Tous ceux qui ont voulu faire le bonheur de tous ont fini par faire le malheur de chacun! et une société basée sur le profit ne peut que faire pire, puisque sa raison d'être est égoïste!!
Une société basée sur le profit pourrait assurer le bonheur du plus grand nombre de citoyens, à condition que certaines limites soient fixées.
A vrai dire, la société capitaliste n'est pas basée sur le seul profit. En effet, on oublie souvent que cette société prend en compte le risque.
Pour simplifier, certains penseurs (notamment les pionniers) de l'économie libérale écartent la notion du risque et la rémunération du risque. Or, depuis Markowitz, le risque fait partie intégrante de l'analyse économique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Harry_Markowitz
Par ailleurs, la Théorie du point de Rupture nous enseigne que passer une certaine limite, l'équilibre qui se rompt pourrait ne plus se rétablir.
Les externalités négatives, les problèmes du passager clandestin, de l’aléa moral, de l'asymétrie d'information et autres imperfections du marché imposent une réglementation et un contrôle de l’activité économique.
Voir plus de détails :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Passager_clandestin.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Externalit%C3%83%C2%A...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Al%C3%83%C2%A9a_moral
http://fr.wikipedia.org/wiki/Asym%C3%83%C2%A9trie_...
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues/cahi...
PS.
A lire certaines réponses, notamment celle de "Ulfin" qui enrichit le débat à plus d'un titre, je voudrais ajouter la précision suivante :
S'agissant du "bonheur" du "plus grand nombre", il ne peut être question du luxe ou de "voitures plus puissantes" ni même des posséssions matérielles superflux. Je crois qu'il s'agit plutôt de la survie des masses. Et le bonheur ne rime pas avec pauvreté et précarité.
A bien compter le nombre des êtres humains vivants, aujourd'hui même, sous le seuil de la pauvreté (une barrière définie arbitrairement par les spécialistes de l'ONU) on ne peut ignorer le maleur de millions de gens qui peinent à cause de la misère matérielle (faim, froid, maladies...).
La question, je suppose, dépasse le stade de savoir si oui ou non l'argent fait le bonheur.
Ce qui est certain, c'est que le bonheur est rarement là où la pauvreté et la précarité prédominent.
Une société basée sur autre chose que le profit pourrait-elle faire mieux que celle qui est basée sur le profit ?
Une société basée sur le profit peut-elle améliorer ses performances ? et dans quelles mesures ?
.
J'ai une réponse et une remarque :
La remarque d'abord : il y a deux sortes de profits : tout d'abord le profit peut être le résultat de la performance de l'entreprise, c'est à dire de sa capacité à concevoir et à produire un bien ou un service utile aux utilisateurs, et à un prix attractif... Ce profit résulte donc de l'efficacité de l'entreprise... Et puis il y a le profit de hasard...
La réponse, qui est en fait une question : est ce que le bonheur est la conséquence de possessions matérielles ? Résulte t-il par exemple de la possession d'une voiture plus neuve, plus belle, plus grosse, ou plus puissante ?
Un peu de biens matériels est toujours utile, mais au fond, notre bonheur résulte de nos relations avec les autres, notamment avec celle que j'aime, et de notre équilibre personnel.
Pas de longs discours entre nous. La réponse, tu le sais bien, est NON.
Dans un premier temps ça marche, puis ça se met à ne fonctionner que pour les plus puissants (donc les plus riches) et du coup la mécanique s'enraye...
On en est là aujourd'hui.
A part ça, j'ai passé suffisament de temps à Cuba pour comprendre qu'un peu de motivation monétaire était nécessaire et assez de temps aux USA pour savoir qu'un peu de répartition était aussi indispensable.
nom : le profit est fais sur le dos des personne pour enrichir une minorité
Oui, bien sûr! Ce n'est pas parce que nous sommes actuellement en récession par la faute du monde financier américain que l'on doit conclure que le capitalisme ne vaut rien.Le profit dans l'économie réelle permet l'investissement et de nouveaux emplois. Les profits réalisés dans la spéculation financière, en revanche, nous ont amené la crise actuelle.
animateur TROLL
l'univers est prédateur obi
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Tous ceux qui ont voulu faire le bonheur de tous ont fini par faire le malheur de chacun! et une société basée sur le profit ne peut que faire pire, puisque sa raison d'être est égoïste!!
