Si j'étais dedans au moment du sinistre, je me dirais, d'abord, que je l'ai échappé belle ; mais tout de suite après, je me dirais que je suis salement dans la m.... !
Si je n'étais pas dedans au moment du sinistre, et qu'à mon arrivée, je constate la catastrophe, je me dirais, d'abord, que je l'ai échappé belle car j'aurais pu être dedans ; mais tout de suite après, je me dirais que je suis, de toute façon, salement dans la m.... !
Si le sinistre était dû à une catastrophe naturelle, je me dirais, m.... est-ce que mon assurance garantit ce type de sinistre, et comment vais-je démarrer la procédure ? Est-ce que je peux attaquer les pouvoirs publics, car il y a nécessairement un vice quelconque dans la réglementation de l'urbanisme ? Mais tout de suite après, je me dirais que je suis, quand même, salement dans la m.... !
Si le sinistre était dû à la malveillance d'un ami qui me veut du bien ; après m'être dit que je l'avais échappé belle, je partirais à sa recherche sur l'heure, avec la ferme intention de l'occire. Si, en route, je me ravisais, par excès de civilité, alors je filerais directement porter plainte entre les mains du premier gendarme venu. Mais, chemin faisant, je me dirais qu'à cause de cette ordure, je suis salement dans la m.... !
Moralité :
Il ne serait pas du tout question de me suicider ; faut pas déconner, quand même !
Mais quel que soit mon sentiment à cet instant, le fait qui resterait inéluctable : c'est que je serais salement dans la m.... !...
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Ah ! Très bonne question existentialiste !...
Si j'étais dedans au moment du sinistre, je me dirais, d'abord, que je l'ai échappé belle ; mais tout de suite après, je me dirais que je suis salement dans la m.... !
Si je n'étais pas dedans au moment du sinistre, et qu'à mon arrivée, je constate la catastrophe, je me dirais, d'abord, que je l'ai échappé belle car j'aurais pu être dedans ; mais tout de suite après, je me dirais que je suis, de toute façon, salement dans la m.... !
Si le sinistre était dû à une catastrophe naturelle, je me dirais, m.... est-ce que mon assurance garantit ce type de sinistre, et comment vais-je démarrer la procédure ? Est-ce que je peux attaquer les pouvoirs publics, car il y a nécessairement un vice quelconque dans la réglementation de l'urbanisme ? Mais tout de suite après, je me dirais que je suis, quand même, salement dans la m.... !
Si le sinistre était dû à la malveillance d'un ami qui me veut du bien ; après m'être dit que je l'avais échappé belle, je partirais à sa recherche sur l'heure, avec la ferme intention de l'occire. Si, en route, je me ravisais, par excès de civilité, alors je filerais directement porter plainte entre les mains du premier gendarme venu. Mais, chemin faisant, je me dirais qu'à cause de cette ordure, je suis salement dans la m.... !
Moralité :
Il ne serait pas du tout question de me suicider ; faut pas déconner, quand même !
Mais quel que soit mon sentiment à cet instant, le fait qui resterait inéluctable : c'est que je serais salement dans la m.... !...
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l'année dernière j'ai eu un début d'incendie dans mon salon (bougie tombée), et je peux te dire que grâce à ma voisine les dégâts n'étaient pas trop importants, mais effectivement ça fait vraiment tomber les bras et le moral !!! nan pour le suicide, c'est du matériel après tout, j'ai réussi à sauver ma fille, c'est le plus important.
Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie, etc, etc, Kipling
si je suis dans une situation économique difficile à ce moment-là , et (donc) que je n'ai pas d'assurance, forcément j'aurais un peu les boules. quoique vu ma situation je n'aurai pas perdu grand chose puisque d'avance je n'avais pas grand chose.
par contre, si je suis à l'aise, je profiterai de ce sinistre pour reprendre beaucoup de choses à zéro, à commencer par changer de quartier (voire de ville, selon la question de l'emploi). et je pense que je positiverais. on a tous tendance à s'encroûter et ce genre de situations nous oblige à rebondir et repenser notre situation.
Je ne me suiciderais pas mais je serais moi aussi ravagée.
je serais un peu dégoutée mais de là à me suicider, faut pas rêver! je vérifirais que ce à quoi je tiens est encore là , et j'appellerais mon assurance. et puis si ça pouvait me permettre de me réequiper en bon matériel, je dis pas non!!!! (non pas que mon équipement soit obsolète, mais j'aimerais bien changer certaines choses)
Non, mais ce serait probablement une immense sensation de vide doublé d'un découragement certain