Non, je vous arrête tout de suite, ce n'est pas la peur des apéritifs.
L'Apéirophobie, c'est la phobie du concept abstrait de l'infinitude du monde, de l'Univers, du concept de Dieu et également la peur de l'Eternité et d'une vie éternelle.
Savoir par exemple que chaque action que nous ferons nous influencera peut-être pour l'Eternité, n'est ce pas un peu effrayant ?
Cordialement
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Answers & Comments
Qu'à côté de ça, la peur de la mort, de l'anéantissement, de l'extinction totale et irréversible de cette misérable petite étincelle de vie qui nous habite, en matière de peur serait de la p'tite bière funéraire... c'est bien ça...? qu'à choisir l'on préférerait mourir tout bêtement...mouais, j'en suis moins sûr...
Tout cela ne sont que des vues de l'esprit temporel conditionné attaché à une existence qui s'inscrit dans le temps... l'infini, l'éternité... rien que des concepts, des abstractions, des artifices qui plus que vraisemblablement ne correspondent en rien à la réalité qu'ils sont censés représenter... et qui suppose pour l'appréhender, ou plutôt pour la vivre, une transformation radicale de notre conscience dualiste... c'est d'ailleurs avec cette même conscience que l'on peut s'interroger comme je le fais...
Si être conscient, c'est être conscient de quelque chose, la perception des existences particulières dans une certaine mesure ne s'efface t'elle pas dans une conscience radicalement modifiée comme le souligne "jjane" ...non plus dualiste, mais sensible a une interdépendance infinie et vivante au sein de celle-ci... non plus consciente et décalé.. mais vivante comme peut l'être la nature sans même conscience de l'être...
Bon..ok.. mais vous conviendrez que tout cela n'est pas plus dingue où aussi dingue que de parler de ce qu'on ne connaît pas si ce n'est à travers des concepts des projections et des fantasmes aussi philosophiques soient-ils, sans jamais les vivre si ce n'est inconsciemment..
je souffre Hexakosioihexekontahexaphobie, j'ai peur de passer à 667 ?
Heureusement je suis immunisé des deux infinis de Pascal , j'ai adopté la méthode aristotélicienne , la catharsis , puis je me suis abreuvé chez Pyrrhon pour en finir avec les phobies
l'univers peut bien être infini s'il veut, je m'en tape, j'arrive déjà pas à faire le tour de ma planète, alors ça ne change rien à ma vie.
s'il y a une vie après la mort, là oui, ça m'emmerde, je voudrais bien que tout ça s'arrête à un moment, même les meilleures choses ont une fin (sauf la banane qui en a deux)
mais comme rien ne le prouve ni même ne le suggère, ça ne m'empêche pas de dormir.
Je suis un Apéirophobie contrarié, donc je refuse d'envisager que cela puisse me faire peur.
Oui. Cet immense vide de l'infinitude me laisse souvent le dasein en panne au ras des pâquerettes.
Avoir une seule vie rend d'autant plus angoissante la sensation que l'on n'aura jamais le temps... le temps de bousculer l'infini qui, s'il est, représente la limite à ne jamais franchir. Verser dans l'infini c'est verser dans la folie, dans sa définition foucaldienne d'absence d'oeuvre. Une oeuvre infinie, c'est une oeuvre qui ne se crée pas, ne se fait pas, n'existe tout simplement pas.
Citation: "L'infini en physique, c'est donc l'élément indésirable par excellence. C'est le diable dans un bénitier. C'est le signe d'une faiblesse irrémédiable dans la construction formelle du savant. C'est l'impossibilité radicale de poursuivre le raisonnement. C'est l'impasse. Et si les rapports entre la nature et la science sont bien affaire de sexe, je dirais que l'infini, c'est clairement la débandade." Source: https://www.lacosmo.com/Pomme78.html
J'en rigole encore! C'est tellement bien dit! Et ça a, au moins, le mérite de résoudre pas mal de mes questions.
Me permettez-vous de vous remercier ainsi que @Yoyoru d'avoir enrichi mon vocabulaire?
Au passage, en cherchant ce que signifiait ces termes je suis tombée, je crois, sur ma phobie: l'hypégiaphobie.
l'idée de l'infini me perturbe mais pas au point d'en faire une irruption de boutons
oh non, parce que l'éternité est un Etat d'être et pas une mesure de temps....et comme cet état est parfait il n'a pas besoin de finitude :)
bonne et éthernelle journée
Ah bon ! j'ai cru que c'était la peur de l'apéro
Non, moi je souffre de la peur des limites, du fini, de la certitude d'une vie et d'une seule... C'est une peur totalement irrationnelle, je sais ! Les perceptions ne sont qu'illusion, nous créons ce que nous percevons avec nos perceptions, rien n'est tel que nous le percevons...
La vie n'est pas éternelle, elle est illusion... Tout comme la mort...