- Tous les personnages du roman font le contraire de ce qu’ils devraient faire. Vous aimez écrire sur la déraison ?
- Les gens vivent souvent des vies qu’ils n’auraient pas dû vivre. Melville disait qu’il faut garder les rêves de sa jeunesse. Quand la vie tangue, ces rêves sont le seul cap à garder.
Philippe Djian à la journaliste des InRocks pour "Oh..."
Qu'en pensez-vous ?
Update:https://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20...
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Answers & Comments
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"L'homme marche en équilibre sur un fil tendu. Un fil tendu au dessus d'un abîme." Friedrich Nietzche
Exact. Il en est qu'il suffit d'effleurer pour les faire basculer dans l'ivresse du plaisir.
la mort
Exact ;et c'est le rôle du romancier d'imaginer "des suites".De ce fait;comme disait Sartre la liberté de l'écrivain est totale ou n'est pas"
Mais c'est notre droit et notre devoir de lecteur d'y adhérer ou pas ...je lirais et on en reparlera ...
La vie est une suite de probabilités, superpositions des lois du hasard, sans être fataliste, il faudrait avoir connaissance du futur pour gérer notre destinée , ce qui n'est pas le cas.
Vivre des rêves du passé comme le dit Melville peut-être une source bienfaisante qui apaise les tourments du présents.
Les auteurs de romans suivent justement cette règle des probabilité, ils choisissent un cheminement dans leurs écritures qui doit surprendre le lecteur.
dans la mort comme tout le monde !j'appréciais écrire
absolument tout comme on peut inverser la vapeur
je crois qu'il faut toujours garder ses rêves et n'en être jamais à court.
je ne connaissais pas cet écrivain
du peu que je sais de lui, il est vrai qu'on n'est jamais loin
de basculer cela ,est une vérité formelle qu'il ne faut
jamais oublier ........
Djian nous proposes de faire de nos vies:
<< un rêve et de nos rêves une réalité.>> c'est bien.
n'empêche que la vie a dans son sac un potentiel d'impondérables
que même la fatalité ne saurait prévoir
[...« C'est à connaître et à pénétrer la fatalité que tend la raison humaine ; c'est à s'y conformer que la liberté aspire.
Je ne demanderai plus : Comment l'homme a-t-il le pouvoir de violer l'ordre providentiel,
et comment la Providence le laisse-t-elle faire?
Je pose la question en d'autres termes : Comment l'homme, partie intégrante de l'Univers, produit de la fatalité, a-t-il le pouvoir de rompre la fatalité? Comment une organisation fatale, l'organisation de l'humanité, est-elle adventice, antilogique, pleine de tumultes et de catastrophes?
La fatalité ne tient pas à une heure, à un siècle, à mille ans ; pourquoi la science et la liberté, s'il est fatal quelles nous arrivent, ne nous viennent-elles pas plus tôt? Car, du moment que nous souffrons de l'attente, la fatalité est en contradiction avec elle-même ; avec le mal, il n'y a pas plus de fatalité que de Providence.
Qu'est-ce, en un mot, qu'une fatalité démentie à chaque instant par les faits qui se passent dans son sein? Voilà ce que les fatalistes sont tenus d'expliquer, tout aussi bien que les théistes sont tenus d'expliquer ce que peut être une intelligence infinie qui ne sait ni prévoir ni prévenir la misère de ses créatures »....]
sources : Proudhon
Je suis tout à fait en accord avec ce que dit Melville sur les rêves.
bonne journée