"Les aires qui coordonnent le langage par exemple doivent être connectées à toutes les autres modalités sensorielles, explique Wolf Singer. Car on peut reconnaître et nommer un objet aussi bien par le toucher que par la vision, l'audition ou l'odeur. Toutes ces informations doivent trouver leur chemin vers le générateur du mot."
Or, les connexions intermodales entre les différentes aires corticales sont beaucoup moins nombreuses chez les animaux dont les systèmes sensoriels demeurent davantage isolés, nous apprend le chercheur. Si l'animal détecte un stimulus par le système visuel, il n'est pas certain qu'il sache le généraliser dans une autre modalité, comme le toucher par exemple. "Les animaux généralisent beaucoup moins bien, parce qu'ils ont moins de connexions intermodales", précise le neurobiologiste.
Par ailleurs, Wolf Singer insiste sur les synchronisations qu'il a observées entre les multiples activités neuronales qui surviennent en parallèle en diverses régions du cerveau lors d'une expérience consciente. Ces synchronisations seraient importantes pour lier les résultats de ces activités distribuées, pour les associer et les interpréter en un tout cohérent afin de créer l'unité de la conscience, explique-t-il.
En résumé, les animaux généralisent beaucoup moins bien, parce qu'ils ont moins de connexions intermodales. La capacité d’abstraction, de généralisation, est plus poussée chez l’humain (pour le meilleur et pour le pire) et cette capacité d’abstraction intermodale est devenue possible grâce à l’association concept-mot (ou signifié-signifiant). Et ce sont des neurologues qui parlent.
Les animaux sont capables de classer des stimuli. Cependant, la capacité symbolique, c’est-à-dire la capacité de définir un symbole (mot) en renvoyant à d’autres symboles n'est accessible qu'uax plus brillants d'entre eux et qu’au terme d’un entraînement fastidieux. Ce n'est pas une aptitude qui leur vient naturellement, comme c’est le cas chez un enfant.
La capacité symbolique, c’est le fait que les symboles «lait», «jus»… renvoient chez nous non seulement à une réalité physique mais aussi à d’autres symboles comme «liquide» «extrait de fruits» etc., comme dans un dico [dictionnaire]. C’est cette faculté qui nous permet d’inventer des animaux imaginaires, des mondes imaginaires à partir des propriétés symboliques que possèdent les animaux et les situations réelles, ou d’imaginer une vie après la mort…
J'aime me voir répondre à une question, quitte à ce que ma réponse n'ait rien à voir avec la question, ainsi c'est par pur égoïsme et uniquement pour flatter mon égo de mâle que je répond aux questions
Answers & Comments
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Hello
Même si je devais gagner tous les points du monde je ne répondrai pas à une question pour ça!
Cela ne sortira personne de sa galère , ne le nourrira pas
Choisie comme MR en fait gagner 10 mais seul le fait d'avoir été appréciée me fait plaisir
Oui.
"Les aires qui coordonnent le langage par exemple doivent être connectées à toutes les autres modalités sensorielles, explique Wolf Singer. Car on peut reconnaître et nommer un objet aussi bien par le toucher que par la vision, l'audition ou l'odeur. Toutes ces informations doivent trouver leur chemin vers le générateur du mot."
Or, les connexions intermodales entre les différentes aires corticales sont beaucoup moins nombreuses chez les animaux dont les systèmes sensoriels demeurent davantage isolés, nous apprend le chercheur. Si l'animal détecte un stimulus par le système visuel, il n'est pas certain qu'il sache le généraliser dans une autre modalité, comme le toucher par exemple. "Les animaux généralisent beaucoup moins bien, parce qu'ils ont moins de connexions intermodales", précise le neurobiologiste.
Par ailleurs, Wolf Singer insiste sur les synchronisations qu'il a observées entre les multiples activités neuronales qui surviennent en parallèle en diverses régions du cerveau lors d'une expérience consciente. Ces synchronisations seraient importantes pour lier les résultats de ces activités distribuées, pour les associer et les interpréter en un tout cohérent afin de créer l'unité de la conscience, explique-t-il.
En résumé, les animaux généralisent beaucoup moins bien, parce qu'ils ont moins de connexions intermodales. La capacité d’abstraction, de généralisation, est plus poussée chez l’humain (pour le meilleur et pour le pire) et cette capacité d’abstraction intermodale est devenue possible grâce à l’association concept-mot (ou signifié-signifiant). Et ce sont des neurologues qui parlent.
Les animaux sont capables de classer des stimuli. Cependant, la capacité symbolique, c’est-à-dire la capacité de définir un symbole (mot) en renvoyant à d’autres symboles n'est accessible qu'uax plus brillants d'entre eux et qu’au terme d’un entraînement fastidieux. Ce n'est pas une aptitude qui leur vient naturellement, comme c’est le cas chez un enfant.
La capacité symbolique, c’est le fait que les symboles «lait», «jus»… renvoient chez nous non seulement à une réalité physique mais aussi à d’autres symboles comme «liquide» «extrait de fruits» etc., comme dans un dico [dictionnaire]. C’est cette faculté qui nous permet d’inventer des animaux imaginaires, des mondes imaginaires à partir des propriétés symboliques que possèdent les animaux et les situations réelles, ou d’imaginer une vie après la mort…
Ben quoi?? Tu voulais une réponse intello, non???
tu croyais ,que c'était pour tes beaux yeux ?
oui
non
je ne sais pas
zut alors ,je ne sais plus !!!!!!!!!!!!!!!!!
!
Non pas uniquement mais c'est que je connias bien la personne. Bizzz!
J'aime me voir répondre à une question, quitte à ce que ma réponse n'ait rien à voir avec la question, ainsi c'est par pur égoïsme et uniquement pour flatter mon égo de mâle que je répond aux questions
oui,...: pour celle là!
Oui
oui