Je ne m'étonne pas que la diplomatie internationale n'ait pas vu venir le jour et l'heure de la révolution tunisienne. Le moment exact du déclenchement d'une révolution n'est guère prévisible, encore moins dans des régimes où des dictateurs sévissent pendant des décades et ont donc empêché par tous moyens l'organisation d'une opposition. Mais les causes pouvant conduire à une révolution étaient connues, signalées par diverses diplomaties, et soigneusement gardées sous silence par les chefs d'état. Les diplomates ont pour rôle de huiler des circuits actuels, ce sont les chefs d'état qui sont supposés anticiper l'avenir dans leur état et dans les autres.
Par contre, après le premier éclatement, la contagion était prévisible, en Egypte, Yemen, Bahreïn, Jordanie, Algérie, Quatar, Libye, et Iran et Palestine et Liban, et qui encore ? Syrie ensuite ? Et Israel et Palestine ? Tous grands et petits pays proches de la Tunisie ou politiquement liés via ce qu'on appelle le monde arabe, ou via le pétrole, ou via le mélange des populations, ou via l'explosion des problèmes de la jeunesse (qui ne veut pas forcément migrer), et bien sûr via Internet qui informe dans les pays soigneusement désinformés. La contagion a-t-elle été prévue par les diplomaties ? Je suis sûre que oui, mais pour la même raison (l'huile dans les circuits de la stabilité et surtout pas sur le feu !), les diplomates n'ont transmis qu'aux responsables politiques et nous n'en avons rien su.
Petite remarque, quand je parle de diplomate je ne parle pas du sieur Boillon dont le maillot de bain est très bien coupé, comme ses compétences. C'était avant que ce maître-nageur ne vienne nous éblouir.
Ensuite la diplomatie française.
De la même façon qu'ailleurs, sans doute les informations étaient à la fois claires sur les causes et l'élargissement probable, absentes quand à la prévision du moment et du lieu de départ. Nous n'en avons rien su, car les diplomates... etc... Mais il s'ajoute que les ministres et le chef d'état en France, dont l'incompétence globale est notoire pour anticiper et dessiner un nouveau destin (dans leur pays et les autres pays), ont ajouté au silence habituel, l'erreur dans les choix politiques, voire l'intérêt personnel pour des raisons individuelles, profit et courte vue volontaire, que l'on peut appeler "après moi le déluge" ou "silence pendant que j'ai la puissance et la gloire".
L'Union pour la Méditerranée, pour la puissance, la gloire et les profits d'un petit chef occidental et français escorté de ses amis plus ou moins corrompus, n'était pas basée sur le devenir commun des peuples de la Méditerranée. On verra bien si un autre type d'union pourra enfin voir le jour, qui ne se noiera ni dans les profits des dictateurs locaux, ni dans ceux des imbéciles de notre gouvernement.
Je peux me tromper quant à l'espoir que je place dans l'issue de ces révolutions. Je souhaite tellement que ces courageux gagnent non seulement la bataille des rues mais surtout la liberté dans un monde meilleur. Malheureusement je ne me trompe pas dans le désespoir en la capacité de notre gouvernement, avec ou sans la ministre des affaires étrangères, à penser juste, travailler droit, oeuvrer pour un meilleur destin de tous.
Pour une raison simple ils était occupés à soutenir les régimes de ces même pays pour un prétendu bouclier contre l’islamisme alors que l'islamisme est le fruit de ces régimes dictatoriaux et la politique des occidentaux réunie cette dernière décide de qui garder comme (Moubarak, Benali et consort..) qui était des dictatures amis et de qui se débarrasser comme Sadam!!!! foutaise! Leur arguments et surtout une insulte à notre intelligence.
Et puis l'occident a tablé sur le légendaire fatalisme musulman qui veut que le musulman doit accepter tout ce que lui arrive, bon ou mal sans sourciller et sans réaction.
ils étaient occupés à remplir leur besace ces bandes de voleurs que leur importait les peuples qui criaient famine depuis la moitié d'un siècle presque et maintenant c'est trop tard quand la misère est là bien enracinée les présidents dictateurs partent et la diplomatie internationale s'enrichit toujours dont leur lenteur à la détente tout cela n'est qu'un film hollywoodien un bon navet au détriment des peuples arabes et musulmans qui souffriront encore tant qu'ils seront dirigés par l'occident et en particulier l'oncle Sam
Quand on méprise les pays et les peuples arabes (oubliant au passage que ce sont d' anciennes civilisations, bien plus anciennes que les nôtres), on ne peut pas voir venir quoi que ce soit.
Je ne pense pas que personne n'ait vu venir ce vent de révolution qui souffle sur les pays des raïs, ils veulent nous faire croire, ils ne sont pour rien, alors que les vrais commanditaires ce sont eux, que vous les croyez ignorant. Pour la gestion de la crise, on ne peut pas mettre en place une stratégie d'avance, il faut s'adapter à l'évolution de la réalité sur le terrain. Nul ne peut prévoir l'issue d'une manifestation d'avance.
En même temps, les dirigeants et l'opposition des pays concernés ne l'ont pas vus non plus a ce que je sache. Cela a pris tout le monde au dépourvus, dans les pays arabes comme ailleurs, alors pour une fois, c'est pas totalement la faute à Sarko. Soyons objectif.
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D'abord, un mot sur toutes les diplomaties.
