Tu as mille fois raison d'affirmer que Monsieur Nicolas Dupont Aignant a tout a fait raison DANS TOUT CE QU'IL DIT :
Que j'approuve sans réserve et inconditionnellement; a un point même que je souhaiterais bien, mon Ami OVNI, qu'il soit un jour notre prochain Président de la République Française !!!! Ça nous changerait sacrément de l'autre pim imbuvable; du clown grotesque qui nous sert de Président; qui n'est QUE bon a rien autrement qu'a la décoration; a faire du vent; a faire du bla bla bla; a vendre la France aux étrangers, après avoir fait allégeance a Al-Qaïda :
...Et a faire disparaitre nos valeurs qui sont celles de nos ancêtres, ainsi-que tous nos acquis sociaux !!!
Et comme nous sommes sur la même longueur d'ondes, je te dirais, question "culture politique", que je t'avoue aimer bien aussi ce que nous dit ici l'excellent sociologue-essayiste Alain Soral :
je l'aimais bien mais il en fait trop car si comme il dit les téléspectateurs savent penser par eux-mêmes , les téléspectateurs étaient à même de juger par eux-mêmes de la partialité du journaliste ... et puis quand je vois ici les soralistes OVNI , Watlender , etc ... qui votent Dupont-Aignan , je renonce à faire ce vote car il est hors de question que je m'associe à eux ... donc Dupont-Aignan je raye même si je suis assez en phase avec lui
Les beaufs attardés détestent les journalistes car dire la vérité ce n'est pas bon pour le fonds de commerce des populistes. Heureusement qu'il y a des analphabètes comme cette tanche d'OVNI.
Dupont Aignan dans ses discours assène d' énormes vérités...
Des vérités qui dérangent ... surtout pour les "Médias" qui ne sont pas épargnés...
Car il devient de plus en plus évident que ces "Médias" sont devenus des "manufactures de consentement (comme le disait "Chomsky") et non des organismes d'informations comme l' exigerait leur charte.
Que ces vérités engendrent des levées de boucliers est tout ce qu'il y a de normal...
Cela suit 2 adages:
Le premier adage: ... "Qui se sent morveux se mouche"...
Le second adage est alarmant ... mais plus dans l'air du temps et est dans une citation de "G.Orwell"
... " A une époque de supercherie universelle, dire la Vérité devient un acte révolutionnaire"...
Dupond Aignan surfe sur cet esprit révolutionnaire d' étalage de Vérités...
Néanmoins dans ces étalages de "Vérités" on le surprend à mentir sur un point capital ..
Cette simple omission...sur un axe crucial ... lui retire tout crédit...
Ce point mensonger est celui-ci:
Il prétend qu'il est possible de changer l' U.E.
Or cet exploit est impossible à réaliser ... de par la Constitution même de cette "U..E." qui exige l' unanimité absolue des pays membres pour la moindre modif...
Un exploit irréalisable avec 28 pays aux intérêts divergents...
Il y a donc là ... un réel enfumage...
Car en restant dans l' U.E. ... on ne pourra que continuer les politiques mortifères anciennes ... qui découlent des "GOPE" (= Grandes Orientations Politiques Economiques) imposées par l' U.E. aux travers des diktats des technocrates de Bruxelles ... que personne n' a élu....
Ne pas souligner et ne pas présenter ces faits majeurs... relève d'une duplicité qui n' a rien de vertueux...
Nous sommes là en plein dans ... les politiques-politiciennes ... que cet individu décrie avec tant de forces.
Il prône là des réformes qu'il sait ... impossible à réaliser... comme dans toutes les "Politiques-politiciennes" ... qui font dans le clientélisme électoral.
Note-Ajout:
--- -- -- -- ---
Quelques temps après mon commentaire ... j' ai réécouté cette vidéo ... et j' ai constaté que la vidéo de départ qui faisait dans les 10 minutes ne faisait plus que 4 minutes.
