L’intelligence est innée en toute personne. Elle nous permet de comprendre et d’assimiler des informations tandis qu’avoir du bon sens, c’est faire preuve de maturité, en somme, avoir un minimum de discernement qui requiert une certaine clairvoyance. Pour englober cela, l’intelligence nous permet de voir les choses de manière rationnelle. Le bon sens quant à lui nous permet de différencier qu’est-ce qu’il faut faire de bien ou de mal dans des cas qui ne sont plus du ressors de la logique.
Le bon sens ou la faculté de bien juger ! . Pendant des siècles le " bon sens ' expliquait que le soleil tournait autour de la Terre,ou encore que celle-ci était plate,tout ceci étant basé sur l'évidence car" le bon sens est la chose du monde la mieux partagée", donc ne se fier qu à son bon sens peut être potentiellement dangereux et doit être confirmé par une réflexion approfondie étayé par des preuves irréfutables car dans les deux cas cités plus haut la vérité était en totale contradiction avec le bon sens .L' intelligence permet de comprendre et de s'adapter à des situations totalement nouvelles et peut en ce sens être définie comme la faculté d'adaptation. L'intelligence peut être également perçue comme la capacité à traiter l'information pour atteindre ses objectifs.Brièvement je dirais que le "bon sens " est une réponse instinctive et l'intelligence une réponse "raisonnée ".
L'intelligence est la capacité à résoudre un problème, et le bon sens à discerner ce qui est plus important pour la situation réelle.
On peut citer des cas amusants où des personnes très intelligentes se trompent en sautant l'étape "bon sens", toutefois une personne avec une bonne expertise a appris(à ses dépens) à jouer de ces deux instruments.
La différence ? Le bon sens, chose la mieux partagée selon Descartes, est tout simplement le degré zéro de l'intelligence ou la bêtise mise en commun. Qui mieux que Barthes, l'a mieux défini:
"Nous savons maintenant ce qu'est le réel petit-bourgeois : ce n'est même pas ce qui se voit, c'est ce qui se compte ; or ce réel, le plus étroit qu'aucune société ait pu définir, a tout de même sa philosophie : c'est le «bon sens», le fameux bon sens des «petites gens», dit M. Poujade. La petite-bourgeoisie, du moins celle de M. Poujade (Alimentation, Boucherie), possède en propre le bon sens, à la manière d'un appendice physique glorieux, d'un organe particulier de perception : organe curieux, d'ailleurs, puisque, pour y voir clair, il doit avant tout s'aveugler, se refuser à dépasser les apparences, prendre pour de l'argent comptant les propositions du «réel », et décréter néant tout ce qui risque de substituer l'explication à la riposte. Son rôle est de poser des égalités simples entre ce qui se voit et ce qui est, et d'assurer un monde sans relais, sans transition et sans progression. Le bon sens est comme le chien de garde des équations petites-bourgeoises : il bouche toutes les issues dialectiques, définit un monde homogène, où l'on est chez soi, à l'abri des troubles et des fuites du «rêve» (entendez d'une vision non comptable des choses). Les conduites humaines étant et ne devant être que pur talion, le bon sens est cette réaction sélective de l'esprit, qui réduit le monde idéal à des mécanismes directs de riposte.
Ainsi, le langage de M. Poujade montre, une fois de plus, que toute la mythologie petite-bourgeoise implique le refus de l'altérité, la négation du différent, le bonheur de l’identité et l'exaltation du semblable. En général, cette réduction équationnelle du monde prépare une phase expansionniste où «l'identité» des phénomènes humains fonde bien vite une «nature» et, partant, une «universalité ». M. Poujade n'en est pas encore à définir le bon sens comme la philosophie générale de l'humanité ; c'est encore à ses yeux une vertu de classe, donnée déjà, il est vrai, comme un revigorant universel. Et c'est précisément ce qui est sinistre dans le poujadisme : qu'il ait d'emblée prétendu à une vérité mythologique, et posé la culture comme une maladie, ce qui est le symptôme spécifique des fascismes."
Difficile de faire la part des choses , je ne veux comme exemple qu'un savant qui invente un instrument de mort, comment le juger ? O ne peut pas dire qu'il n'est pas intelligent , mais le bon sens... , il est tributaire d'une morale .
De bonnes explications, il y a des gens intelligents farfelus et aussi ceux qui se croient intelligents.
Le vrai bon sens c'est de savoir écouter ceux qui savent mais là aussi certains croient avoir du bon sens
Mon opinion est qu'il faut des deux pour faire un monde.
Le bon sens voyait bien que les bateaux s'enfoncent sous les eaux en s'éloignant de la côte et le sommet du mat finit lui aussi par disparaître 'sous' l'eau
Mais les paysants des hautes terres ne le voyaient pas
Answers & Comments
Verified answer
Bonjour,
L’intelligence est innée en toute personne. Elle nous permet de comprendre et d’assimiler des informations tandis qu’avoir du bon sens, c’est faire preuve de maturité, en somme, avoir un minimum de discernement qui requiert une certaine clairvoyance. Pour englober cela, l’intelligence nous permet de voir les choses de manière rationnelle. Le bon sens quant à lui nous permet de différencier qu’est-ce qu’il faut faire de bien ou de mal dans des cas qui ne sont plus du ressors de la logique.