Je ne m'étonne pas que la diplomatie internationale n'ait pas vu venir le jour et l'heure de la révolution tunisienne. Le moment exact du déclenchement d'une révolution n'est guère prévisible, encore moins dans des régimes où des dictateurs sévissent pendant des décades et ont donc empêché par tous moyens l'organisation d'une opposition. Mais les causes pouvant conduire à une révolution étaient connues, signalées par diverses diplomaties, et soigneusement gardées sous silence par les chefs d'état. Les diplomates ont pour rôle de huiler des circuits actuels, ce sont les chefs d'état qui sont supposés anticiper l'avenir dans leur état et dans les autres.
Par contre, après le premier éclatement, la contagion était prévisible, en Egypte, Yemen, Bahreïn, Jordanie, Algérie, Quatar, Libye, et Iran et Palestine et Liban, et qui encore ? Syrie ensuite ? Et Israel et Palestine ? Tous grands et petits pays proches de la Tunisie ou politiquement liés via ce qu'on appelle le monde arabe, ou via le pétrole, ou via le mélange des populations, ou via l'explosion des problèmes de la jeunesse (qui ne veut pas forcément migrer), et bien sûr via Internet qui informe dans les pays soigneusement désinformés. La contagion a-t-elle été prévue par les diplomaties ? Je suis sûre que oui, mais pour la même raison (l'huile dans les circuits de la stabilité et surtout pas sur le feu !), les diplomates n'ont transmis qu'aux responsables politiques et nous n'en avons rien su.
Petite remarque, quand je parle de diplomate je ne parle pas du sieur Boillon dont le maillot de bain est très bien coupé, comme ses compétences. C'était avant que ce maître-nageur ne vienne nous éblouir.
Ensuite la diplomatie française.
De la même façon qu'ailleurs, sans doute les informations étaient à la fois claires sur les causes et l'élargissement probable, absentes quand à la prévision du moment et du lieu de départ. Nous n'en avons rien su, car les diplomates... etc... Mais il s'ajoute que les ministres et le chef d'état en France, dont l'incompétence globale est notoire pour anticiper et dessiner un nouveau destin (dans leur pays et les autres pays), ont ajouté au silence habituel, l'erreur dans les choix politiques, voire l'intérêt personnel pour des raisons individuelles, profit et courte vue volontaire, que l'on peut appeler "après moi le déluge" ou "silence pendant que j'ai la puissance et la gloire".
L'Union pour la Méditerranée, pour la puissance, la gloire et les profits d'un petit chef occidental et français escorté de ses amis plus ou moins corrompus, n'était pas basée sur le devenir commun des peuples de la Méditerranée. On verra bien si un autre type d'union pourra enfin voir le jour, qui ne se noiera ni dans les profits des dictateurs locaux, ni dans ceux des imbéciles de notre gouvernement.
Je peux me tromper quant à l'espoir que je place dans l'issue de ces révolutions. Je souhaite tellement que ces courageux gagnent non seulement la bataille des rues mais surtout la liberté dans un monde meilleur. Malheureusement je ne me trompe pas dans le désespoir en la capacité de notre gouvernement, avec ou sans la ministre des affaires étrangères, à penser juste, travailler droit, oeuvrer pour un meilleur destin de tous.
Pour une raison simple ils était occupés à soutenir les régimes de ces même pays pour un prétendu bouclier contre l’islamisme alors que l'islamisme est le fruit de ces régimes dictatoriaux et la politique des occidentaux réunie cette dernière décide de qui garder comme (Moubarak, Benali et consort..) qui était des dictatures amis et de qui se débarrasser comme Sadam!!!! foutaise! Leur arguments et surtout une insulte à notre intelligence.
Et puis l'occident a tablé sur le légendaire fatalisme musulman qui veut que le musulman doit accepter tout ce que lui arrive, bon ou mal sans sourciller et sans réaction.
ils étaient occupés à remplir leur besace ces bandes de voleurs que leur importait les peuples qui criaient famine depuis la moitié d'un siècle presque et maintenant c'est trop tard quand la misère est là bien enracinée les présidents dictateurs partent et la diplomatie internationale s'enrichit toujours dont leur lenteur à la détente tout cela n'est qu'un film hollywoodien un bon navet au détriment des peuples arabes et musulmans qui souffriront encore tant qu'ils seront dirigés par l'occident et en particulier l'oncle Sam
Je pense que c'est par mépris.
Quand on méprise les pays et les peuples arabes (oubliant au passage que ce sont d' anciennes civilisations, bien plus anciennes que les nôtres), on ne peut pas voir venir quoi que ce soit.
Tu as vu qui dirigeait notre diplomatie ? Et tu t'étonnes du résultat ? . . .
Je ne pense pas que personne n'ait vu venir ce vent de révolution qui souffle sur les pays des raïs, ils veulent nous faire croire, ils ne sont pour rien, alors que les vrais commanditaires ce sont eux, que vous les croyez ignorant. Pour la gestion de la crise, on ne peut pas mettre en place une stratégie d'avance, il faut s'adapter à l'évolution de la réalité sur le terrain. Nul ne peut prévoir l'issue d'une manifestation d'avance.
En 1968, la France n'a même pas vu venir l'insurection, alors !!!!
"notamment"... aucune diplomatie ne l'a vu venir, que ce soit les Américains, les Russes, les Français...
En même temps, les dirigeants et l'opposition des pays concernés ne l'ont pas vus non plus a ce que je sache. Cela a pris tout le monde au dépourvus, dans les pays arabes comme ailleurs, alors pour une fois, c'est pas totalement la faute à Sarko. Soyons objectif.