Et bien en ce moment tu en apprends bien plus sur la vie en entreprise qu'en 50 ans d'études. La différence en entreprise c'est que le chef décide des augmentations alors il est un tout petit peu respecté et les flatteurs le soutiennent

Une idéee tu structure le projet en autant de parties que de participants, tu te choisis la partie sur laquelle tu as le plus avancé et tu préviens les autres de choisir leur partie et de l'écrire. A la fin tu rajoute une introduction décrivant la démarche et une conclusion a partir des informations rassemblées et les autres sont niqués

et tu présente un projet incomplet mais avec à chacune des parties le nom associé de celui qui l'avait en charge. et une note explicative

Tu te poses en sauveur qui se sacrifie. Il suffit d'arrêter ce petit manège. Dans un travail en groupe bien organisé, on commence par définir les rôles et la part de chacun, avec à l'appui un "échéancier", des dates de rendez-vous où on fait le point, par exemple. Et une date butoir pour que le travail soit terminé.

Ceux qui ne font pas le travail qui leur est assigné ne doivent pas compter sur les autres pour le faire à leur place.

Tant pis s'il y a des trous dans le travail. Ce qui donne, le jour du compte-rendu : "Première partie : (titre). Cette partie ne peut vous être présentée, à cause de la défection de monsieur/madame Bidule, qui n'a pas tenu ses engagements".

Tu n'as pas à être l'esclave de qui que ce soit, personne ne t'en sera reconnaissant.

Il faut distribuer les tâches. Tu mets clairement un nom sur papier et sur document numérique devant chaque tâche, tu en rends tout le monde témoin, tu laisses des traces en expédiant ce document aux autres et au prof, comme ça celui qui ne remplit pas la tâche est mal vu des autres. Quelquefois tu prendras peut-être une mauvaise note collective mais le prof comprendra vite l'intérêt d'isoler les paresseux pour ne pas couper les ailes aux gens comme toi.

C'est aussi à toi de bien choisir avec qui tu travailles (si on ne te l'impose pas).

D'autre part, tu as au moins le sens des responsabilités donc une qualité de chef (même si visiblement tu ne sais pas fédérer). Mais personne n'a toutes les qualités pour son rôle au départ. A toi de développer ces qualités.

Il faut par exemple, pour fédérer des paresseux que tu ne leur demandes pas trop de travail. Ca n'empêche pas qu'ils aient du talent chacun à leur manière. Tu dois repérer ce que chacun est en mesure de faire et là tu leur imposes de le faire (avec subtilité bien sûr), quitte à leur faire plaisir pour un truc, aller avec telle personne à un rendez-vous pro, un concert...

La première chose est de considérer ce que tu appelles "projet" et ensuite de voir les conditions de réussite.

De deux choses l'une.

Ou bien il s'agit de juxtaposer des résultats d'efforts individuels, chacun pouvant progresser sans dépendre des autres et auquel cas la notion de groupe et a fortiori de projet est fictive pour ne pas dire bidon. Disons au mieux une compilation (si on veut à toute force y voir quelque chose).

Ou bien il s'agit généralement de faire dépendre l'avancement de chacun du travail des autres avec UN résultat dont l'existence dépend de l'accomplissement de TOUTES les tâches et là on peut parler de projet. Dans ce cas, si un seul peut tout faire dans un laps de temps compatible avec l'échéance c'est de nouveau bidon ou on a affaire à un surhumain.

Or il n'y a qu'en théorie (ou presque) qu'un groupe autogéré fonctionne de manière efficiente, il faut vraiment que l'enjeu soit vital (et encore).

Il faut dans tous les cas d'un (vrai) projet un (gros) minimum de coordination, ce qui n'est réalisable que s'il y a un chef. Lequel chef ne peut "cheffer" ou coordonner que s'il a un pouvoir de "sanction" (eh oui !). La sanction (dans ce contexte) pouvant être tout simplement de constater DÈS QUE se produit le blocage, l'échec et déclarer forfait obligeant quelqu'un (le donneur d'ordre alias le prof) à réagir. Sans commentaire.

Donc, c'est sans issue autre que les recettes indiquées qui constateront un total échec en cas de "vrai projet" et un résultat navrant et totalement inutile en cas de juxtaposition d'efforts.

Mais POURQUOI fais-tu le travail des autres ? Parce qu'ils vont bloquer tout le monde, si quelqu'un ne le fait pas à leur place ? Tu laisses bloquer et tu mets en avant les non-capacités des glandeurs, à comprendre un projet commun.

Tu découvres ça maintenant ? Depuis l'école primaire, chaque fois qu'il y a un groupe de travail, il y a aussi un ou plusieurs glandeurs. Soit tu es philosophe et tu te dis que tu tires le bénéfice de ton travail ( je ne parle pas des points obtenus mais de ce que tu as appris), soit tu demandes à travailler seul.

Il faudrait répartir le travail au départ.

Comme ça, vous faites votre part et uniquement votre part

T es pas coupable , ces petits c ont besoins de limites , ils seront irrecuperables si ca continue .

Salut. Je suis actuellement étudiante en droit à temps partiel et je travaille aussi pour gagner de l’expérience et de l’argent bien sûr. Je fais souvent face aux mêmes problèmes que toi. Je n’hésite jamais à virer les membres de mon groupe s’ils ne travaillent pas assez ou que je me retrouve seule à faire tout le boulot. Je pense qu’il faut que tu sois plus strict en ce qui concerne le travail sinon les gens vont abuser de ta faiblesse tout au long de ton parcours académique ou professionnel. Ne t’attends pas à ce que ta gentillesse et ta timidité t’aident à survivre dans ce monde compétitif et égoïste ! Les gens vont t’écraser pour n’en faire que des miettes si tu continues ainsi.

LES CONDAMNER AUX TRAVAUX FORCÉS !...