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I'm standing at the crossroads

There are many roads to take

But I stand here so silently

For fear of a mistake

One road leads to paradise

One road leads to pain

One road leads to freedom

But they all look the same.

I've travelled many roads

And not all of them where good

The foolish ones taught more to me

Than the wise ones ever could

One road leads to sacrifice

One road leads to shame

One road leads to freedom

But they all look the same.

There were roads I never travelled

There were turns I did not take

There were mysteries that I left unravelled

But leaving you was my only mistake.

So I'm standing at the crossroads

Imprisoned by this doubt

As if by doing nothing I might find my way out

One road leads to paradise

One road leads to pain

One road leads to freedom

But they all look the same

J'avais 11 ans. Faut voir selon l'honnêteté de mes parents, soit ils auraient tout placé sur mon compte soit ils m'en auraient piqué ! Mais à cet âge j'aurais été ravie de m'acheter mes bds et magazines préférés sans retenue ^^ ainsi que des malabar à la sortie des cours... Et du matériel de dessin et d'écriture. Genre des stylos plume, j'étais assez fan de ça ! Et à l'adolescence pareil, je me serais retrouvée avec une quantité de bd et de mangas astronomique ! Puis comme ma famille et ma ville me soulait j'aurais fini par fuir avec ma fortune dans une autre ville ou un autre pays ^^ voilà l'hypothèse la plus probable !

Le cas échéant, comme Michelet, j’aurais passé à côté du monde, et pris l'histoire pour la vie. J'aurais pu étudier la vie durant, sans que personne ne me reproche cette « oisiveté ». On aurait pris ma gêne pour de la modestie, ma réserve pour de la sagesse. J’aurais eu « un accroissement de bonté » naïve, l’insouciance de l'ermite, l’ignorance absolue des jalousies et mesquineries, de là une vaste sympathie pour l’humaine condition (que je ne verrais guère) et la société (que je ne fréquenterais jamais) ...

De toute façon, quel que soit le chemin qu’on aurait pris (de gré ou de force), il y aurait toujours matière à regret et à redire, de belles expériences que l'on aurait manquées et celles, moins belles, qu'on aurait mieux aimé oublier. Au final, on aurait autant d’occasions d’apprendre et d’évoluer, si ce n'est différemment.

Ben moi,j'étais riche,je l'avoues.A 16 ans,j'étais pété de thunes.Ca me choquait pas:dans mon collège,on était nombreux a être friqué.Donc,ce furent des années merveilleuses:tous les jours,c'était woodstock.Avec du tamien de première qualité,et de la weed de classe mondiale.

L'ennui,c'est qu'un jour,j'en ai eu marre de cette vie de débauché...Mais la,j'avais craqué tout mon fric...J'étais devenu une merde,a 23 ans.Un ouvrier.Un minable.

Et quand tu es dans la misère,c'est très long d'en sortir.La,je m'en suis sortis.Mais c'est vrai que ça a prit dix ans.Oui,l'argent me facilites la vie.Mais attention,je dois confirmer sur mes prochaines échéances.Je dois faire mieux.

Cela n'aurait pas changé ma vie

Il a quoi de lamentable son sort ?