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Le FLN était et est toujours un parti pourri et le tapage fait autour de cette date ici en Algérie me révulse au plus haut point....Et je me demande ce qui se cache derrière ! Hier la télé algérienne a monté en boucle Hollande jetant une gerbe de fleurs dans la Seine ...Hollande accordera t-il aux autorités algériennes ce que Sarko leur a refusé à savoir "les excuses de la France pour les crimes commis en Algérie"....Franchement je m'en tape, ce qui m'interesse ce sont les excuses du FLN au peuple kabyle maltraité et marginalisé depuis 1962.....

oui le FLN qui sans prenait a l état français - aurait fallu encore s écraser- et les français de la métropole comme ont dis ne versent pas une larme sur les massacres de la rue d islie a alger ou d oran en 62 ni les massacres des harkis -ni les 30000 soldats du contingents tuer en algerie -moi je dis -ils étaient en métropole ils savaient le risque -donc la police a fait son boulot

Paul Rousseau était policier lors de la répression sanglante du 17 octobre 1961 à Paris, contre des manifestants maghrébins.

C’était il y a 50 ans, le 17 octobre 1961, à Paris. Paul Rousseau, gardien de la paix, attend avec ses collègues dans un car stationné près du pont de Clichy, côté Paris. Vers 17 h, il voit arriver des manifestants maghrébins de l’autre côté du pont. « Ils descendaient tranquillement des bus, les mains vides. » Ils viennent protester contre le couvre-feu imposé aux Algériens. Subitement, la violence des policiers se déchaîne sur les manifestants. « C’était un méli-mélo. J’entendais des coups de feu. Par la vitre baissée du car, je voyais les policiers jeter des corps à la Seine par-dessus la rambarde du pont. Des manifestants rebroussaient chemin et s’enfuyaient. »

Environ 200 morts

Dans son car de police, la tension monte. « La radio annonçait que des policiers avaient été tués. Les officiers nous disaient d’agir "en notre âme et conscience", que c’était de la légitime défense. » Certains de ses collègues s’excitent : « Pourquoi on ne nous laisse pas sortir ? » Mais ils n’auront pas à intervenir.

Les historiens, tant français qu’algériens, s’accordent pour dire qu’environ 200 manifestants ont été tués cette nuit-là dans Paris. On repêchera des corps jusqu’à Rouen. « Pas un policier n’a été tué ni blessé », souligne l’ancien gardien de la paix.

Menacé par des collègues qui l’accusent de « soutenir les ********** », Paul Rousseau se tait quelques jours. Mais des syndicalistes commencent à parler, des articles paraissent. Paul Rousseau, en tant que délégué du Syndicat général de la police du Xe arrondissement, adresse alors trois articles aux journaux. Il dénonce à la fois les attentats du FLN contre les policiers (une trentaine de morts en 1961) et les dérapages de la police. Pour ces articles, il est suspendu trois semaines et muté disciplinairement.

Paul Rousseau, âgé aujourd’hui de 78 ans, en retraite à Concarneau, ne s’est jamais remis de ce qu’il a vu le 17 octobre 1961. Pendant longtemps, il n’a pas voulu en parler. Aujourd’hui encore, il refuse de prononcer le nom du préfet de police de l’époque, Maurice Papon. Il a toutefois accepté de participer à une cérémonie commémorative sur le pont de Clichy, lundi prochain, pour le 50e anniversaire de la répression sanglante. Il y recevra la médaille d’or de la Ville de Clichy-la Garenne. « Je veux offrir cette médaille à ma jeune filleule. »

http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article4667

Témoignage d'un policier, beaucoup plus crédible qu'une intervention quelconque sur ce site ^^

Et 17 octobre 1986 c' etait le jour de mon mariage !

Je crois que tu as tout à fait raison de remettre les faits dans le contexte de l'époque, c'est très souvent ce qui manque, et ce d'autant plus que la gauche adore la repentance et l'autoflagellation, l'excusomanie de Ségolène en étant la caricature.

Toute cette levée de bouclier pour ces quelques algériens m'énerve

Et les centaines de français naturels qui ont été massacrés par les gentil FLN.???

