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Il faut d'abord préciser que le jugement exprimé par Jean-François Gayraud concerne surtout nos pays occidentaux.

Essayons de reconstituer la scène:

-A partir des années 90, le monde change à toute vitesse, l'empire soviétique explose, la Chine s'ouvre au capitalisme, le reste de la planète suit.

-le champ d'action des grandes entreprises occidentales devient planétaire. Rapidement la production industrielle se délocalise en Asie pour profiter à la fois de la proximité de ces nouveaux marchés et surtout de leur main-d'œuvre qualifiée et bon marché.

-Du coup, la main-d'œuvre industrielle occidentale fond comme beurre au soleil, et pour pallier cette baisse structurelle de la croissance et de l'emploi, on favorise le crédit et l'immobilier, avec des taux d'intérêt très bas. Cela paraît marcher de 2003 à 2007...

-Mais la bulle éclate dès 2007 et la crise explose en septembre 2008. Face au risque d'écroulement du système financier et de secteurs vitaux de l'économie comme l'automobile, les états rachètent, cautionnent, garantissent, subventionnent à tout va, au prix d'un endettement public jamais vu...

-Depuis lors, les pays occidentaux se traînent, plus ou moins certes, selon leurs options économiques. Cela influence les pays émergents qui perdent en production la diminution de la consommation occidentale. Le PIB mondial décroît, pétrole et matières premières chutent, au grand dam des pays jeunes qui les produisent et les exportent.

-Devant cette situation alarmante les grandes banques centrales, Fed, BCE, BoJ, injectent force liquidités sous forme conventionnelle et même non conventionnelle...Sans résultat, car le citoyen consomme moins et les entreprises préfèrent racheter leurs actions en bourse, acquérir des concurrents et distribuer des dividendes aux actionnaires plutôt que d'investir dans un monde sans perspectives...

Nous en sommes là...Les états sont endettés, sans solutions, ceux d'Europe sont englués dans une Union technocratique qui les étouffe, ceux du sud sont minés par l'euro, ils ne sont même plus brancardiers, ce sont les banques centrales qui jouent ce rôle...

Jusqu'à quand?

Juste pour dire que " Les forces motrices de la modernité ne sont plus uniquement étatiques" : en effet, elles n'ont jamais été les seules. Depuis la nuit des temps, c'est toujours un petit groupe d'Hommes qui ont changé les choses (en bien ou en mal d'ailleurs).

exact

Les principaux moteurs du changement ne sont pas politique étatique.

il ne m'a jamais semblé que ça à été le cas.

Quelque points forts , certe, mais pas le moteur principal.

Et bien souvent, il faut se battre contre l'opinion du grand nombre qui n'est pas la bonne ...

Bin, suffit pas de le dire,faut les foutre en tôle quand on a le pouvoir de faire les lois.

un bon mêtier alors "bracandier