"Vous souvenez-vous de votre vieille 106 volée il y a 9 ans ? Eh bien, je vous demande pardon ; c’était une erreur de jeunesse. J’avais 18 ans et de mauvaises fréquentations… Pardonnez-moi, je vous en supplie…"

JR lui dit "Bon écoutez, c’est de l’histoire ancienne. De toutes manières, elle ne valait pas grand-chose. L’assurance m’en a remboursé une partie. N’en parlons plus."

Le jeune dandy enchaîne : "Mais cela a une importance vitale pour moi. Ce vol a transformé ma vie. Avec le larcin, je me suis associé avec mes frères et petit à petit nous avons fondé une entreprise, puis une deuxième et une troisième... "

Le jeune élégant lui martèle : "Mais justement, c’est l’occasion de vous évader, de profiter de la vie… Si, si j’insiste. Ce sera vraiment que trop peu comparé à toute la fortune que j’ai accumulée grâce à votre 106. Faites-moi ce plaisir. Je n’aurais la conscience tranquille que si vous acceptez."

Là, le jeune PDG dit au vendeur :

"Attendez, pas si vite. Les voitures, je m’y connais. Il faut que je l’essaye. Pour 75 000 €, c’est quand même la moindre des choses. Je vais faire le tour du pâté de maisons, j’en ai pour 15 minutes. S’il y a un défaut, je le saurai, faites-moi confiance."

JR et le commerçant s’impatientent. JR sort la carte professionnelle que lui a remise le mystérieux PDG. Il appelle le numéro fixe inscrit : celui-ci n’existe pas. Idem pour le portable et le fax… Tout est faux.

Le vendeur lui dit alors : "Je m’en fous moi, la voiture vous appartient à présent, vous avez tout signé. Vous assumez le vol. C’est vous qui avez fait confiance à cet escroc. C’est pas mon problème. Il va falloir casquer mon vieux. J’ai toutes vos coordonnées. Ca finira au tribunal si vous refusez…"

Et voilà JR contraint de dilapider toute sa retraite pour payer les traites.