La partie ou "Dupond-Aignan" parlait de l' U.E. ayant été retirée ...
Néanmoins ... J' ai retrouvé une vidéo ou "Dupond Aignan" parle de ses positions politiciens-politiciennes vis à vis de l' U.E.
Les manipulations politiques par les politiciens et les groupes politisés à base de réactance
Évidemment, le marketing ne s’arrête pas au simple fait de faire vendre des produits et services, les communicants ne s’affairent pas qu’à dorer ou redorer l’image des entreprises et des politiciens pour lesquels ils travaillent. Les politiciens, les groupes politisés (même petits) vendent leurs idées, font du branding ( = marquage du bétail ; ici c’est en faisant porter des couleurs à leurs adeptes, leur faire faire des gestes significatifs qui sont la preuve de leur place dans le troupeau de l’exploitant-politique), jouent à créer des situations piégeant les médias, les adeptes, les citoyens pour changer leur opinion ou mettre le focus sur quelque chose qui leur sert pour gagner en visibilité ou en puissance. Ce reportage dont on avait déjà parlé ici, donne un excellent panel de toutes les manipulations courantes afin de changer les opinions :
Mais avant toute chose, il s’agit déjà de faire adhérer à des idées, c’est-à-dire que les idées soient connues, appropriées par les personnes, et qu’elles les défendent comme leurs propres idées et cela même si on les a copieusement manipulées pour qu’elles aient ces idées.
Voici une expérience qui prouve qu’il est très facile de manipuler les opinions politiques des personnes ; cette expérience n’est pas centrée sur la réactance, mais étudie la notion d’engagement (on en avait parlé ici, avec Orange) ; cependant, on verra que la réactance est présente et qu’elle facilite grandement la manipulation par l’engagement :
Kiesler, Mathog, Pool et Howerstine (1971). L’expérience se déroule sur un campus universitaire aux États-Unis. Les sujets sont des jeunes femmes étudiantes, qui sont a priori pour le fait qu’on informe sur le contrôle des naissances.
Première étape : la moitié des sujets est sollicité à leur domicile. On leur demande de signer une pétition en faveur d’une information sur le contrôle des naissances. Cette pétition est ce qu’on appelle un pied dans la porte, un premier acte préparatoire à l’engagement.
L’autre moitié des sujets n’est pas sollicitée.
Deuxième étape : le jour suivant, la moitié des sujets qui avaient signé la pétition et la moitié de ceux qui n’avaient pas signés la pétition reçoivent sous leur porte un tract qui dénonce l’information sur un contrôle des naissances. On appellera ce tract « l’attaque ».
Troisième étape : Une enquêtrice rend visite à tous les sujets et leur demande leur opinion sur le contrôle des naissances. Elle leur demande également si elles accepteraient de faire des actions militantes en faveur de cette cause, comme distribuer des tracts, envoyer des courriers, passer des coups de téléphone pour recruter, joindre le groupe…
Les manipulations liées à l’engagement sont peu coûteuses pour l’exploiteur : ici, il s’agit juste d’une pétition et d’un tract, qui s’avèrent terriblement efficaces pourtant pour une question sérieuse, politique.
Comme il s’agit d’une expérience en psychologie, les chercheurs ont une déontologie, ils ne peuvent pas s’amuser à mettre en tête des opinions politiques dangereuses. Généralement, quand les chercheurs font des expériences usant de manipulations mentales, ils le font dans des objectifs plutôt sains, liés à des causes humanitaires, la santé ou le bien-être de l’individu, la défense de l’environnement, la prise de conscience, l’aide aux personnes… En clair, ils ne pourraient pas tester le fait de transformer quelqu’un en néo-nazi. Cependant, un professeur d’histoire a obtenu cet effet avec une expérience qui visait, à la base, la compréhension : la troisième vague.
