Ne pas être porté à la confrontation, c'est parce que personnellement, on y perd souvent et n'y peut (presque) jamais avoir le dernier mot. On recule devant la difficulté. Facilement « écrasable ».
Il faut exceller dans la guerre pour se mériter le droit de vouloir la paix. Dans le cas contraire, se dire pacifiste - faute de mieux - est une forme de lâcheté, une hypocrisie envers soi et autrui.
Est-ce une impression partagée ... par la plupart d'entre vous ?
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Plus conciliant vis-à-vis de quoi? Faiblesse comparé à quoi?
Je pense qu'une fois qu'on a tué tout le monde il ne reste plus que soi à tuer.
Je pense que quand on appuie sur un bouton qui envoie quelques miliers de missiles thermonucléaire, on ne fait pas un gros effort, ni dans le geste, ni en ce qui consisterait à en supporter les conséquences tant c'est définitif et qu'il n'y aura plus personne pour pleurer ou se plaindre.
Par contre ne pas le faire est plus compliqué et demande une somme d'effort concidérable, en diplomatie, en calme, en faculté d'encaisser.
Je ne sais pas si c'est lâche de ne pas exterminer toute forme de vie ou si c'est hypocrite envers soi et autrui, surement, mais exterminer toute forme de vie ne serait pas moins lâche.
Faire une guerre où l'on sait que l'on va perdre, n'est-ce pas lâche, puisque ce qui est dur, c'est de vivre? Faire une guerre où l'on sait que l'on va gagner, n'est-ce pas lâche, comme un enfant qui écrase du bout de son doigt géant des fourmis? Il n'y a pas de courage à avoir quand il n'y a pas de risque et que l'issue est certaine.
Le sadisme c'est facile, en terme de logique à appliquer, et donc ça ne requiert pas de courage, jongler avec tous les éléments d'une situation c'est nettement plus compliqué, demande bien plus de travail et donc de courage. En cela la conciliance demande plus de travail et de courage, l'autoritarisme est faible et dénote d'un manque de capacité à controler le réel de façon étendue.
Pacifistes va -t-en guerre sont la plupart du temps des gens qui ne mesurent ni leurs paroles
ni leurs actes On ne concilie pas avec l'aliénation ..
Il faudrait pouvoir être conciliant lorsque cela ne vaut pas la peine de se brouiller (il est vain de vouloir avoir raison), et refuser d'être tolérant lorsqu'il s'agit de défendre ses valeurs.
La conciliation utilisee a mauvais escient est l'antichambre de la lachete ... Assumez !
Je ne partage pas votre point de vue. Si vous voulez parler d'amour et de paix vous ne pouvez pas prôner la guerre. La difficulté n'est pas de vaincre autrui , c'est de vaincre nos antagonismes. De comprendre l'absurdité de nos conflits intérieurs parce c'est notre responsabilité en tant qu' humains. La lâcheté c'est d'accepter bêtement que nos enfants soient formés à tuer et être prêt à être tués... La pensée traditionnelle conditionné est responsable des conflits de notre société . l'ennemi intérieur ne peut être vaincu que par un acte lucide .
So british.
Non comme une marque d’intelligence
Une réponse qui se voudrait objective ferait sans doute preuve d'une absence notoire de tempérament, et peut-être même d'une marque de faiblesse... pire encore de lâcheté...!
Alors que l'on soit nerveux, sanguin, bilieux ou lymphatique, ne prétendons pas à l'objectivité philosophique...assumons notre tempérament, et par exemple, considérons comme suspect un sanguin conciliant....!:-) surtout un philosophe...! :-)
L'idée que l'on se fait de soi est une abstraction qui plus on la cultive en appréciations morales, aurait sans doute beaucoup à perdre en une confrontation avec la réalité de ce que l'on est vraiment...
On ne peut pas savoir si on est pacifique, faible ou fort.. courageux ou lâche, impulsif ou sage, si on est pas confronté aux situations concrètes, le plus souvent extrêmes, qui seules nous autorisent à le révéler... et ce n'est sûrement pas ici, dans ce nid douillet, le meilleur endroit pour le découvrir...
Tout au plus s'autorisent-on à juger de ce que l'on fut, tout en s'imaginant préjuger de ce que l'on sera... le tout agrémenté de fioritures morales...
La tolérance doit s'accompagner de garde-fous (et non pas de gardes fous), armés s'il le faut.
pas du tout