vi j'ai un gros chagrin bella... mais personne n'a reconnu Alfred de Musset quand même....
ohlala mais tu as un gros chagrin ou quoi ???
On écrit sur eux pour cicatriser, pour pouvoir oublier ... après ça marche ou ça marche pas ...
ni l'un ni l'autre.
ce dont tu parles c'est n'est pas le but premier mais une conséquence non voulue.
On leur écrit parce qu'il nous manque et qu'on ne peut se faire à leur disparition. C'est un dialogue a soi vers un autre imaginaire à qui on veut dire ce qu'on a sur le coeur
Ecrire sur une personne, c'est la faire exister à travers des mots, c'est lui donner une intégrité à partir de caractères définis et figés. Ce processus de "chosification" de la personne est une manière de créer une distance avec ce qu'on ressent.
On ne les tue pas vraiment dans son coeur, celà aide simplement à faire le deuil des sentiments.
pour faire le deuil, super, pour faire le deuil...
C'est joli mais ça me déprime...(quelle sensibilité à fleur de peau cette Radinette !)
Les immortaliser
Pour réaliser pleinement ce à quoi on a échappé !!!
La plume est stimulée par les évènements et personnages de la vie courante lorsqu'ils suscitent en nous des sentiments particulièrement forts que l'on ressent le besoin d'exprimer. Il en est ainsi de l'amour et de la haine , qui sont souvent l'objet ou la source de nombreux écrits tant de particuliers que de professionnels, journalistes, écrivains , phylosophes...
pour se persuader qu'ils ont bien existés
Oui, il y a ces deux intentions parmi d'autres.
Lorsqu'on écrit, on se détache de la matière. Les mots permettent d'éloigner le soi d'un événement ou d'une personne. C'est la même chose en parole. Le fait de raconter - de donner à lire ou de donner à entendre - désimplique. Ce qui était du domaine du vécu devient du domaine de l'histoire, de l'anecdote. Et puisqu'il a été confié à quelqu'un ou à un support, le récit n'appartient plus à celui qui en est l'auteur.
Souvent d'ailleurs, les écrivains parlent de leur oeuvre comme d'une démarche thérapeutique.
En écrivant on crée une "oeuvre" durable. Ce qui aurait pu disparaître du fait de la perte de mémoire, ou simplement du silence, trouvera une nouvelle vie - plus ou moins éternelle - sur le papier, ou l'ordinateur. Encore une fois, la transmission orale peut être aussi forte, pouvant propager une histoire éternellement de bouche à oreille.
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ohlala mais tu as un gros chagrin ou quoi ???
On écrit sur eux pour cicatriser, pour pouvoir oublier ... après ça marche ou ça marche pas ...
ni l'un ni l'autre.
ce dont tu parles c'est n'est pas le but premier mais une conséquence non voulue.
On leur écrit parce qu'il nous manque et qu'on ne peut se faire à leur disparition. C'est un dialogue a soi vers un autre imaginaire à qui on veut dire ce qu'on a sur le coeur
Ecrire sur une personne, c'est la faire exister à travers des mots, c'est lui donner une intégrité à partir de caractères définis et figés. Ce processus de "chosification" de la personne est une manière de créer une distance avec ce qu'on ressent.
On ne les tue pas vraiment dans son coeur, celà aide simplement à faire le deuil des sentiments.
pour faire le deuil, super, pour faire le deuil...
C'est joli mais ça me déprime...(quelle sensibilité à fleur de peau cette Radinette !)
Les immortaliser
Pour réaliser pleinement ce à quoi on a échappé !!!
La plume est stimulée par les évènements et personnages de la vie courante lorsqu'ils suscitent en nous des sentiments particulièrement forts que l'on ressent le besoin d'exprimer. Il en est ainsi de l'amour et de la haine , qui sont souvent l'objet ou la source de nombreux écrits tant de particuliers que de professionnels, journalistes, écrivains , phylosophes...
pour se persuader qu'ils ont bien existés
Oui, il y a ces deux intentions parmi d'autres.
Lorsqu'on écrit, on se détache de la matière. Les mots permettent d'éloigner le soi d'un événement ou d'une personne. C'est la même chose en parole. Le fait de raconter - de donner à lire ou de donner à entendre - désimplique. Ce qui était du domaine du vécu devient du domaine de l'histoire, de l'anecdote. Et puisqu'il a été confié à quelqu'un ou à un support, le récit n'appartient plus à celui qui en est l'auteur.
Souvent d'ailleurs, les écrivains parlent de leur oeuvre comme d'une démarche thérapeutique.
En écrivant on crée une "oeuvre" durable. Ce qui aurait pu disparaître du fait de la perte de mémoire, ou simplement du silence, trouvera une nouvelle vie - plus ou moins éternelle - sur le papier, ou l'ordinateur. Encore une fois, la transmission orale peut être aussi forte, pouvant propager une histoire éternellement de bouche à oreille.