J’espère que les plus critiques d’entre vous remarqueront qu’il semble qu’on dérape du sujet et qu’on se demande bien où est passée la réactance. Regardez attentivement les résultats, vous y trouverez le « boost » lié à la réactance. Vous avez trouvé ? Hé oui, il s’agit bien du tract glissé sous la porte.
En condition de pétition, condition qui ouvre une possibilité chez le sujet, possibilité à laquelle il adhère, l’attaque-tract intervient là comme la réduction d’une liberté, un affront au choix du sujet ; alors que sans pétition, il n’est pas perçu comme liberticide, c’est juste une information, un avertissement, c’est lui qui pose le contexte, qui donne la direction vers laquelle penser (les résultats confirment son influence).
Avec pétition, l’attaque-tract provoque une réactance qui renforce l’engagement, la volonté d’agir contre la position du tract (41 % contre 10 % sans attaque). Autrement dit, si vous voulez défendre une cause, vous avez tout intérêt, après avoir légèrement engagé le sujet, à avoir un ennemi qui va l’attaquer : ces attaques renforceront l’engagement de ceux vous soutenant, grâce à la réactance.
Les politiciens ont donc tout intérêt à avoir des opposants afin de renforcer l’engagement de ceux qui défendent leurs idées.
Mais ce n’est pas la seule chose qu’on peut faire avec la réactance. Rappelez-vous de l’effet Streinsand et voyez ce que cela donne avec un exemple donné par Cialdini :
« Presque invariablement, notre réaction devant une restriction de l’information est de désirer davantage obtenir cette information et de la voir de façon plus positive qu’auparavant (Voir Ashmore et al. (1971), Wicklund et Brehm (1974),Worchel et Arnold (1973), Worchel et al. (1975), et Worchel (1991) )
Ce qui semble curieux, ce n’est pas que le public désire plus que jamais avoir accès à l’information ; ce sentiment semble assez naturel. C’est plutôt que la censure l’amène à croire davantage à cette information, même s’il n’en a pas eu connaissance. Ainsi, quand des étudiants de l’Université de Caroline du Nord apprirent qu’un discours contre la mixité des cités universitaires avait été interdit, ils devinrent plus opposés à l’idée de mixité. Ainsi, sans avoir seulement entendu le discours, ils étaient favorables à la thèse.
Cela ouvre des perspectives inquiétantes : les tenants de positions insoutenables ou peu populaires peuvent habilement nous rallier à leurs positions en s’arrangeant pour que leur message soit censuré. Paradoxalement, pour de telles gens, par exemple, les membres de groupes politiques marginaux, la stratégie la plus efficace peut être, non pas de faire connaître leurs opinions controversées, mais de faire en sorte de subir une censure officielle, puis de faire connaître la censure. »
Influence et manipulation, Robert Cialdini
Donc la censure peut être utilisée tant par le censeur (pour se créer un ennemi dont les idées inverses serviront les siennes et établir une stratégie à long terme pour une future campagne présidentielle) que par celui qui est censuré (la censure rend son message plus visible, les gens y adhérent plus facilement sans forcément en réfléchir le fond, cela lui donne une importance en le mettant sur le devant de la scène politique, etc.).
Celui qui veut gagner en popularité, en visibilité, en « importance », en puissance de persuasion des masses, va donc tenter de se faire au moins condamner sur son discours : il va donc être provocateur, dépasser les lignes éthiques, réinventer des faits, élaborer des théories extrêmes, voire faire des actes délictueux. Qu’importe la vérité, qu’importe si lui-même y croit ou non, si cela fait parti de ses convictions ou pas du tout : c’est la soif de puissance qui va le guider, c’est l’ivresse du pouvoir qui va le motiver. Il s’agit là d’attirer l’attention et pour cela, le badbuzz est même plus efficace sur la population à tendance interne que nous sommes.