Une société basée sur le profit pourrait assurer le bonheur du plus grand nombre de citoyens, à condition que certaines limites soient fixées.
A vrai dire, la société capitaliste n'est pas basée sur le seul profit. En effet, on oublie souvent que cette société prend en compte le risque.
Pour simplifier, certains penseurs (notamment les pionniers) de l'économie libérale écartent la notion du risque et la rémunération du risque. Or, depuis Markowitz, le risque fait partie intégrante de l'analyse économique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Harry_Markowitz
Par ailleurs, la Théorie du point de Rupture nous enseigne que passer une certaine limite, l'équilibre qui se rompt pourrait ne plus se rétablir.
Les externalités négatives, les problèmes du passager clandestin, de l’aléa moral, de l'asymétrie d'information et autres imperfections du marché imposent une réglementation et un contrôle de l’activité économique.
Voir plus de détails :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Passager_clandestin.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Externalit%C3%83%C2%A...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Al%C3%83%C2%A9a_moral
http://fr.wikipedia.org/wiki/Asym%C3%83%C2%A9trie_...
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues/cahi...
PS.
A lire certaines réponses, notamment celle de "Ulfin" qui enrichit le débat à plus d'un titre, je voudrais ajouter la précision suivante :
S'agissant du "bonheur" du "plus grand nombre", il ne peut être question du luxe ou de "voitures plus puissantes" ni même des posséssions matérielles superflux. Je crois qu'il s'agit plutôt de la survie des masses. Et le bonheur ne rime pas avec pauvreté et précarité.
A bien compter le nombre des êtres humains vivants, aujourd'hui même, sous le seuil de la pauvreté (une barrière définie arbitrairement par les spécialistes de l'ONU) on ne peut ignorer le maleur de millions de gens qui peinent à cause de la misère matérielle (faim, froid, maladies...).
La question, je suppose, dépasse le stade de savoir si oui ou non l'argent fait le bonheur.
Ce qui est certain, c'est que le bonheur est rarement là où la pauvreté et la précarité prédominent.
Une société basée sur autre chose que le profit pourrait-elle faire mieux que celle qui est basée sur le profit ?
Une société basée sur le profit peut-elle améliorer ses performances ? et dans quelles mesures ?
.
J'ai une réponse et une remarque :
La remarque d'abord : il y a deux sortes de profits : tout d'abord le profit peut être le résultat de la performance de l'entreprise, c'est à dire de sa capacité à concevoir et à produire un bien ou un service utile aux utilisateurs, et à un prix attractif... Ce profit résulte donc de l'efficacité de l'entreprise... Et puis il y a le profit de hasard...
La réponse, qui est en fait une question : est ce que le bonheur est la conséquence de possessions matérielles ? Résulte t-il par exemple de la possession d'une voiture plus neuve, plus belle, plus grosse, ou plus puissante ?
Un peu de biens matériels est toujours utile, mais au fond, notre bonheur résulte de nos relations avec les autres, notamment avec celle que j'aime, et de notre équilibre personnel.
Pas de longs discours entre nous. La réponse, tu le sais bien, est NON.
Dans un premier temps ça marche, puis ça se met à ne fonctionner que pour les plus puissants (donc les plus riches) et du coup la mécanique s'enraye...
On en est là aujourd'hui.
A part ça, j'ai passé suffisament de temps à Cuba pour comprendre qu'un peu de motivation monétaire était nécessaire et assez de temps aux USA pour savoir qu'un peu de répartition était aussi indispensable.
nom : le profit est fais sur le dos des personne pour enrichir une minorité
Oui, bien sûr! Ce n'est pas parce que nous sommes actuellement en récession par la faute du monde financier américain que l'on doit conclure que le capitalisme ne vaut rien.Le profit dans l'économie réelle permet l'investissement et de nouveaux emplois. Les profits réalisés dans la spéculation financière, en revanche, nous ont amené la crise actuelle.
animateur TROLL
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