Ces notions sont-elles appréciables à l'éclairage de la non-croyance religieuse ? Si oui...selon quels critères ?
Merci de vos arguments
Update:@Nikita : Merci de cet éclairage légal, je n'y avais pas pensé. La séparation entre la justice telle que nous la connaissons et les notions de bien et de mal est pourtant assez illogique puisque le droit puise ses textes dans les interdits religieux...Enfin, je crois ???
Update 3:@Leonore : La conscience morale innée ? Je n'y crois pas. Liée à l'éducation, à la culture ou encore à l'expérience acquise plutôt, selon moi.
Update 5:@Farah : En apparence seulement. Les religions n'ont jamais pu empêcher les crimes et le fait que des crimes sont commis en leur nom va à l'encontre de ton raisonnement, selon moi.
Update 7:@M.Queen : Rejoindrais-tu @Leonore sur le caractère inné de la conscience morale ?
Quelle autre solution à l'échelle d'une société ?
Il faut bien que des règles communes puisse être suivies sinon l'anarchie risque de régner, non ?
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Answers & Comments
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Ce que tu n'aimes pas qu'on te fasse a de grandes chances d'être mal, il faut donc éviter de le faire aux autres.
Sinon on a inventé un truc pas mal, le code civil.
sans doute faudrait-il se référer aux fondements de la justice, qui est en principe laïque
ou encore plus globalement à la déclaration des droits de l'homme
Ya des lois pour ça!
Dans notre vie il y à le bien et le mal, et c'est à notre de choisir la meilleure façon de communiquer avec les autres. On peut pas être toujour surveiller nos caractères mais l'essentiel c'est que nous voyons nos fautes.
Chacun sait ce qui est bien et ce qui ne l'est pas au fond de lui (et même les pervers, les autres sont là pour leur dire)... pas la peine d'en ajouter des tonnes.
Le problème de la morale, c'est sa face cachée : la culpabilisation.
En faisant usage de la morale, on culpabilise celui à qui on l'enseigne, en conséquence, celui-ci se charge d'une mission impossible à tenir vu que la morale ne lui permet pas de se décharger (au contraire)... il se déchargera de sa culpabilité sur les autres... en enseignant la morale à son tour ! ... c'est une réaction en chaîne.
@Jenlara : Il ne faut pas confondre anarchie et amoralité !
L'anarchie a aussi sa morale : ni dieu, ni maître.
Et je me joins à celle-ci, vu que je n'en reconnais aucun.
Je ne suis pas fou pour autant... je reconnais l'humain !
La morale est un ensemble de règles de conduite, de relations sociales qu'une société se donne et qui varient selon la culture, les croyances, les conditions de vie et les besoins de la société. Ãthique et morale ont des sens proches et sont souvent confondus, l'éthique serait l'étude de la morale.
En un sens philosophique, la morale est la théorie normative des actions humaines. Elle porte principalement sur la finalité de l'action et cherche à résoudre les questions qui peuvent se poser dans la délibération et la prise de décision :
La conscience morale n'est pas liée à une religion, elle est en nous et probablement innée. (voir un numéro spécial de Sciences et Vie sur le cerveau, que je n'ai malheureusement pas gardé, il y aurait une zone du cerveau "activée" par des notions morales - sous toutes réserves)
Aucune civilisation ne recommande le vol, le mensonge et le meurtre (même s'ils sont allègrement pratiqués !)
L'interdiction de l'inceste est ce qui nous distingue des animaux et fait de nous des humains. si Pharaon épousait sa fille ou sa soeur, voire sa petite-fille comme Ramsès II c'était bien pour souligner le fait qu'il n'était pas humain, mais divin.
Et bien, faire du mal à autrui ce n'est pas bien et être gentil, c'est bien. Pas besoin d'une religion pour suivre cette ligne de conduite.
Au lieu des notions de bien et de mal, on peut employer les notions d'utile et de nuisible. Si tu es utile à quelqu'un ou à la société, ce comportement est préférable à un comportement nuisible. On peut de même utiliser le juste et l'injuste (je viens de m'apercevoir que ce que je viens de dire est très aristotélicien...)
Le tout est de correctement définir ces notions, mais dans la plupart des situations je pense qu'elle peuvent s'appliquer intuitivement
Les notions de bien et de mal dépassent largement le cadre de la religion.
Elles gouvernent les relations à autrui depuis toujours et sont propres à une société et à une époque.
Les religions ont simplement emprunté ces notions à la société et à l'époque qui les ont vu naître. Ces notions se sont figées tandis que la société a évolué. D'où les tensions avec le conservatisme religieux dû au dogme.
Pour moi, est bien ce qui renforce la relation à autrui, mal ce qui la dissout. Et on peut élargir sans problème à la société.
En approuvant, favorisant ou, au contraire, en désapprouvant, rejetant certains comportements et certaines valeurs, la société fixe les règles morales qui en deviennent l'image.