Les personnes qui cherchent un soutien psy ont-elles besoin d'être responsabilisées autant qu'écoutées ?
Comment faire la différence entre une personne qui souffre vraiment... d'une véritable pathologie, névrose ou handicap..., et celle qui a juste besoin d'être "secouée" ?
Les personnes qui consultent volontairement un psy, cherchent à obtenir des réponses ou à défaut une meilleure compréhension sur eux-mêmes ou/et sur des situations, qu'elles ne peuvent ou ne veulent pas trouver seules. Cette volonté peut être proportionnée à une souffrance soudaine (par exemple suite à un drame) ou être plus profonde et lointaine. Même si on peut aussi consulter sans avoir de vrai souci dans sa vie, étant donc plutôt dans une démarche personnelle de meilleure connaissance de soi même.
Maintenant imaginons quelqu'un au chômage qui ne cherche pas à retrouver un travail
Est-ce parce qu'il encaisse le coup, souffre, ne sait pas comment faire etc ou il se la coule douce et aurait besoin d'être secoué, mais lui faut il un psy, un coup de pied au cul ou une aide technique, type améliorer un CV ?
Ne connaissant pas le contexte de ta question et quel rôle, éventuellement, tu y jouerais difficile d'en dire plus. L'idée à retenir est sans doute que chaque personne possède son propre besoin et propre niveau de compréhension d'elle même ou d'une situation pour avancer. A toi de voir si ces personnes sont au stade qui leur permettrait d'avancer seules ou bien avec une aide, d'un psy ou plus simplement d'un ami.
Les personnes qui souffrent véritablement d'une pathologie ont besoin autant d'être secouées que d'être écoutées. La compassion, commisération seule ne suffit pas, on s'en lasse bien vite. C,est surtout la (proposition de) solution qui compte, que ce soit par la culpabilisation (lorsque des personnes rejettent tout le blâme sur autrui) ou autrement (lorsque la personne n'a déjà plus confiance en elle, l'admonester davantage n'est peut-être pas une bonne idée). C'est comme un noeud gordien qu'un regard extérieur aiderait beaucoup à dénouer.
Mais le danger avec la psychologie, c'est qu'elle peut être facilement simulée: les personnes qui feignent la dépression aux seules fin d'obtenir un billet médical sont légion .... et très bonnes actrices.
Il suffit de changer de dimension! Tant que vous restez prisonnière d'un monde virtuel ou vous vous contentez d'interpréter à votre guise des mots ou des comportements, vous ne serez pas capable de faire la différence car il vous manque ici l'interactivité et la spontanéité. Par la présence physique de l'autre, vous pouvez toujours interpréter si cela correspond à votre état d'esprit, mais vous pouvez aussi vous assurer que vous interprétez correctement en l'interrogeant. Bien entendu, faut-il encore que l'autre veuille se prêter au jeu. Ceci dit, s'il ne s'y prête pas, vous avez directement votre réponse! Une personne qui souffre vraiment ne joue pas la comédie, quand on lui tend la main, elle la saisit.
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Les personnes qui consultent volontairement un psy, cherchent à obtenir des réponses ou à défaut une meilleure compréhension sur eux-mêmes ou/et sur des situations, qu'elles ne peuvent ou ne veulent pas trouver seules. Cette volonté peut être proportionnée à une souffrance soudaine (par exemple suite à un drame) ou être plus profonde et lointaine. Même si on peut aussi consulter sans avoir de vrai souci dans sa vie, étant donc plutôt dans une démarche personnelle de meilleure connaissance de soi même.
Maintenant imaginons quelqu'un au chômage qui ne cherche pas à retrouver un travail
Est-ce parce qu'il encaisse le coup, souffre, ne sait pas comment faire etc ou il se la coule douce et aurait besoin d'être secoué, mais lui faut il un psy, un coup de pied au cul ou une aide technique, type améliorer un CV ?
Ne connaissant pas le contexte de ta question et quel rôle, éventuellement, tu y jouerais difficile d'en dire plus. L'idée à retenir est sans doute que chaque personne possède son propre besoin et propre niveau de compréhension d'elle même ou d'une situation pour avancer. A toi de voir si ces personnes sont au stade qui leur permettrait d'avancer seules ou bien avec une aide, d'un psy ou plus simplement d'un ami.
Les personnes qui souffrent véritablement d'une pathologie ont besoin autant d'être secouées que d'être écoutées. La compassion, commisération seule ne suffit pas, on s'en lasse bien vite. C,est surtout la (proposition de) solution qui compte, que ce soit par la culpabilisation (lorsque des personnes rejettent tout le blâme sur autrui) ou autrement (lorsque la personne n'a déjà plus confiance en elle, l'admonester davantage n'est peut-être pas une bonne idée). C'est comme un noeud gordien qu'un regard extérieur aiderait beaucoup à dénouer.
Mais le danger avec la psychologie, c'est qu'elle peut être facilement simulée: les personnes qui feignent la dépression aux seules fin d'obtenir un billet médical sont légion .... et très bonnes actrices.
Il suffit de changer de dimension! Tant que vous restez prisonnière d'un monde virtuel ou vous vous contentez d'interpréter à votre guise des mots ou des comportements, vous ne serez pas capable de faire la différence car il vous manque ici l'interactivité et la spontanéité. Par la présence physique de l'autre, vous pouvez toujours interpréter si cela correspond à votre état d'esprit, mais vous pouvez aussi vous assurer que vous interprétez correctement en l'interrogeant. Bien entendu, faut-il encore que l'autre veuille se prêter au jeu. Ceci dit, s'il ne s'y prête pas, vous avez directement votre réponse! Une personne qui souffre vraiment ne joue pas la comédie, quand on lui tend la main, elle la saisit.
Si une fois "secouée" la machine ne repart pas , c'est qu'elle doit passer par le psy ...
Elles sont en recherche d'aide et n'ont certainement pas besoin d'être secouées!
psy