En fait, ceux du GIGN ont cru qu'il avait crié : "Dassault ! Dassault !" Comme si le gendarme pensait que ce député allait prendre sa place d'otage, donc le GIGN a dû d'abord contacter l'intéressé ce qui ne fut pas aisé car il avait coupé son portable, mais après enquête on sut qu'il se restaurait au Ritz à cette heure-là, lieu où il fut dérangé alors qu'il était sur le point de se farcir une carpe et où il éructa : "Qu'il n'avait nullement l'intention de se faire trouer la peau à la place de ce représentant des forces de l'Ordre, en l'occurrence payé pour cela". Il fallut ensuite contacter Collomb qui se trouvait aux toilettes en train de tirer la chasse et qui dans un premier temps n'entendit pas l'appel, assourdi qu'il était par le vacarme des chutes d'eau et qui déclara qu'il fallait se concerter pour savoir si une intervention immédiate était opportune ou pouvait être différée... Bref, finalement tout cet imbroglio a occasionné une perte de temps qui s'est avérée fatale pour l'héroïque gendarme...
Mais pourquoi voir les choses de notre fenêtre de civil... Nous sommes dans des structures réglementées qui laissent peu de place à l'improvisation et ceux qui pensent bien juger de la situation en mélangeant action des civils et des militaires, manquent cruellement des données propres au métier, au sacerdoce... Bilan de la fin de l'opération : 1 civil sauvé, un gendarme tué, un terroriste de moins et envoyé chez ses vierges et trois autres morts civils vengés...
Nous appartient-il depuis notre siège d'en juger ? Je ne le pense pas et la presse livre trop de détails que nous n'avons pas à connaître.
Les gendarmes ont eu le temps de faire sortir la caissière et il ne leur appartenait pas de prendre eux-mêmes les décisions qui incombaient aux gradés... A ce stade, puisque le terroriste et le Lieutenant-Colonel ont longuement parlementé, se sont battus, c'était entre les deux hommes que ça se jouait. On n'était pas dans la cour de récré, là et les structures militaires, de gendarmes, polices ont un schéma décisionnel pré établi, c'est-à-dire qu'ils agissent SUR ORDRE pour éviter toute action inappropriée. (Et comme le dit joe, "quand il y a un otage, mieux vaut suivre les procédures")...
Answers & Comments
Verified answer
En fait, ceux du GIGN ont cru qu'il avait crié : "Dassault ! Dassault !" Comme si le gendarme pensait que ce député allait prendre sa place d'otage, donc le GIGN a dû d'abord contacter l'intéressé ce qui ne fut pas aisé car il avait coupé son portable, mais après enquête on sut qu'il se restaurait au Ritz à cette heure-là, lieu où il fut dérangé alors qu'il était sur le point de se farcir une carpe et où il éructa : "Qu'il n'avait nullement l'intention de se faire trouer la peau à la place de ce représentant des forces de l'Ordre, en l'occurrence payé pour cela". Il fallut ensuite contacter Collomb qui se trouvait aux toilettes en train de tirer la chasse et qui dans un premier temps n'entendit pas l'appel, assourdi qu'il était par le vacarme des chutes d'eau et qui déclara qu'il fallait se concerter pour savoir si une intervention immédiate était opportune ou pouvait être différée... Bref, finalement tout cet imbroglio a occasionné une perte de temps qui s'est avérée fatale pour l'héroïque gendarme...
A l'évidence il y a ici des experts en gestion d'attentat terroriste qui devraient apporter leur immense science au GIGN !
Mais bon dieu, qu'est-ce qu'attend le gouvernement pour les recruter ?
.
ou c était voulut de pas comprendre ????
c'est un scandale !
Les organisations ne laissent plus aucune initiative à leus membres
Mais pourquoi voir les choses de notre fenêtre de civil... Nous sommes dans des structures réglementées qui laissent peu de place à l'improvisation et ceux qui pensent bien juger de la situation en mélangeant action des civils et des militaires, manquent cruellement des données propres au métier, au sacerdoce... Bilan de la fin de l'opération : 1 civil sauvé, un gendarme tué, un terroriste de moins et envoyé chez ses vierges et trois autres morts civils vengés...
Nous appartient-il depuis notre siège d'en juger ? Je ne le pense pas et la presse livre trop de détails que nous n'avons pas à connaître.
Les gendarmes ont eu le temps de faire sortir la caissière et il ne leur appartenait pas de prendre eux-mêmes les décisions qui incombaient aux gradés... A ce stade, puisque le terroriste et le Lieutenant-Colonel ont longuement parlementé, se sont battus, c'était entre les deux hommes que ça se jouait. On n'était pas dans la cour de récré, là et les structures militaires, de gendarmes, polices ont un schéma décisionnel pré établi, c'est-à-dire qu'ils agissent SUR ORDRE pour éviter toute action inappropriée. (Et comme le dit joe, "quand il y a un otage, mieux vaut suivre les procédures")...
Clair que les secours ne sont sans doute pas arrivé assez vite.
chupayou aurait été sur place, il aurait sauvé des vies.