bonsoir a tous , ma mère étant atteinte d'une spondylarthrite ankylosante , le medecin a évoquer la possibilité de mener un traitement injectable en milieu hospitalier , je m’inquiète , et ma mére aussi n'aime pas l'idée d'etre hospitaliser , je voudrais savoir combien de temps peux durer ce traitement , merci a vous .
Copyright © 2024 1QUIZZ.COM - All rights reserved.
Answers & Comments
Traitement en milieu hospitalier ne veut pas forcément dire hospitalisation. Il y a des procédures spéciales pour certaines injections qui ne se font qu'en hopital par des opérateurs spécialement entrainés et outillés pour ça. J'ai un ami qui (pour une autre maladie voisine) va se faire piquer à l'hosto toutes les semaines. Grâce à quoi depuis 15 ans que ça dure, il peut se servir de ses mains et même écrire, sinon les rhumatismes lui auraient bloqué toutes les articulations depuis longtemps...
Maladie difficile à traiter, parfois cela nécessite une hospitalisation.
elle va devoir y aller pour recevoir son traitement mais ne restera pas à l'hôpital, tout comme ceux à qui on injecte la chimio, où les transfusés, ils repartent après le traitement le jour même
C'est une maladie difficile à traiter, il faut écouter le médecin
Enbrel ou Remicade. Mais les stylos auto injectables - 1 par semaine - coûtent la bagatelle de 200 à 250 euros pièce !!! alors on va d'abord essayer plein de trucs quasiment inefficaces, anti douleurs classiques, anti inflammatoires classiques,
courage
Le traitement de la spondylarthrite ankylosante
Pour lutter contre la douleur, le médecin prescrit des anti-inflammatoires non stéroïdiens, des antalgiques ou des corticoïdes. Si ces médicaments sont insuffisants, un traitement de fond est administré sous stricte surveillance médicale. D’autres soins tels que la rééducation, la pose d’attelles… sont utiles pour soulager le patient et éviter les déformations.
La spondylarthrite ankylosante nécessite une prise en charge globale comprenant :
un traitement médicamenteux ;
des soins de rééducation et de réadaptation ;
des mesures sociales et professionnelles.
Tous ces éléments sont aussi importants les uns que les autres pour :
lutter contre la douleur liée à l'inflammation ;
éviter l'enraidissement et prévenir d’éventuelles complications ;
améliorer votre qualité de vie.
L’équipe médicale assurant la prise en charge se compose du médecin traitant, et éventuellement, d'autres professionnels de santé :
rhumatologue ;
spécialiste de médecine physique et de réadaptation ;
masseur-kinésithérapeute ;
pédicure-podologue ;
chirurgien orthopédique ;
spécialiste d’ergothérapie ;
ophtalmologiste, dermatologue ou gastro-entérologue (dans certaines formes de spondylarthrites).
Les traitements médicamenteux de la spondylarthrite ankylosante
Le traitement symptomatique
Le traitement symptomatique prescrit par le médecin agit rapidement contre la douleur. Il peut varier selon la forme et la sévérité de la spondylarthrite ankylosante.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, ou "AINS"
Ils représentent le traitement de base de la maladie, et dans de nombreux cas, le seul médicament prescrit. Ils ont souvent une grande efficacité contre les douleurs, les réveils nocturnes et la raideur articulaire matinale.
Les antalgiques
Ils aident également à lutter contre la douleur.
Les corticoïdes (cortisone)
Ces médicaments peuvent être utilisés de trois manières différentes pour lutter contre l’inflammation :
en infiltrations (injection d'un corticoïde au siège de l'inflammation, très efficace pour soulager la douleur) ;
en applications locales dans les atteintes non articulaires (collyres pour les yeux, crèmes en cas de psoriasis) ;
par voie orale beaucoup plus rarement, en remplacement des anti-inflammatoires non stéroïdiens lorsqu'il existe une atteinte des articulations des membres.
Le suivi médical permet au médecin d’adapter le traitement selon son efficacité. Par exemple, il est parfois nécessaire d'essayer plusieurs AINS avant de trouver celui qui vous convient le mieux.
Le médecin vous indique également les précautions à prendre et les signes anormaux qui doivent vous alerter en cours de traitement.
Le traitement de fond de la spondylarthrite ankylosante
Lorsque les premiers médicaments prescrits n’atténuent pas suffisamment la douleur, le médecin prescrit un traitement de fond (en concertation avec un rhumatologue) pour diminuer, voire supprimer les crises douloureuses et pour contrôler l'évolution de la maladie. Ces traitements agissent après plusieurs semaines.
Le choix du traitement dépend avant tout de la forme de la maladie :
la sulfasalazine, le léflunomide et le méthotrexate peuvent être utilisés après échec du traitement symptomatique en cas d’atteinte des zones périphériques (articulations des membres) ;
les anti-TNF alpha correspondent à une nouvelle génération de traitement de fond. Ils sont indiqués dans toutes les formes de spondylarthrite mais seulement après un bilan préalable et sous surveillance très stricte, en cas d'échec des autres thérapeutiques. Leur prescription initiale est faite à l’hôpital, et seuls des spécialistes peuvent renouveler le traitement.
Les traitements non médicamenteux de la spondylarthrite ankylosante
L'arrêt du tabac
L'usage du tabac entraîne des poussées douloureuses plus fréquentes et aggrave la maladie. Il est donc important d'arrêter de fumer.
La kinésithérapie
Les techniques de rééducation et de réadaptation s'adressent à tous les patients, dès le début de la maladie.
Elle a pour but de lutter contre les douleurs et d’accompagner la réadaptation socioprofessionnelle du patient. Elle permet aussi d'éviter l'enraidissement de la colonne vertébrale ou des articulations en mauvaise position. Les séances évoluent selon les phases de la maladie :
en période de crise, le praticien utilise surtout la physiothérapie pour tenter de soulager la douleur. Il indique à son patient des postures et gestes à adopter pour lutter contre les mauvaises attitudes que l'on prend souvent lorsqu'on a mal ;
en période d'accalmie, le kinésithérapeute emploie surtout des techniques de renforcement musculaire et d'assouplissement. Il montre également les positions à privilégier pour éviter la déformation des articulations.
Très souvent, en accord avec le médecin ou le rhumatologue, le kinésithérapeute donne à son patient un autoprogramme adapté (exercices à pratiquer à la maison, en alternance avec les séances).
Les appareillages
Il est parfois nécessaire d'utiliser des béquilles ou des cannes, de porter un corset (par exemple en cas de déformation anormale de la colonne vertébrale vers l’arrière, entre les omoplates) ou un autre appareillage de repos. Ces équipements sont confectionnés pour diminuer la douleur et éviter les déformations. Des semelles orthopédiques peuvent également se révéler utiles.
Le suivi psychologique
Celui-ci est conseillé en cas de retentissement psychologique important, dans le but de mieux accepter la maladie et de mieux vivre avec.
La chirurgie
Elle est indiquée dans certains cas, si une grosse articulation est sévèrement atteinte (ex. : mise en place d’une prothèse de hanche).
Autres soins
Selon l'état du patient, des soins de pédicurie-podologie et d’ergothérapie peuvent être recommandés. L’ergothérapeute oriente le patient par exemple dans le choix ou la confection d’aides techniques ou d’aménagements de votre environnement (cuisine, sanitaires, etc.).
Pas grand chose à part le repos
le seul traitement (avec des résultats) dont j'ai entendu parler, c'est le changement alimentaire, le dr Morse, les hygiénistes, des recettes de cuisine de ouf, tout est sur youtube, suffit de chercher