Mais dans ces questions politiques, il ne faudrait pas ignorer les intermédiaires essentiels que sont les médias. Or les médias adorent les sujets à réactance, les badbuzz, les polémiques, les provocateurs exploitant la réactance : quand une mesure passe, il n’y aura jamais 50 % du sujet traitant sur les satisfaits de la mesure. Le bonheur, la satisfaction ne fait pas d’audimat, ne fait pas d’histoires, c’est donc 75 %, voire la totalité du sujet qui sera consacré aux mécontents. Même un beau temps d’été où les gens vont à la plage n’est pas traité de façon positive, même le soleil du printemps doit être considéré comme une menace (cf la vidéo ci dessous).
L’angle des médias favorise non seulement l’internalité, la réactance, mais également ceux qui exploitent la réactance. Ainsi tout ce qu’on vient de dire est à relier avec le syndrome du grand méchant dont on a parlé dans cette vidéo :
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🙂🅱🅾🅽🆂🅾🅸🆁 !
Ici aussi :
https://www.youtube.com/watch?v=3sSRxc8LgIQ&featur...
Tu as mille fois raison d'affirmer que Monsieur Nicolas Dupont Aignant a tout a fait raison DANS TOUT CE QU'IL DIT :
Que j'approuve sans réserve et inconditionnellement; a un point même que je souhaiterais bien, mon Ami OVNI, qu'il soit un jour notre prochain Président de la République Française !!!! Ça nous changerait sacrément de l'autre pim imbuvable; du clown grotesque qui nous sert de Président; qui n'est QUE bon a rien autrement qu'a la décoration; a faire du vent; a faire du bla bla bla; a vendre la France aux étrangers, après avoir fait allégeance a Al-Qaïda :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=Ud...
...Et a faire disparaitre nos valeurs qui sont celles de nos ancêtres, ainsi-que tous nos acquis sociaux !!!
Et comme nous sommes sur la même longueur d'ondes, je te dirais, question "culture politique", que je t'avoue aimer bien aussi ce que nous dit ici l'excellent sociologue-essayiste Alain Soral :
https://www.youtube.com/watch?v=pt4HK5lP7n8
https://www.youtube.com/watch?v=klpZH-0KQMY
https://www.youtube.com/watch?v=7l3v0kCwhio
Et ça encore, je trouve que c'est pas mal :
https://www.youtube.com/watch?v=jJUi9TZExTM
𝕰𝖓 𝖙𝖊 𝖗𝖊𝖒𝖊𝖗𝖈𝖎𝖆𝖓𝖙 𝖕𝖔𝖚𝖗 𝖙𝖆 𝖖𝖚𝖊𝖘𝖙𝖎𝖔𝖓 𝖎𝖓𝖙𝖊𝖑𝖑𝖎𝖌𝖊𝖓𝖙𝖊; 𝖎𝖓𝖙é𝖗𝖊𝖘𝖘𝖆𝖓𝖙𝖊 :
🅴🆃 🆀🆄🅸 🆃🅴 🅵🅰🅸🆃 🅷🅾🅽🅽🅴🆄🆁 !!! :
𝕵𝖊 𝖙𝖊 𝖘𝖔𝖚𝖍𝖆𝖎𝖙𝖊, 𝖒𝖔𝖓 𝕬𝖒𝖎, 𝖚𝖓𝖊 𝕿𝖗è𝖘 𝖇𝖔𝖓𝖓𝖊 𝖘𝖔𝖎𝖗é𝖊 !!!
je l'aimais bien mais il en fait trop car si comme il dit les téléspectateurs savent penser par eux-mêmes , les téléspectateurs étaient à même de juger par eux-mêmes de la partialité du journaliste ... et puis quand je vois ici les soralistes OVNI , Watlender , etc ... qui votent Dupont-Aignan , je renonce à faire ce vote car il est hors de question que je m'associe à eux ... donc Dupont-Aignan je raye même si je suis assez en phase avec lui
loool je sens que chupamerde va se faire bouffer tout cru par notre maestro OVNI !!! J'ouvre un paquet de chips et j'assiste à la mise à mort !
