hum, suis inspiré ce matin.... belle journée à tous
Jacqueline< oui il y a un équilibre à trouver
Anael< c'est inspirant ce que tu écris là ! :-)
quand on cherche à s'exprimer ou à creuser une idée c'est du domaine de l'être
quand on cherche à plaire ça relève du paraître
mais être et paraître sont-ils si opposés
communique-t-on efficacement son message quand on déplaît?
il y a vouloir déplaire et vouloir provoquer
l'important est de ne pas se contenter de chercher à plaire quitte à se vider de ce que l'on est, pense, sait, sent, dit et fait
l'important est de savoir faire passer son message sans se réduire à n'être que (ce que l'on croit que) les autres veulent qu'on soit
Ãcrire est du domaine de l'être.
Publier est du domaine du paraître.
Aie aie la difficile question !
Je pense qu'il y a un mélange des deux, mais que la balance des proportions n'est pas égale.
Les grands auteurs classiques que j'aime, dans leur grande majorité, me paraissent pencher du côté de l'être. Ãcrire, pour eux, relevait de la respiration.
Beaucoup, beaucoup, des écrivains actuels, obnubilés peut-être par les priorités des ventes (ah, ce poinçon éperonnant de l'éditeur...) et éblouis par les "débats"médiatiques, au cours desquels on s'étale indécemment devant un public plus attentif aux "petites phrases" ou aux détails croustillants qu'à la qualité intrinsèque de l'oeuvre, sont très attentifs au "paraître": avant d'écrire, ils me donnent l'impression de mettre au point d'abord une recette, composée des ingrédients de ce qu'aime le public. Trop "préméditée" leur oeuvre, trop fabriquée. Peut-être pensent-ils aussi (toujours ma désastreuse impression!) aux adaptations télévisées ou cinématographiques aussi?
Certes, il ne faut généraliser ni dans un sens, ni dans l'autre, mais il m'est difficile de penser autrement.
Je ferai une différence temporelle : avant 1935, on écrivait par besoin de dire ou de décrire et la gloire viendrait peut-être ; après la dernière guerre, la littérature a de plus en plus décliné. On trouve aujourd'hui trop de publications de ou sur des gens connus, et nombre de navets : seuls le titre d'écrivain ou l'intérêt les guident. Comparativement à ces scories, la Littérature est noyée et il y a peu d'écrivains.
Question piégeuse , à laquelle je me garderais bien de répondre , mais dont je goûte tout le sel : merci .
Ãa dépend grandement de d'écrivain, je pense. Mais j'ai tendance à penser que plus une Åuvre est intimiste et radicale, plus elle est du domaine de l'être.
Depuis...la diffusion plus large des "oeuvres" littéraires....
les auteurs ont plus l'air de surfer sur des vagues de mode : Eragon, Harry Potter, La Croisée des Mondes, ...etc....(mes ados ont toute la panoplie...des dizaines...)...
Alors que les classiques plus intimistes, intérieurs...anciens ne sont plus que des lectures obligatoires pour les études...
Les auteurs "être"...ont aussi des obligations de chiffres, de diffusions...donc...le paraître à aussi une part importante dans leur écrit...Les oeuvres personnelles...d'auteurs inconnus ne sortent accidentellement des méandres des illustres inconnus...
Du domaine de l'Etre.................. et cela même si on lui donne une partie de nos rêves et de nous-mêmes....... à travers lui, les sentiments exprimés sont les miens............ et ça, c'est inimitable ....
Ca dépend de son niveau de conscience, si il est dans sa manière d'être plus proche de l'être ou plus proche du paraître, si sa phrase traverse jusqu'à l'origine des choses vues de l'être ou reste à la surface des choses du monde, en les glissant superficiellement.
Entre l'écriture initiatique de l'être et la fantasme du paraître il y a les dégrées qui reflètent les niveaux de conscience des auteurs...
L'écriture de l'être ne cache pas l'auteur, celle du paraître le voile jusqu'à le faire disparaître...Ceux sont ci les nuances entre l'être et paraître, la manière d'être présent dans la phrase, exprimer sa lumière.
@Merci, c'est parce que entre être et paraître se trouve la somme des pensées ramassés qui font l'impulse et le geste d'écrire, dans l'alchimie qui fait exprimer soi même jusqu'à la fin, quand les mots s'étendent sur le papier ou sur l'écran. Il y a une source là , et ça vient surement de l'Ãtre...Biz
pourquoi vouloir à tout prix que l'être et le paraître soient exclusifs ? surtout pour un orientaliste...
@edit : je sais bien, messier ;)
Ma réponse, c'est : l'orientaliste que tu es n'a-t-il pas fait le tour des logiques exclusives ? celles qui veulent qu'il faille choisir entre l'un et l'autre ?
ce n'était pas un tir antipersonnel... et je sais bien que tu n'as pas dit que c'était un tir antipersonnel.
bon, alors, réponse 1er degré : je trouve qu'on oppose trop l'être au paraître, l'être à l'avoir, le courage à la lâcheté, etc.
