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Je ne sais pas si ta question englobe aussi les personnes atteintes d'alzheimer ou qui sont plongées dans un comas profond. Elles peuvent être conscientes mais pas maîtriser leur corps ou leurs gestes. Il arrive aussi qu'on soit conscient d'un acte que l'on fait sans pouvoir maîtriser la portée de son acte. Les tueurs en série sont conscients mais ne peuvent se maîtriser, ils agissent par pulsion, comme s'il étaient dépossédé de leur corps C'est comme les gens qui on de sévères TOC, ils ne peuvent s'empêcher de faire ce rituel. Ils sont conscient de faire mais ne peuvent se maîtriser, c'est plus fort qu'eux, ça les dépasser. Dans ce cas c'est leur inconscient qui prévaut.

Je ne pense pas, il faudrait déjà définir ce qu'est être conscient de sois et même en l'étant il y air of secrecy l'inconscient dont n'ont n'auront jamais vraiment ethical sense, ni de son contenue bien cacher, ni de l'emprise qu'il a sur nous a notre insu...

la conscience est un regard intérieur sur soi même. Elle nous projète une certaine image de ce soi que l'on aimerait connaitre. Mais peut-on être l'objet et le juge de cet objet , ça me semble un peu étrange comme approche. Les outils qui nous font reconnaitre notre ne sont pas les outil qui nous permettent de maitriser notre moi

Cette conscience d'ailleurs d'ou la tenons nous pas d'une intropection mais de la projection de ce que j'appelle des outils culturels sur soi. Nos valeurs , nos préjugés mais aussi des valeurs plus intimistes provenant du mystére qui fait que nous sommes conscient et que Freud a nommé le surmoi. Nouds le pressentons mais nous ne savons pas qu'elle role peut-il jouer dans la métamorphose de nos emotions, celles qui nous donnent cette grande illusion d'être maitre de soi

Si la colère est une courte folie ou la conscience disparaît et que l'orgasme est l'instant ou nous sommes dans une sorte d'inconscience, alors oui on peut dire que conscient c'est être maître de soi.

tu veux dire "être conscient est ce "mettre" de soi ?"

s' impliquer ...puisqu' un métre de soie implique non seulement le travail de milliers de cocons mais aussi celui d' ouvrier-es devoué(e)s...

Je prefere cette deuxième vue puisque le concept de "maîtrise" se rapporte à une féodalité dépassée...

@trouvezmoiunpseudo : il est un peu facile et suranné de dédouaner les criminels sous pretexte de "possession" ... le criminel n' en est il pas que plus coupable s' il ne reconnait pas la gravité de ses crimes ..? c-a-d s' il les mets sur le compte de la folie ou de troubles nerveux.. celà ressemble à l' enfant qui renie sa faute par peur du châtiment et en dit long sur la maturité de notre système judiciaire...

Quant aux tics et autres syndromes de perte de contrôle ils peuvent être mis sur le compte d' un empoisonnement du système nerveux. Au bout du compte en etant tous coupables de consommer des bêtes innocentes vous en perdez jusqu' à la notion de responsabilité ... c' est pour celà que le premier argument défensif des mangeurs de viande est : "je ne tue pas ce que je consomme" ....

Si l' on prends le terme "maître" dans le sens "artisanal" on ne peut être "maître de soi" que si l' on se "donnait naissance" ce qui est impossible.. c' est le vieux paradoxe de la poule et de l' oeuf... seul le Divin est supposé être venu au monde par sa propre volonté...

C' est aussi la cause de l' ancienne erreur d' appréhension qu' est la génération spontanée...

En même temps l' on n' a que peu conscience de nos premières années de vie et encore moins des mois utérins... donc la conscience ne serait elle pas une oeuvre d' auto-mâturation plus qu' un don parental...

Nombre de mysticismes- chretienté comprise- evoquent à bon escient la "seconde naissance"...

La maîtrise de soi en outre ne se limite pas à la seule conscience d' être mais est une qualité de vie.. un savoir-vivre.. donc être maître de soi c' est non seulement être conscient de soi mais aussi des autres .. dans le respect qu' on veut bien leur conférer.

"Mais celui qui est éveillé et conscient dit : Je suis corps tout entier et rien autre chose ; l'âme n'est qu'un mot pour une parcelle du corps. Le corps est une grande raison, une multiplicité avec un seul sens, une guerre et une paix, un troupeau et un berger. Instrument de ton corps, telle est aussi ta petite raison que tu appelles « esprit », mon frère, petit instrument et petit jouet de ta grande raison. Tu dis « moi » et tu es fier de ce mot. Mais ce qui est plus grand, c'est - ce à quoi tu ne veux pas croire - ton corps et sa grande raison : il ne dit pas moi, mais il est moi. Ce que les sens éprouvent, ce que reconnaît l'esprit, n'a jamais de fin en soi. Mais les sens et l'esprit voudraient te convaincre qu'ils sont la fin de toute chose : tellement ils sont vains. Les sens et l'esprit ne sont qu'instruments et jouets : derrière eux se trouve encore le soi. Le soi, lui aussi, cherche avec les yeux des sens et il écoute avec les oreilles de l'esprit. Toujours le soi écoute et cherche : il compare, soumet, conquiert et détruit. Il règne, et domine aussi le moi. Derrière tes sentiments et tes pensées, mon frère, se tient un maître plus puissant, un sage inconnu - il s'appelle soi. Il habite ton corps, il est ton corps. Il y a plus de raison dans ton corps que dans ta meilleure sagesse. Et qui donc sait pour quoi ton corps a précisément besoin de ta meilleure sagesse ?"

"Le Ça, le Moi et me Surmoi"

Le Ça : le siège de nos pulsions

Le Moi :il négocie avec le Ça et fait plaisir au Surmoi

Le Surmoi :il nous maintient sur le droit chemin

Chacun de ces personnages a une idée bien précise du dénouement de l'histoire. Leurs luttes sont alimentées par des motifs puissants et chacun défend sa part

La composante structurelle initiale de la personnalité selon Freud, c'est le "Ça". Avez-vous déjà été submergé par une pulsion ou un désir si fort qu'il devait être satisfait immédiatement ? Une nouvelle voiture, un désir sexuel, le job rêvé ? Bien sur. Mais d'où vient ce désir ? D'après Freud, il vient de cette partie de notre personnalité appelée le Ça, qui est situé dans les profondeurs de notre esprit. Regardez autour de vous avec attention. Observez vos collègues, votre chef : le Ça est en chacun de nous, et la veille dame qui attend tranquillement son bus n'échappe pas a la règle. Sous ses airs de grand-mère paisible se cache un être bouillonnant de désirs

Le Ça comprend toutes nos pulsion animales et primitives qui ne demandent qu'a être satisfaites.

conclusion être conscient ne veut pas dire être maitre de soi

car les pulsion sont réellement incontrôlable