Les beaufs attardés détestent les journalistes car dire la vérité ce n'est pas bon pour le fonds de commerce des populistes. Heureusement qu'il y a des analphabètes comme cette tanche d'OVNI.
Dukon Gnangnan a une grande gueule mais n'apporte aucune preuve de ce qu'il avance.
C'est une merde.
Dupont Aignan dans ses discours assène d' énormes vérités...
Des vérités qui dérangent ... surtout pour les "Médias" qui ne sont pas épargnés...
Car il devient de plus en plus évident que ces "Médias" sont devenus des "manufactures de consentement (comme le disait "Chomsky") et non des organismes d'informations comme l' exigerait leur charte.
Que ces vérités engendrent des levées de boucliers est tout ce qu'il y a de normal...
Cela suit 2 adages:
Le premier adage: ... "Qui se sent morveux se mouche"...
Le second adage est alarmant ... mais plus dans l'air du temps et est dans une citation de "G.Orwell"
... " A une époque de supercherie universelle, dire la Vérité devient un acte révolutionnaire"...
Dupond Aignan surfe sur cet esprit révolutionnaire d' étalage de Vérités...
Néanmoins dans ces étalages de "Vérités" on le surprend à mentir sur un point capital ..
Cette simple omission...sur un axe crucial ... lui retire tout crédit...
Ce point mensonger est celui-ci:
Il prétend qu'il est possible de changer l' U.E.
Or cet exploit est impossible à réaliser ... de par la Constitution même de cette "U..E." qui exige l' unanimité absolue des pays membres pour la moindre modif...
Un exploit irréalisable avec 28 pays aux intérêts divergents...
Il y a donc là ... un réel enfumage...
Car en restant dans l' U.E. ... on ne pourra que continuer les politiques mortifères anciennes ... qui découlent des "GOPE" (= Grandes Orientations Politiques Economiques) imposées par l' U.E. aux travers des diktats des technocrates de Bruxelles ... que personne n' a élu....
Ne pas souligner et ne pas présenter ces faits majeurs... relève d'une duplicité qui n' a rien de vertueux...
Nous sommes là en plein dans ... les politiques-politiciennes ... que cet individu décrie avec tant de forces.
Il prône là des réformes qu'il sait ... impossible à réaliser... comme dans toutes les "Politiques-politiciennes" ... qui font dans le clientélisme électoral.
Note-Ajout:
--- -- -- -- ---
Quelques temps après mon commentaire ... j' ai réécouté cette vidéo ... et j' ai constaté que la vidéo de départ qui faisait dans les 10 minutes ne faisait plus que 4 minutes.
La partie ou "Dupond-Aignan" parlait de l' U.E. ayant été retirée ...
Néanmoins ... J' ai retrouvé une vidéo ou "Dupond Aignan" parle de ses positions politiciens-politiciennes vis à vis de l' U.E.
Voici le lien:
https://www.youtube.com/watch?v=6_d6alzryMs
Voici un autre lien d'un politicien qui ne fait pas l' erreur de "Dupond Aignan"...
https://www.youtube.com/watch?v=KBUrx8iyfcs
oui
Non.
https://m.huffingtonpost.fr/2019/03/12/kiberlain-e...
Non, c'est un pantin qui retourne sa veste selon l'air du temps !