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quand on cherche à s'exprimer ou à creuser une idée c'est du domaine de l'être
quand on cherche à plaire ça relève du paraître
mais être et paraître sont-ils si opposés
communique-t-on efficacement son message quand on déplaît?
il y a vouloir déplaire et vouloir provoquer
l'important est de ne pas se contenter de chercher à plaire quitte à se vider de ce que l'on est, pense, sait, sent, dit et fait
l'important est de savoir faire passer son message sans se réduire à n'être que (ce que l'on croit que) les autres veulent qu'on soit
Ãcrire est du domaine de l'être.
Publier est du domaine du paraître.
Aie aie la difficile question !
Je pense qu'il y a un mélange des deux, mais que la balance des proportions n'est pas égale.
Les grands auteurs classiques que j'aime, dans leur grande majorité, me paraissent pencher du côté de l'être. Ãcrire, pour eux, relevait de la respiration.
Beaucoup, beaucoup, des écrivains actuels, obnubilés peut-être par les priorités des ventes (ah, ce poinçon éperonnant de l'éditeur...) et éblouis par les "débats"médiatiques, au cours desquels on s'étale indécemment devant un public plus attentif aux "petites phrases" ou aux détails croustillants qu'à la qualité intrinsèque de l'oeuvre, sont très attentifs au "paraître": avant d'écrire, ils me donnent l'impression de mettre au point d'abord une recette, composée des ingrédients de ce qu'aime le public. Trop "préméditée" leur oeuvre, trop fabriquée. Peut-être pensent-ils aussi (toujours ma désastreuse impression!) aux adaptations télévisées ou cinématographiques aussi?
Certes, il ne faut généraliser ni dans un sens, ni dans l'autre, mais il m'est difficile de penser autrement.
Je ferai une différence temporelle : avant 1935, on écrivait par besoin de dire ou de décrire et la gloire viendrait peut-être ; après la dernière guerre, la littérature a de plus en plus décliné. On trouve aujourd'hui trop de publications de ou sur des gens connus, et nombre de navets : seuls le titre d'écrivain ou l'intérêt les guident. Comparativement à ces scories, la Littérature est noyée et il y a peu d'écrivains.
Question piégeuse , à laquelle je me garderais bien de répondre , mais dont je goûte tout le sel : merci .
Ãa dépend grandement de d'écrivain, je pense. Mais j'ai tendance à penser que plus une Åuvre est intimiste et radicale, plus elle est du domaine de l'être.
Depuis...la diffusion plus large des "oeuvres" littéraires....
les auteurs ont plus l'air de surfer sur des vagues de mode : Eragon, Harry Potter, La Croisée des Mondes, ...etc....(mes ados ont toute la panoplie...des dizaines...)...
Alors que les classiques plus intimistes, intérieurs...anciens ne sont plus que des lectures obligatoires pour les études...
Les auteurs "être"...ont aussi des obligations de chiffres, de diffusions...donc...le paraître à aussi une part importante dans leur écrit...Les oeuvres personnelles...d'auteurs inconnus ne sortent accidentellement des méandres des illustres inconnus...
Du domaine de l'Etre.................. et cela même si on lui donne une partie de nos rêves et de nous-mêmes....... à travers lui, les sentiments exprimés sont les miens............ et ça, c'est inimitable ....
Ca dépend de son niveau de conscience, si il est dans sa manière d'être plus proche de l'être ou plus proche du paraître, si sa phrase traverse jusqu'à l'origine des choses vues de l'être ou reste à la surface des choses du monde, en les glissant superficiellement.
Entre l'écriture initiatique de l'être et la fantasme du paraître il y a les dégrées qui reflètent les niveaux de conscience des auteurs...
L'écriture de l'être ne cache pas l'auteur, celle du paraître le voile jusqu'à le faire disparaître...Ceux sont ci les nuances entre l'être et paraître, la manière d'être présent dans la phrase, exprimer sa lumière.
@Merci, c'est parce que entre être et paraître se trouve la somme des pensées ramassés qui font l'impulse et le geste d'écrire, dans l'alchimie qui fait exprimer soi même jusqu'à la fin, quand les mots s'étendent sur le papier ou sur l'écran. Il y a une source là , et ça vient surement de l'Ãtre...Biz
pourquoi vouloir à tout prix que l'être et le paraître soient exclusifs ? surtout pour un orientaliste...
@edit : je sais bien, messier ;)
Ma réponse, c'est : l'orientaliste que tu es n'a-t-il pas fait le tour des logiques exclusives ? celles qui veulent qu'il faille choisir entre l'un et l'autre ?
ce n'était pas un tir antipersonnel... et je sais bien que tu n'as pas dit que c'était un tir antipersonnel.
bon, alors, réponse 1er degré : je trouve qu'on oppose trop l'être au paraître, l'être à l'avoir, le courage à la lâcheté, etc.