Si on se dit démocrate et républicain et que l'élection s'est déroulée normalement, on doit accepter l'élu quel qu'il soit pour le bien de la France... Cela n'empêche pas de continuer un combat politique pacifique... Enfin c'est mon avis!
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Cela laissera des traces,
- en raison du traitement médiatique des candidats
- en raison des soupçons de radiations abusives d'électeurs et de possibles fraudes
- en raison de l'arrogance de Macron
Beaucoup de Français auront l'impression, à tort ou à raison, d'avoir été volé de leur élection et de leur vote.
Le Front Républicain a vécu
Selon le résultat des législatives, on ira vers un gouvernement plus instable ou des troubles dans la rue.
Je soupçonne Macron d'être du genre à avoir une main d'acier et cela risque de mal se passer.
Etre démocrate et accepter les résultats d’une élection n'a jamais signifié taire sa gueule devant les injustices, spécifiquement dans une élection "par défaut" comme celle de Macron le sera.
Le droit de manifester est reconnu par l'article 11 e la Convention européenne des droits de l'Homme sur la liberté de réunion et implicitement par la déclaration de 1789. On peut même parler d'un droit à la "désobéissance civile", celle que décrit le philosophe Henri David Thoreau . La philosophie politique a même défendu le tyrannicide, c'est à dire le droit de tuer le tyran.
"Quel que soit l'élu" est une clause rhétorique fausse : si Marine Le Pen passe, ces droits de manifester et d'exprimer son opposition tomberont avec la liberté de la presse et l'indépendance de la justice.
@commentaire
En Haut de France, là où domine le FN, elle ne l'est pas. Ailleurs, elle l'est. Si tu n'es pas satisfait, tu peux allez lire la presse étrangère. Au lieu de trouver une majorité de partisans de Macron dans la presse, tu trouve une majorité de partisans de Mélenchon qui considèrent que Macron c'est l'ultra finance et Le Pen le fascisme.
Ils disent qu'il faut choisir entre 2 diables, comme Philippe Marlière dans le Guardian
French voters must choose between the lesser of two evils: Macron or Le Pen
https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/apr...
Ce n'est pas une question de censure mais une question de contexte : la presse française a le nez sur le guidon, ceux qui analysent la situation de plus loin uont une plus grande largeur de vue.
Tu trouves aussi es gens passionnants somme Pouria Amirshahi, un ex-deputé socialiste d'origine indienne qui dit "Voter Macron puis combattre son programme"
https://blogs.mediapart.fr/pouria-amirshahi/blog/3...
La presse est libre mais unanime contre le fascisme et ça se comprend
Cette élection, la parole une fois tous les cinq ans, n'a rien d'une preuve de démocratie, manipulée de A à Z, elle ne s'inscrit même pas dans le cadre constitutionnel de la Vème, avec des candidats de légitimité populaire, présentés par des élus et partis, implantés sur tout le territoire, choisis par les militants, pour conduire une majorité, sur des axes militants, capables également d'avoir un majorité à l'Assemblée.
Ca a été une élection de légitimité médiatique, faisant triompher Kim Jong Emmanuel sur les décombres de son quinquennat au service de Kim Jong François, à 4% d'opinion favorable. Et la marionnette a déjà la popularité de son papa, sans même personne à l'Assemblée, pour le soutenir. Il faudra aussi que Bolloré lui en achète une. Les "élus" qui le soutiennent sur les axes d'un programme opportuniste publié en dernier par un think tank, sans aucun souhait militant faute de militants, le font sans le mandat des partis, militants et électeurs, qui se désolidarisent de ces élus.
C'est très dangereux. Mais ce pouvoir n'est pas l'ami de la démocratie. Cette élection, la parole aux citoyens une fois tous les cinq ans, est effectivement un instrument supplémentaire pour diviser les gens.