Non c'est une pute
QUAND LES « REBELLES » SE FONT EXPLOITER…
Les manipulations politiques par les politiciens et les groupes politisés à base de réactance
Évidemment, le marketing ne s’arrête pas au simple fait de faire vendre des produits et services, les communicants ne s’affairent pas qu’à dorer ou redorer l’image des entreprises et des politiciens pour lesquels ils travaillent. Les politiciens, les groupes politisés (même petits) vendent leurs idées, font du branding ( = marquage du bétail ; ici c’est en faisant porter des couleurs à leurs adeptes, leur faire faire des gestes significatifs qui sont la preuve de leur place dans le troupeau de l’exploitant-politique), jouent à créer des situations piégeant les médias, les adeptes, les citoyens pour changer leur opinion ou mettre le focus sur quelque chose qui leur sert pour gagner en visibilité ou en puissance. Ce reportage dont on avait déjà parlé ici, donne un excellent panel de toutes les manipulations courantes afin de changer les opinions :
Mais avant toute chose, il s’agit déjà de faire adhérer à des idées, c’est-à-dire que les idées soient connues, appropriées par les personnes, et qu’elles les défendent comme leurs propres idées et cela même si on les a copieusement manipulées pour qu’elles aient ces idées.
Voici une expérience qui prouve qu’il est très facile de manipuler les opinions politiques des personnes ; cette expérience n’est pas centrée sur la réactance, mais étudie la notion d’engagement (on en avait parlé ici, avec Orange) ; cependant, on verra que la réactance est présente et qu’elle facilite grandement la manipulation par l’engagement :
Kiesler, Mathog, Pool et Howerstine (1971). L’expérience se déroule sur un campus universitaire aux États-Unis. Les sujets sont des jeunes femmes étudiantes, qui sont a priori pour le fait qu’on informe sur le contrôle des naissances.
Première étape : la moitié des sujets est sollicité à leur domicile. On leur demande de signer une pétition en faveur d’une information sur le contrôle des naissances. Cette pétition est ce qu’on appelle un pied dans la porte, un premier acte préparatoire à l’engagement.
L’autre moitié des sujets n’est pas sollicitée.
Deuxième étape : le jour suivant, la moitié des sujets qui avaient signé la pétition et la moitié de ceux qui n’avaient pas signés la pétition reçoivent sous leur porte un tract qui dénonce l’information sur un contrôle des naissances. On appellera ce tract « l’attaque ».
Troisième étape : Une enquêtrice rend visite à tous les sujets et leur demande leur opinion sur le contrôle des naissances. Elle leur demande également si elles accepteraient de faire des actions militantes en faveur de cette cause, comme distribuer des tracts, envoyer des courriers, passer des coups de téléphone pour recruter, joindre le groupe…
Les manipulations liées à l’engagement sont peu coûteuses pour l’exploiteur : ici, il s’agit juste d’une pétition et d’un tract, qui s’avèrent terriblement efficaces pourtant pour une question sérieuse, politique.
Comme il s’agit d’une expérience en psychologie, les chercheurs ont une déontologie, ils ne peuvent pas s’amuser à mettre en tête des opinions politiques dangereuses. Généralement, quand les chercheurs font des expériences usant de manipulations mentales, ils le font dans des objectifs plutôt sains, liés à des causes humanitaires, la santé ou le bien-être de l’individu, la défense de l’environnement, la prise de conscience, l’aide aux personnes… En clair, ils ne pourraient pas tester le fait de transformer quelqu’un en néo-nazi. Cependant, un professeur d’histoire a obtenu cet effet avec une expérience qui visait, à la base, la compréhension : la troisième vague.
J’espère que les plus critiques d’entre vous remarqueront qu’il semble qu’on dérape du sujet et qu’on se demande bien où est passée la réactance. Regardez attentivement les résultats, vous y trouverez le « boost » lié à la réactance. Vous avez trouvé ? Hé oui, il s’agit bien du tract glissé sous la porte.
En condition de pétition, condition qui ouvre une possibilité chez le sujet, possibilité à laquelle il adhère, l’attaque-tract intervient là comme la réduction d’une liberté, un affront au choix du sujet ; alors que sans pétition, il n’est pas perçu comme liberticide, c’est juste une information, un avertissement, c’est lui qui pose le contexte, qui donne la direction vers laquelle penser (les résultats confirment son influence).
