Ironie
Ma muse s'amuse
Elle m'invente un mot
Un pansement pour mes maux
Elle me dit " Rironer " ma muse.
Je rirone la vie quand elle m'ennuie
Un pied de nez de mots gratuits.
Tu rinones les gens méchants
Sans méchanceté, gratuitement.
Il rirone devant sa bien-aimée
Pour se racheter une fierté.
Elle
Elle rirone pour un rien
C'est si féminin.
Nous rironons dans nos prisons
Nos tours d'Ivoire, nos illusions
Vous rironez de vos fêlures
Et le payez de vos césures.
Au nez de mes vers ils riront
Et je paierai l'addition...
Iloa,
Update:@ Arsene Lupin
Merci de me laisser maitre de mon jugement.
Rien ne m’insupporte plus que les personnes qui essaient de m'influencer.
Je me braque direct !
Alors, vos jolis mots ( sans faute ), vous pouvez les remballer.
Désolée.
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Answers & Comments
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Merci Iloa pour ce poème brillant et si vrai !
Tu as inventé un nouveau mot qui va bien en la circonstance :-)
Les trolls, ces vilains clones grinçants,
Ils essaient pourtant de m'imiter,
Se multipliant par vingt et cent,
Ils ne sont pas ma tasse de thé.
Leur imagination se tarit,
Alors ils font beaucoup de copies,
Si bien que de partout on en rit,
De ces viles personnes impies.
Mais en ce beau dimanche d'hiver,
Les anges font une barrière,
De ces clones nous n'avons que faire,
Nous les repousserons en arrière.
Et pfffiiittt.... un ptit tour et puis s'en va le vilain troll pas drôle....
Bises....
Je te propose ce poème que j'ai également posté à l'instant sur une question de Bellissima.
on doit pouvoir assimiler les trolls aux perruches... enfin avec un peu d'imagination....
Le tien est ravissant, et considérant ce que j'ai reçu comme liens cette semaine, ta question est vraiment très "up to date" !
Fabulette" de la perruche?
Une perruche dans sa cage
Se lamentait de n'être point
Élégante dans son plumage,
Et s'en prenait à tout témoin !
De rage se mordait les ailes
Sautait en vain sur son perchoir
Oeil hagard, piètre péronnelle
Dans sa parure unique à voir.
Bariolée, plumes verdâtres,
Décolorées de bleu canard
Comble d'un oiseau acariâtre
Patte en l'air, l'air bien trop criard !
Vint à passer une hirondelle
Libre et guillerette au matin,
Toute de noir et blanc, si belle
Que l'autre en perdit son latin !
"Hey ! Hirondelle- s'écria-t-elle-,
Comment fais tu, pour dans un nid
Couver tes oeufs de maquerelle
Sous ton plumage peu fourni?"
L'hirondelle que ce ramage
Misérable, laissa sans voix
Lissant son décrié plumage
Retourna couver sous son toit.
Mais la pécore volubile
De son caquet ne cessait point
En misérable volatile
D'haranguer la pauvre de loin.
Ainsi la perruche de rage
Persiflait du soir au matin
Criblant notre hirondelle sage
De quolibets bien libertins !
Mais lorsque l'été se termine,
L'hirondelle quitte son nid,
Et jure qu'à cette vermine
Elle fera payer bon prix.
Du haut du toit, piquant en vrille
Elle vise à l'oeil l'oiseau vert
Et lui décoche une escadrille
De coups de bec comme un pivert !
"Au secours !" -s'écrie la perruche-
On m'assassine, on me détruit!"
Toute plumée des fanfreluches
Et cherchant témoins à grand bruit.
Mais pas de pigeons dans sa cage,
Ni alentour et son caquet
Ne fit même pas de tapage
Même riaient les perroquets !
La morale n'est pas futile
Dans cette fable qui se veut
Démontrer, qu'avec un seau d'huile
Nul ne sait éteindre le feu .
Il en serait tout aussi sage
De conclure qu'il ne faut pas
De perfidie trop faire usage
Car cela nous mène au trépas.
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