Je lis votre question avec beaucoup d'intérêt : nécéssité d'avoir une vue d'ensemble, remettre les événements dans leur contexte, les femmes, les enfants et les bébés n'ont pas eu à souffrir , éventuels désirs de vengeance du côté de la police.

D'accord, mais pourquoi qualifiez-vous ces événements d'image "anti-historique" ?

A votre tour, auriez l'obligeance de bien vouloir consulter le document suivant :

http://www.icionnoielesalgeriens-lefilm.com/repere...

http://www.icionnoielesalgeriens-lefilm.com/docume...

"Lors du travail d'enquête sur mon précédent film « L'autre 8 mai 1945 - Aux origines de la guerre d'Algérie », j'avais noté que la fin de la répression en Algérie en 1945 avait été dirigée par le préfet Papon. Le même qui dirigera la Préfecture de Paris une quinzaine d'années plus tard. D'autre part, lors des projections de ce film, le public avait spontanément évoqué la répression du 17 octobre 1961. Lorsque ces événements n'étaient pas confondus avec ceux de la station de métro Charonne (qui ont eu lieu en février 1962), ils suscitaient beaucoup de questions : comment une telle répression avait-elle pu avoir lieu en plein cœur de Paris ? Pourquoi une telle violence ? Combien avait-elle fait de victimes ?... Cinquante ans après, il m'apparaissait important de faire la lumière sur ces événements et de les faire connaître au grand public"

J'espère que puisque vous souhaitez comprendre l'enchainement des situations, vous essaierez de prendre connaissance de tous les faits et que vous irez voir ce film qui est le premier sur le sujet, cinquante ans après.

Je suis prêt à en reparler avec vous ensuite.

http://www.lemonde.fr/cinema/article/2011/10/14/oc...

C'est bien de remettre les évènements dans leur contexte.

Mais ce contexte ne justifie toujours pas à mon sens le fait que la Police (et ses auxiliaires) de ce pays des droits de l'Homme qu'est la France balance des manifestants DÉSARMÉS dans la Seine ! D'autant plus que la France a le toupet de donner des leçons à la Turquie sur le génocide arménien.

Et à ce que je sache, sur les mairies, il y a écrit "Egalité, Liberté, Fraternité" et non pas "Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais" !

Que la France assume pour son compte les magnifiques principes qu'elle a élaborés ! Qu'elle balaye devant chez elle avant de donner des leçons aux autres sur comment décorer leur façades. Arrêtons avec le "2 poids 2 mesures" !

De plus, en faisant une fois pour toute et de manière objective le travail de mémoire qui lui incombe, la France coupera l'herbe sous le pied des dirigeants des anciennes colonies qui continuent à manipuler leur peuple avec l'histoire coloniale pour masquer leur incompétence à faire rentrer leur pays dans la modernité. Exemple d'un discours habituel d'un dirigeant d'ancienne colonie française : "si nous sommes sous-développés, c'est à cause de la colonisation et du génocide que la France à commis contre notre société il y a plus de 50 ans, réunissons-nous contre la France (sous-entendu : insultons la France et fermons les yeux sur mes erreurs de dictateur corrompu")

"5 lors du début de la manif des coups de feu ont été tirés contre les policiers "

Qui te dit que ce n'étaient pas des agents provocateurs en mission ?

Avec Papon aux manettes, rien ne me parait impossible.

Le coup de l'incendie de Rome ou du Reichstag, encore et toujours ...

Mais non c'est vrai, la police française avait totalement tiré les leçons de la collaboration.

On avait changé tous les responsables, ainsi que leurs chefs, n'est ce pas ?

J'apprécie qu'on remette les choses dans leur contexte.

J'apprécie moins que ça soit le prétexte à un regard un peu trop naïf sur ces choses.

Ces méthodes sont vieilles comme le monde.

Quand on veut piquer son chien ...

Ce n'est pas une raison pour faire une ratonnade et balancer les gens dans la Seine.

La France est un Etat de droit, ou du moins, elle aurait du l'être.