Le bon sens ou la faculté de bien juger ! . Pendant des siècles le " bon sens ' expliquait que le soleil tournait autour de la Terre,ou encore que celle-ci était plate,tout ceci étant basé sur l'évidence car" le bon sens est la chose du monde la mieux partagée", donc ne se fier qu à son bon sens peut être potentiellement dangereux et doit être confirmé par une réflexion approfondie étayé par des preuves irréfutables car dans les deux cas cités plus haut la vérité était en totale contradiction avec le bon sens .L' intelligence permet de comprendre et de s'adapter à des situations totalement nouvelles et peut en ce sens être définie comme la faculté d'adaptation. L'intelligence peut être également perçue comme la capacité à traiter l'information pour atteindre ses objectifs.Brièvement je dirais que le "bon sens " est une réponse instinctive et l'intelligence une réponse "raisonnée ".
Le bon sens est, d'une certaine façon, l'honnêteté de l'intelligence.
L'intelligence n'a pas forcément de bon sens .Celui ci témoigne en plus d'une capacité à bien juger et à déceler le vrai du faux
L 'intelligence s’appuie sur le savoir alors que le bon sens lui découle de l'expérience. l'une est théorique autant que l'autre est plutôt pratique.
L'intelligence est la capacité à résoudre un problème, et le bon sens à discerner ce qui est plus important pour la situation réelle.
On peut citer des cas amusants où des personnes très intelligentes se trompent en sautant l'étape "bon sens", toutefois une personne avec une bonne expertise a appris(à ses dépens) à jouer de ces deux instruments.
c est toute a difference entre celui qui ne raisonne que par l utile et celui qui raisonne par la morale. ...
l intell
Le bon sens c'est notre sixième sens c'est inné.
L'intelligence c'est de l'acquis.
La différence ? Le bon sens, chose la mieux partagée selon Descartes, est tout simplement le degré zéro de l'intelligence ou la bêtise mise en commun. Qui mieux que Barthes, l'a mieux défini:
"Nous savons maintenant ce qu'est le réel petit-bourgeois : ce n'est même pas ce qui se voit, c'est ce qui se compte ; or ce réel, le plus étroit qu'aucune société ait pu définir, a tout de même sa philosophie : c'est le «bon sens», le fameux bon sens des «petites gens», dit M. Poujade. La petite-bourgeoisie, du moins celle de M. Poujade (Alimentation, Boucherie), possède en propre le bon sens, à la manière d'un appendice physique glorieux, d'un organe particulier de perception : organe curieux, d'ailleurs, puisque, pour y voir clair, il doit avant tout s'aveugler, se refuser à dépasser les apparences, prendre pour de l'argent comptant les propositions du «réel », et décréter néant tout ce qui risque de substituer l'explication à la riposte. Son rôle est de poser des égalités simples entre ce qui se voit et ce qui est, et d'assurer un monde sans relais, sans transition et sans progression. Le bon sens est comme le chien de garde des équations petites-bourgeoises : il bouche toutes les issues dialectiques, définit un monde homogène, où l'on est chez soi, à l'abri des troubles et des fuites du «rêve» (entendez d'une vision non comptable des choses). Les conduites humaines étant et ne devant être que pur talion, le bon sens est cette réaction sélective de l'esprit, qui réduit le monde idéal à des mécanismes directs de riposte.
Ainsi, le langage de M. Poujade montre, une fois de plus, que toute la mythologie petite-bourgeoise implique le refus de l'altérité, la négation du différent, le bonheur de l’identité et l'exaltation du semblable. En général, cette réduction équationnelle du monde prépare une phase expansionniste où «l'identité» des phénomènes humains fonde bien vite une «nature» et, partant, une «universalité ». M. Poujade n'en est pas encore à définir le bon sens comme la philosophie générale de l'humanité ; c'est encore à ses yeux une vertu de classe, donnée déjà, il est vrai, comme un revigorant universel. Et c'est précisément ce qui est sinistre dans le poujadisme : qu'il ait d'emblée prétendu à une vérité mythologique, et posé la culture comme une maladie, ce qui est le symptôme spécifique des fascismes."
Roland Barthes, Mythologies
Difficile de faire la part des choses , je ne veux comme exemple qu'un savant qui invente un instrument de mort, comment le juger ? O ne peut pas dire qu'il n'est pas intelligent , mais le bon sens... , il est tributaire d'une morale .
De bonnes explications, il y a des gens intelligents farfelus et aussi ceux qui se croient intelligents.
Le vrai bon sens c'est de savoir écouter ceux qui savent mais là aussi certains croient avoir du bon sens
Mon opinion est qu'il faut des deux pour faire un monde.
Le bon sens voyait bien que les bateaux s'enfoncent sous les eaux en s'éloignant de la côte et le sommet du mat finit lui aussi par disparaître 'sous' l'eau
Mais les paysants des hautes terres ne le voyaient pas