Avec pétition, l’attaque-tract provoque une réactance qui renforce l’engagement, la volonté d’agir contre la position du tract (41 % contre 10 % sans attaque). Autrement dit, si vous voulez défendre une cause, vous avez tout intérêt, après avoir légèrement engagé le sujet, à avoir un ennemi qui va l’attaquer : ces attaques renforceront l’engagement de ceux vous soutenant, grâce à la réactance.
Les politiciens ont donc tout intérêt à avoir des opposants afin de renforcer l’engagement de ceux qui défendent leurs idées.
Mais ce n’est pas la seule chose qu’on peut faire avec la réactance. Rappelez-vous de l’effet Streinsand et voyez ce que cela donne avec un exemple donné par Cialdini :
« Presque invariablement, notre réaction devant une restriction de l’information est de désirer davantage obtenir cette information et de la voir de façon plus positive qu’auparavant (Voir Ashmore et al. (1971), Wicklund et Brehm (1974),Worchel et Arnold (1973), Worchel et al. (1975), et Worchel (1991) )
Ce qui semble curieux, ce n’est pas que le public désire plus que jamais avoir accès à l’information ; ce sentiment semble assez naturel. C’est plutôt que la censure l’amène à croire davantage à cette information, même s’il n’en a pas eu connaissance. Ainsi, quand des étudiants de l’Université de Caroline du Nord apprirent qu’un discours contre la mixité des cités universitaires avait été interdit, ils devinrent plus opposés à l’idée de mixité. Ainsi, sans avoir seulement entendu le discours, ils étaient favorables à la thèse.
Cela ouvre des perspectives inquiétantes : les tenants de positions insoutenables ou peu populaires peuvent habilement nous rallier à leurs positions en s’arrangeant pour que leur message soit censuré. Paradoxalement, pour de telles gens, par exemple, les membres de groupes politiques marginaux, la stratégie la plus efficace peut être, non pas de faire connaître leurs opinions controversées, mais de faire en sorte de subir une censure officielle, puis de faire connaître la censure. »
Influence et manipulation, Robert Cialdini
Donc la censure peut être utilisée tant par le censeur (pour se créer un ennemi dont les idées inverses serviront les siennes et établir une stratégie à long terme pour une future campagne présidentielle) que par celui qui est censuré (la censure rend son message plus visible, les gens y adhérent plus facilement sans forcément en réfléchir le fond, cela lui donne une importance en le mettant sur le devant de la scène politique, etc.).
Celui qui veut gagner en popularité, en visibilité, en « importance », en puissance de persuasion des masses, va donc tenter de se faire au moins condamner sur son discours : il va donc être provocateur, dépasser les lignes éthiques, réinventer des faits, élaborer des théories extrêmes, voire faire des actes délictueux. Qu’importe la vérité, qu’importe si lui-même y croit ou non, si cela fait parti de ses convictions ou pas du tout : c’est la soif de puissance qui va le guider, c’est l’ivresse du pouvoir qui va le motiver. Il s’agit là d’attirer l’attention et pour cela, le badbuzz est même plus efficace sur la population à tendance interne que nous sommes.
Mais dans ces questions politiques, il ne faudrait pas ignorer les intermédiaires essentiels que sont les médias. Or les médias adorent les sujets à réactance, les badbuzz, les polémiques, les provocateurs exploitant la réactance : quand une mesure passe, il n’y aura jamais 50 % du sujet traitant sur les satisfaits de la mesure. Le bonheur, la satisfaction ne fait pas d’audimat, ne fait pas d’histoires, c’est donc 75 %, voire la totalité du sujet qui sera consacré aux mécontents. Même un beau temps d’été où les gens vont à la plage n’est pas traité de façon positive, même le soleil du printemps doit être considéré comme une menace (cf la vidéo ci dessous).
L’angle des médias favorise non seulement l’internalité, la réactance, mais également ceux qui exploitent la réactance. Ainsi tout ce qu’on vient de dire est à relier avec le syndrome du grand méchant dont on a parlé dans cette vidéo :