Vous donnez vous-même la réponse à votre question (relisez-la bien ^^).
La décence d'une démocratie, c'est d'équilibrer les compteurs. Pendant plusieurs semaines, il n'était question que de ses vices, torts et travers (de la haute voltige, c'est un fait !). A l'approche de l'échéance, cette même décence veut qu'on ne s'intéresse qu'à ses promesses politiques qui se veulent - bien évidemment - La solution.
Pour les dernières semaines de campagne, il faut redresser la barre.
Ceci dit, maintenant, il est grillé pour les 3/4 des gens. Avec la crise économique grandissante depuis des décennies, les abus de pouvoirs qui étaient plus ou moins tolérés il y a 30 ans, ne le sont plus du tout aujourd'hui. Ce serait indécent de prétendre le contraire.
J'ai cru comprendre (par vos questions :-) que vous vous lassiez de ces présidentielles. Je dois bien avouer que c'est la 1è fois qu'elles m'intéressent vraiment !
Un peu de rock'n roll dans l'hypocrisie totale qu'est la politique de base n'est pas pour me déplaire. J'irais presque voter, tiens ...
Il y a juste la force de ne pas multiplier des promesses intenables ou d'empiler des cadeaux pour tous en jouant le père noël. C'est bien le seul mérite qu'on puisse lui reconnaître.
Son programme c'est juste une compilation de recettes économiques bien moisies, avec des sacrifices importants pour les travailleurs. Par sûr effectivement que la pilule passe!
C'est vrai que supprimer la Sécu, mettre 500 000 fonctionnaires au chômage ou leur remplaçants éventuels, augmenter la TVA donc les prix (y compris, l’électricité, le gaz, les services) - tout cela pour ressembler à l'Allemagne dont le nombre de pauvres explose, n'est pas très alléchant
Il n'y a que l'IFRAP pour trouver convaincant le programme économique de Fillon, en sachant que ce think-tank ne possède aucun économiste dans ses rangs ayant publié quoi que ce soit.
C'est ce qu'on appelle "noyer le poisson", c'est une tactique politique. On embrouille le peuple pour lui faire céder ou bien lui faire oublier quelque chose.
Answers & Comments
Bonjour cher Zara.
Pourquoi ?
Vous donnez vous-même la réponse à votre question (relisez-la bien ^^).
La décence d'une démocratie, c'est d'équilibrer les compteurs. Pendant plusieurs semaines, il n'était question que de ses vices, torts et travers (de la haute voltige, c'est un fait !). A l'approche de l'échéance, cette même décence veut qu'on ne s'intéresse qu'à ses promesses politiques qui se veulent - bien évidemment - La solution.
Pour les dernières semaines de campagne, il faut redresser la barre.
Ceci dit, maintenant, il est grillé pour les 3/4 des gens. Avec la crise économique grandissante depuis des décennies, les abus de pouvoirs qui étaient plus ou moins tolérés il y a 30 ans, ne le sont plus du tout aujourd'hui. Ce serait indécent de prétendre le contraire.
J'ai cru comprendre (par vos questions :-) que vous vous lassiez de ces présidentielles. Je dois bien avouer que c'est la 1è fois qu'elles m'intéressent vraiment !
Un peu de rock'n roll dans l'hypocrisie totale qu'est la politique de base n'est pas pour me déplaire. J'irais presque voter, tiens ...
A bientôt.
Il y a juste la force de ne pas multiplier des promesses intenables ou d'empiler des cadeaux pour tous en jouant le père noël. C'est bien le seul mérite qu'on puisse lui reconnaître.
Son programme c'est juste une compilation de recettes économiques bien moisies, avec des sacrifices importants pour les travailleurs. Par sûr effectivement que la pilule passe!
C'est le côté obscur de la Force, alors...
C'est vrai que supprimer la Sécu, mettre 500 000 fonctionnaires au chômage ou leur remplaçants éventuels, augmenter la TVA donc les prix (y compris, l’électricité, le gaz, les services) - tout cela pour ressembler à l'Allemagne dont le nombre de pauvres explose, n'est pas très alléchant
Il n'y a que l'IFRAP pour trouver convaincant le programme économique de Fillon, en sachant que ce think-tank ne possède aucun économiste dans ses rangs ayant publié quoi que ce soit.
C'est ce qu'on appelle "noyer le poisson", c'est une tactique politique. On embrouille le peuple pour lui faire céder ou bien lui faire oublier quelque chose.