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Prince de l'Orient
Le silence en ce jour se présente à ma porte
Paré de l’élégance des Princes de l’Orient.
Et de toute sa magnificence, il exhorte
La puissance du néant à porter des gants blancs.
M’invitant à sa noce, moi la mal coiffée,
Il franchit sans pudeur le seuil de mes pensées,
Me prenant pour témoin et voulant m’assoiffer.
De son charme mes nuits, il voudrait cadencer.
C’est alors que soudain, parvient à ma mémoire
Le bruit du sable roulant des dunes endeuillées
Par l’absence des Youyous envoûteurs d’espoirs.
C’est alors que soudain du profond de mon puits
Jaillit un cri
Transperçant le cœur du désert de Gobi…
Iloa,
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Bonsoir Iloa,
Je ne cesse d'écouter ton coeur
dans le vif-argent de l'amour
à vol d'oiseau je pèlerine
vers l'ensorcelée de ta lumière
ô terre des échos angéliques
à l'infini des cieux j'ai soif
tu es là bien-aimé sous la lune
les fleurs d'orangers débordent
proches des dentelles de la nuit
sur ton nom je récite mon poème
je peins l'or de ton regard
tu es mon palais
des mille et une nuits
éclot sur ma bouche orientale
mon âme soeur ma lampe
tu fais naître tous mes désirs
et ce pollen de mes paroles
Bonsoir.
LA DANSEUSE ORIENTALE
Par un jour, la cour du prince convia une danseuse
Accompagnée de ses musiciens.
Elle fut présentée à la cour,
Puis elle dansa devant le prince
Aux sons du luth, de la flûte et de la cithare.
Elle dansa la danse des flammes et celle des épées,
Elle dansa la danse des étoiles et celle de l’univers,
Puis elle dansa la danse de la séduction et de l’envoûtement.
Et le prince d’être subjugué.
Il la pria de s’approcher.
Elle se dirigea alors vers le trône
Et s’inclina devant lui.
« Belle femme, fille de la grâce et de la joie, d’où vient ton art ?
Comment peux-tu maîtriser la terre et l’air dans tes pas,
L’eau et le feu dans ta cadence ? »
La danseuse s`inclina de nouveau devant le prince et dit:
« Votre Altesse, je ne saurais vous répondre,
Mais je sais que :
L’âme du philosophe veille dans sa tête,
L’âme du poète vole dans son cÅur,
L’âme du chanteur vibre dans sa gorge,
Mais l’âme de la danseuse vit dans son corps tout entier
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Orients...
J'ai voyagé longtemps dans le vent du désert,
ma route serpentant sur les crêtes des dunes...
De chaleur et de soif, mon corps à tant souffert,
pour gagner ma pitance et chercher la fortune...
Dans ma djellaba bleue qui vole autour de moi,
sous mon turban d’albâtre, je cherche ma promise...
Je sais qu'elle m’attends, le cÅur empli d'émois,
Et je languis le gout de ses lèvres exquises...
Trouver ton oasis et sa timide source
au milieu des vallons de tes dunes dorées...
Pouvoir pour un instant arrêter cette course
Profiter un moment de ton havre de paix...
Voila l'ultime but, le pourquoi du voyage,
pour me perdre et mieux me retrouver,
Pour caresser sans fin de très beaux paysages
pour découvrir, partager, pour voir et pour rêver...
Juste savoir que l'homme est homme
quelque soit le côté du miroir, ni meilleur ni pire..
Lou...
Bises...
Voyage à l'Orientale....
Le silence du désert...
Allongée sur le sable brûlant du désert,
J'entends le vent siffler, sonnette de vipère,
Le soleil jouant des vagues sur les dunes,
L'oasis mirage, ici seule fortune.
Touareg caché sous son manteau de lin,
Fier allure, ce prince avance vers son destin,
J'entends le dromadaire mécontent qui blatère,
Avançant lentement sous la chaleur solaire.
C'est le souffle du sable qui vole en poussière,
C'est l'âme du désert qui s'éloigne de la terre,
Entends-tu les palmiers qui frissonnent dans l'air ?
C'est la vie cadencée au pied de la rivière.
L'oued est desséchée par le reg entourée,
A la porte du bled, j'entends l'enfant jouer,
Les hommes savent se taire tout en buvant le thé,
Coulé de la théière d'un grand jet haut perché.
Peu importe la langue pour comprendre les hommes,
Peu importe le son, les bruits qui vous étonnent,
La parole est d'argent quand le silence est d'or,
Le regard est parlant, écoutons-le d'abord.
Le silence drapé de ton allure hautaine
Paré des mémoires allongées de nos aïeux
écho d'un monde anéanti antique fontaine
le pas n'affiche rien de merveilleux
sur le seuil je tangue ainsi chahuté
mon cÅur s'emplit de ces musiques létales
il se sait fragile incapable de lutter
à tes vertiges incandescent dorés pétales
sur la trace gracile des soupirs insistants
je pose mes doigts éreintés par l'attente
un rêve s'échappe de la voûte par instant
le silence est l'âme stérile des Åillades lentes