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Il me semble que la question confond la volonté avec le désir. Il n'y a pas deux volontés, il y a le désir amoureux d'une part et la vertu de tempérance d'autre part.

D'un côté donc la passion amoureuse nous pousse à désirer l'objet qu'elle convoite, même si ce n'est parfois pas correct, et nous ne pouvons rien contre ce sentiment. D'un autre côté la vertu de tempérance doit parfois lutter contre les excès ou l'indignité de certaines passions amoureuses quand elles nous conduisent dans des voies que la raison réprouve. Ce à quoi nous ne parvenons pas le plus souvent.

Difficile en effet d'interpréter cette observation sans recourir à une division topique du psychisme en instances contradictoires comme le virent, chacun à sa manière, Platon et Freud.

C'est le conflit entre la raison et le cœur, entre les sentiments et la réflexion.

Je crois que nous finissons presque tous par nous faire croire que nous avons choisit d'être ce que nous sommes, ainsi en est-il de nos désirs, de nos sympathies et de nos aversions.. persuadé d'en être à l'origine nous cultivons une sorte d'entité virtuelle prétendument libre de tout déterminisme qui devient donc notre référent, reflet supposé de "Notre" sensibilité idéologique, morale et affective....et pourtant nos chances étaient infimes d'être "cela ".. si notre père ou notre mére nous avaient conçu avec un ou une autre partenaire nous aurions pu être totalement différent, et la encore sans aucun recours à notre libre arbitre ..cet autre la, nous aurions pu ne pas l'aimer, le trouver trop différent de l'attachement à cette élaboration intime de nous même et du mérite qui nous revient ...

Si l'esprit est un, c'est alors qu'il se scinde et se sépare de lui même....mais il peut garder je crois une sorte de nostalgie aimante, non discriminante, parfois, assez peu souvent convenons en, mais alors encore plus insistante et provoquante à l'égard de ceux que l'on aime pas...cela reste comme un défi à résoudre psychologiquemt, un dépaysement de soi enfin possible qui ne se résoud que dans l'attention et la curiosité de ce que précisemment l'on aime pas chez l'autre ...un peu comme un envers de soi possible...et mystère ce truc improbable peut arriver ...deux ou trois fois dans ma vie j'ai eu l'occasion d'entendre..." comment peux tu aimer telle personne, elle est tout le contraire de toi, vous n'avez aucune affinités" ...et bien justement ..! :-)

Cela prouve bien que l'homme est une triade corps esprit conscience et que les trois doivent se conjuguer harmonieusement ,pour prétendre à un certain bonheur : "" Le coeur a ses raisons que la raison ignore"" Les pensées de Pascal

Juste pensé aussi : "Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas" .Pascal.

On est peut-être fortement attiré par une partie d'une personne, alors que l'on en déteste une autre.

L'amour ne se commande pas

Freud n'a -t-il pas défini le moi comme l'équilibre entre les tendances instinctives (le ça )et la conscience sociale (sur-moi ) ? Je sais que le mot morale ne dit plus grand chose mais nous ne pouvons nous en extraire même avec le secours d'une raison qui tablerait sur le libre arbitre de chacun .

Tu reprendras bien de cet adage si populaire, alors,

qui éclaire les turpitudes de ta questions : le cœur a ses raisons que la raison ignore..

;-)

L'observance capitale d'aimer réside dans le pouvoir de l'amour qui renait sans cesse et se met a désirer l'etre aimé qui peut causer une faveur nature de sa pensée suffisante d'aimer.L'amour se nie en considération de ce qu'on pourrait aimer.

ça arrive bcp que notre cerveau est confondu avec deux signals opposants...

bonne journée