Non. Bien sûr que non. Parce que le Karma et le destin sont une chose et la liberté en est une autre. Nous sommes libres d'agir .
C'est comme un potentiel, vous êtes libre de bien l'utiliser, de ne pas l'utiliser ou de mal l'utiliser. Ce qui influencera notre destin et plus tard notre Karma.
Pas nécessairement, tout dépend comment on articule
déterminisme causal et volonté de puissance.
Les stoïciens par exemple résolvent assez joliment cette contradiction :
"Naturalisme, rationalisme et moralisme vont donc ensemble : « La fin suprême est de vivre selon la nature, c'est-à-dire selon sa nature et celle du tout, en ne faisant rien de ce qui est défendu par la loi commune, la droite raison répandue à travers toutes choses, laquelle est identique à Zeus et gouverne tout l'univers. » Il en découle aussi une vision politique : le sage est citoyen du monde (kosmopolitês) et sujet seulement de son ordre divin.
Il n'y a là aucune passivité. S'il est vrai qu'il faut se soumettre au destin, cette soumission est elle-même un acte volontaire, qui en inclut beaucoup d'autres. Nous soumettre au destin, c'est certes accepter tout ce qui arrive ; mais c'est aussi y jouer notre rôle, du mieux que nous pouvons. Entre liberté et fatalité, il n'y a aucune opposition. Toute action est fatale, qu'elle soit libre ou serve ; l'action libre n'est pas celle qui échappe au destin (c'est évidemment impossible), mais celle qui s'y soumet en connaissance de cause et qui y participe activement. « Le destin conduit celui qui y consent, disait Sénèque, il entraîne celui qui lui résiste » (Lettre à Lucilius, 107).
L'apatheia stoïcienne est le contraire d'une apathie, au sens moderne du terme : loin d'être absence d'action, elle correspond à l'inverse à l'absence de passion (de pathos), et c'est précisément en quoi le sage stoïcien est un homme d'action. Marc Aurèle dira: « Ne rien attendre, ne rien fuir, mais te contenter de l'action présente » (Pensées, III, 12). Soit : « Aide-toi toi-même, tant que tu le pourras » (III, 14), fais tout ce qui t'incombe, fais-le « immédiatement » (VIII, 5), et laisse le reste au Dieu ou au destin."
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Le karma c'est une suite consécutive de causes à effets, pareil pour le reste... Et la liberté totale est une belle illusion...
oui
C'est croire au déterminisme.
Non. Bien sûr que non. Parce que le Karma et le destin sont une chose et la liberté en est une autre. Nous sommes libres d'agir .
C'est comme un potentiel, vous êtes libre de bien l'utiliser, de ne pas l'utiliser ou de mal l'utiliser. Ce qui influencera notre destin et plus tard notre Karma.
Tu as rejeté l'orthographe toi..
Pas nécessairement, tout dépend comment on articule
déterminisme causal et volonté de puissance.
Les stoïciens par exemple résolvent assez joliment cette contradiction :
"Naturalisme, rationalisme et moralisme vont donc ensemble : « La fin suprême est de vivre selon la nature, c'est-à-dire selon sa nature et celle du tout, en ne faisant rien de ce qui est défendu par la loi commune, la droite raison répandue à travers toutes choses, laquelle est identique à Zeus et gouverne tout l'univers. » Il en découle aussi une vision politique : le sage est citoyen du monde (kosmopolitês) et sujet seulement de son ordre divin.
Il n'y a là aucune passivité. S'il est vrai qu'il faut se soumettre au destin, cette soumission est elle-même un acte volontaire, qui en inclut beaucoup d'autres. Nous soumettre au destin, c'est certes accepter tout ce qui arrive ; mais c'est aussi y jouer notre rôle, du mieux que nous pouvons. Entre liberté et fatalité, il n'y a aucune opposition. Toute action est fatale, qu'elle soit libre ou serve ; l'action libre n'est pas celle qui échappe au destin (c'est évidemment impossible), mais celle qui s'y soumet en connaissance de cause et qui y participe activement. « Le destin conduit celui qui y consent, disait Sénèque, il entraîne celui qui lui résiste » (Lettre à Lucilius, 107).
L'apatheia stoïcienne est le contraire d'une apathie, au sens moderne du terme : loin d'être absence d'action, elle correspond à l'inverse à l'absence de passion (de pathos), et c'est précisément en quoi le sage stoïcien est un homme d'action. Marc Aurèle dira: « Ne rien attendre, ne rien fuir, mais te contenter de l'action présente » (Pensées, III, 12). Soit : « Aide-toi toi-même, tant que tu le pourras » (III, 14), fais tout ce qui t'incombe, fais-le « immédiatement » (VIII, 5), et laisse le reste au Dieu ou au destin."
j'ai pas compris ceci:""Est-ce rejeté l'hasard ou la liberté totale des êtres?"
Pas forcement
C'est un enfermement