immunité parlementaire et de sa levée éventuelle? Peut être peut il faire appel à "un" ami: Balkany, Chirac, Sarkozy, Tiberi... Pour connaître le meilleur "timing" et comment durer sans lasser !
Re-actualisons.
Jour de vérité? Une manif à haut risque pour tout le monde.
Pour les manifestants: Nombreux ou pas, ils sont sous le feu des projecteurs. Partisans sincères (ou non), se sachant (ou non) manipulés, ils sont mêlés à une droite extrême, "sociétalement"rétrograde. Ils exposent la démocratie et s'exposent eux même à un jeu pervers contre la justice. L'improvisation est un risque de troubles à l'ordre public.
Pour les commentateurs, l'amalgame est tout aussi pervers: certains dénoncent (comme je le pense aussi) une grande manipulation et/ou un baroud d'honneur, mais il s'agit quand même d'une élection présidentielle.
D'autres ne manquent pas d'air en comparant cet appel à soutien, au "plébiscite" Gaullien de l'été 68 en oubliant le climat insurrectionnel de l'époque et la posture du général qui était déjà - président - et n'était pas sous le coup d'une action en justice.
Dérive populiste, on est en droit de se demander qui viole les principes fondamentaux du droit constitutionnel!
En rien .
Si Fillon et ses avocats obtiennent satisfaction au niveau droit, il sera définitivement cuit
La trés grande majorité des juristes éminents semble pencher dans ce sens ,sauf un .
oui cela mène au jugement entre pairs ,mais cela peut se pratiquer ailleurs ,dans les tribunaux de Commerce peut être ,et les arbitrages privés...? n'y aurait il pas une réforme générale à faire ?