Les boîtes vocales, faites le 1, faites le 2, faites le 3, argh !!!
.Lars Svendsen s'était décidé à prendre une année de repos après un dur labeur. Mais il est parfois bien difficile d'affronter l'oisiveté et l'ennui. C'est cette expérience qui est donc à l'origine de ce petit essai sur l'ennui, même si l'ennui ne rime pas toujours avec l'inactivité puisque le travail peut lui aussi être ennuyeux.
L'auteur montre d'abord une chose qu'on remarque trop peu souvent : l'ennui fait bien partie des grandes questions philosophiques. Dépression, usage de drogues, violence, troubles alimentaires peuvent être associés à l'ennui. S'il a toujours existé, l'ennui n'est cependant un phénomène central que depuis le romantisme et caractérise dans son ampleur la modernité. Pourquoi ? Le romantisme allemand coïncide avec la valorisation de la subjectivité, or l'ennui surgit précisément du manque de sens que donne l'individu à son existence.
Il apparaît en fait clairement qu'il faut distinguer deux types d'ennui : l'« ennui situationnel », où l'on attend quelque chose de précis, et l'« ennui existentiel », qui n'a justement pas d'objet, exprime un sentiment de vide et est beaucoup plus profond. C'est bien souvent cet ennui que les conduites à risques ou les transgressions expriment comme le montrent les fines analyses que fait L. Svendsen du film Crash de David Cronenberg (1996) ou du roman American Psycho de Bret Easton Ellis (1991). Une des qualités de cet essai réside justement dans la richesse des références faites à la philosophie, à la littérature ou à la musique pop (L. Svendsen renvoie même aux Pet Shop Boys !) Mais c'est aussi parfois une de ses limites : bien souvent, il donne l'impression d'un bricolage de citations pas toujours contextualisées. Autre déception mais sans doute liée à l'objet lui-même : les leçons à tirer de cette monographie de l'ennui. Selon L. Svendsen, il n'y a pas de solution miracle : « Il faut accepter l'ennui comme une donnée incontournable, comme la propre gravité de la vie. » Nous ne pouvons pas vraiment échapper à l'ennui et les tentatives directes pour le faire ne font que le renforcer davantage.
les infos de 20 H
Ceux qui résolve leurs questions avant que je puisse y répondre...
Je ne t'en veux pas trop ticoeur... ;)
Ben quoi?
mdr...
LUiiiiiiiiii,,, mais je l'adore !!!!
http://www.youtube.com/watch?v=rq6l-YGBwXo
Bizzzzzoo
bonsoir
le mensonge!!
la méchanceté gratuite!!
le racisme!!
l'homophobie!!
la pluie
La politique et la religion
bises
Tous ces gens qui ne savent pas faire une phrase sans mettre un «quoi !» à la fin.
Les personnes qui critiquent les autres tout en étant à 100 000 LIEUES d'être irréprochables ou parfaites
Copyright © 2024 1QUIZZ.COM - All rights reserved.
Answers & Comments
Verified answer
Les boîtes vocales, faites le 1, faites le 2, faites le 3, argh !!!
.Lars Svendsen s'était décidé à prendre une année de repos après un dur labeur. Mais il est parfois bien difficile d'affronter l'oisiveté et l'ennui. C'est cette expérience qui est donc à l'origine de ce petit essai sur l'ennui, même si l'ennui ne rime pas toujours avec l'inactivité puisque le travail peut lui aussi être ennuyeux.
L'auteur montre d'abord une chose qu'on remarque trop peu souvent : l'ennui fait bien partie des grandes questions philosophiques. Dépression, usage de drogues, violence, troubles alimentaires peuvent être associés à l'ennui. S'il a toujours existé, l'ennui n'est cependant un phénomène central que depuis le romantisme et caractérise dans son ampleur la modernité. Pourquoi ? Le romantisme allemand coïncide avec la valorisation de la subjectivité, or l'ennui surgit précisément du manque de sens que donne l'individu à son existence.
Il apparaît en fait clairement qu'il faut distinguer deux types d'ennui : l'« ennui situationnel », où l'on attend quelque chose de précis, et l'« ennui existentiel », qui n'a justement pas d'objet, exprime un sentiment de vide et est beaucoup plus profond. C'est bien souvent cet ennui que les conduites à risques ou les transgressions expriment comme le montrent les fines analyses que fait L. Svendsen du film Crash de David Cronenberg (1996) ou du roman American Psycho de Bret Easton Ellis (1991). Une des qualités de cet essai réside justement dans la richesse des références faites à la philosophie, à la littérature ou à la musique pop (L. Svendsen renvoie même aux Pet Shop Boys !) Mais c'est aussi parfois une de ses limites : bien souvent, il donne l'impression d'un bricolage de citations pas toujours contextualisées. Autre déception mais sans doute liée à l'objet lui-même : les leçons à tirer de cette monographie de l'ennui. Selon L. Svendsen, il n'y a pas de solution miracle : « Il faut accepter l'ennui comme une donnée incontournable, comme la propre gravité de la vie. » Nous ne pouvons pas vraiment échapper à l'ennui et les tentatives directes pour le faire ne font que le renforcer davantage.
les infos de 20 H
Ceux qui résolve leurs questions avant que je puisse y répondre...
Je ne t'en veux pas trop ticoeur... ;)
Ben quoi?
mdr...
LUiiiiiiiiii,,, mais je l'adore !!!!
http://www.youtube.com/watch?v=rq6l-YGBwXo
Bizzzzzoo
bonsoir
le mensonge!!
la méchanceté gratuite!!
le racisme!!
l'homophobie!!
la pluie
La politique et la religion
bises
Tous ces gens qui ne savent pas faire une phrase sans mettre un «quoi !» à la fin.
Les personnes qui critiquent les autres tout en étant à 100 000 LIEUES d'être irréprochables ou parfaites